Книги жанра «Детективы и Триллеры» на букву «L»

Peut-être la plus connue et la plus passionnante des aventures de SH

L'Académie française est le théâtre de drames répétés. Un à un les candidats à la succession de Mgr d'Abbeville s'écroulent, morts, en prononçant leur discours de réception. Les Immortels ne le sont plus! Ils restent trente-neuf. Un refoulé de l'Académie aurait-il le pouvoir de jeter un mauvais sort? Monsieur le Secrétaire perpétuel, Hippolyte Patard, et Monsieur Gaspard Lalouette, marchand d'antiquités, mènent leur enquête en tremblant de peur… et en nous faisant bien rire. Le quarantième fauteuil sera quand même occupé…

Dans Le Fauteuil hanté, Gaston Leroux, le père de Rouletabille, se moque de l'illustre Académie et, après bien des aventures, nous révèle un mystère incroyable!

Des cris et des coups de feu se font entendre dans une chambre annexe au laboratoire du pavillon du château où dort la belle Mathilde, fille du célèbre professeur Stangerson. Tout de suite, son père accompagné de l’un de ses domestiques, le père Jacques, se précipite à la porte qu’il trouve clause. Très vite rejoints par le concierge du Glandier et son épouse, ils parviennent à enfoncer la porte.

Une fois dans la «chambre jaune», ils découvrent Mathilde râlant, allongée sur le sol et pleine de sang. On peut apercevoir des marques impressionnantes d’ongles sur son cou. Le criminel a filé. Pourtant, la porte est prise d’assaut par quatre personnes et l’unique fenêtre grillagée de la pièce est verrouillée avec ses volets clos qu’on ne peut fermer que de l’intérieur. Aucune fuite n’est possible! Le jeune Rouletabille décide de se rendre sur le lieu du crime afin de retrouver la trace du malfaiteur.

L'action se situe dans le Paris de la fin du XIXe siècle, après la Commune, dans un contexte politique trouble, hésitant entre les fantômes de la première révolution, la montée du collectivisme et un modèle républicain clientéliste et conservateur. Chéri-Bibi, ancien bagnard condamné à tort, entreprend un coup d'état destiné à assainir la République et ses institutions. Il utilise pour cela un personnage – le commandant Jacques, militaire idéaliste qui s'est illustré dans une guerre récente, et dont on apprendra, au fil de multiples rebondissements qu'il est son fils. Gaston Leroux met en scène toute une galerie de personnages haut en couleurs – la belle Sonia, les traîtres, les notables de la république, les citoyens ordinaires entraînés malgré eux, dans un contexte détonnant où tout peut arriver – et arrive.

À la fois roman d'aventures et politique, nous sommes entraînés dans un tourbillon d'évènements, une déclinaison de traîtrises, d'actions héroïques, d'histoires d'amour et d'idéaux. Une description saisissante du Paris de la fin du XIXe siècle, et des couches de la population qui s'y croisent.

As particular about her horses as she was casual about her lovers, young Dulcie Harkness courted trouble — and found it in a lonely and dangerous jump. What will her death reveal? Young Roderick Alleyn (Ricky) is the object of special interest.

Peregrine Jay, owner of the Dolphin Theatre, is putting on a magnificent production of Macbeth, the play that, superstition says, always brings bad luck. But one night the claymore swings and the dummy's head is more than real: murder behind the scene. Luckily, Chief Superintendent Roderick Alleyn is in the audience…

Un crime, un policier-enquêteur et pour finir, un coupable. Classique – mieux – historique, puisque ce roman policier date de la fin du Second Empire; mais aussi un polar, un vrai. Méchinet, dans la grande lignée des Sherlock Holmes, Hercule Poirot et autres Maigret, attend. Il est patient, Méchinet; il sait qu'il lui suffit de reprendre tranquillement son enquête de zéro pour dénouer l'énigme: et donc, débonnaire, attentif aux conseils de sa femme, frondeur à l'encontre des autorités supérieures, il avance pas à pas pour découvrir qui a tué 'le petit vieux des Batignolles'.

L'Affaire Lerouge, "roman judiciaire", a pour sujet le monde de la magistrature: des questions d'éthique juridique sont soulevées et le fonctionnement du Palais et du système des jurés est décrit. La toile de fond est le Paris du 19e siècle avec sa tripartition des nobles, des pleutres et des bourgeois qui, eux, essayent de s'élever au niveau des nobles. L'histoire est centrée autour des bourgeois Daburon, juge d'instruction en fonction, et de Noël Gerdy, avocat ici en tant que personne privée. Puis il y a la famille noble de Commarin avec son fils Albert, secrètement fiancé à la noble Claire d'Arlanges. Le peuple est représenté par la dame tuée, veuve Lerouge, par un détective amateur, "agent de police volontaire" surnommé Tirauclair, et par la police officielle: l'inspecteur Gévrol et le jeune agent Lecoq. Veuve Lerouge nourrice, le juge amoureux de Claire, Tirauclair protecteur de Noël, qui lui est un fruit de la passion: tous ont un lien avec la famille Commarin.

L'aspect judiciaire étant un meurtre, une enquête est menée par le juge d'instruction et par Tirauclair, avec en arrière-plan les policiers. Grâce aux perspectives différentes de tous ses enquêteurs, le jeu de déduction prend parfois des tournures intéressantes. On donne beaucoup d'attention aux preuves matérielles comme point de départ pour des déductions psychologiques. Les raisonnements juridiques sont bien développés. L'intrigue est construite sur des données faussées dans le passé. Chaque personnage, pas seulement le meurtrier, a ses propres mobiles: l'honneur de famille noble et l'honneur de la conscience; l'amour et la jalousie, l'ambition et la convoitise. On aboutit à la solution de l'Affaire Lerouge par bien des détours, impliquant des fautes professionnelles, qui font que le juge donne sa démission. Et pour fin, le père Tirauclair, "après avoir cru à l'infaillibilité de la justice", ne voit plus partout qu'erreurs judiciaires. L'ancien agent volontaire doute de l'existence du crime et soutient que le témoignage des sens ne prouve rien. Il fait signer des pétitions pour l'abolition de la peine de mort et organise une société destinée à venir en aide aux accusés pauvres et innocents.

"L'Affaire Lerouge" serait inspiré des mémoires de Vidocq et du chef de la Sureté, Canler. Le livre, publié en feuilleton, est d'abord le récit d'un drame de famille et d'amour: il ne faut pas interpréter comme des longueurs les chapitres pas nécessaires pour le récit de détection. J'étais surpris par l'originalité et la "modernité" de ce polar, un "must" pour tout fan de polars qui s'intéresse aussi un peu à l'histoire de la littérature. Qu'est-ce que cet auteur aurait donné s'il n'avait pas succombé à 41 ans à sa maladie attrapée en Afrique.

Une nuit de juin 1871, le maire de Sauveterre en Saintonge est averti que le château de Valpinson est en feu et que son propriétaire, le comte de Claudieuse, a été grièvement blessé… Un jeune paysan un peu simplet a cru reconnaître en l'agresseur du comte, Jacques de Boiscoran, un propriétaire voisin qui se retrouve bientôt en prison. La défense de l'inculpé s'organise et un jeune avocat parisien, Manuel Folgat, se persuade rapidement de l'innocence de l'accusé. Il découvre cependant le passé du jeune homme, uni par un lien secret avec la comtesse de Claudieuse. Celle-ci ayant appris quelque temps plus tôt que Jacques venait de se fiancer avec la jolie Denise de Chandoret, a exigé de récupérer ses lettres d'amour. Un rendez-vous avait été fixé près de Valpinson, le soir du drame…

Comme toujours chez Gaboriau, après la patiente et envoûtante recherche de la vérité, le drame se dénoue rapidement, libérant du même coup le lecteur des sortilèges d'un récit des plus noirs.

Les aventures de Sherlock Holmes (novembre 1891)

On retrouve dans Le Parfum de la dame en noir tous les personnages du fameux Mystère de la chambre jaune.

Grâce à Rouletabille, le mariage de Robert Darzac et de Mathilde Stangerson a enfin eu lieu et la mort de leur ennemi est officiellement constatée. A peine partie en voyage de noces, cependant, la belle Mathilde appelle Rouletabille à son secours. Leur impitoyable ennemi est réapparu! La situation devient alors angoissante: disparition, crime… Le mystère s'épaissit. Le jeune reporter Rouletabille aura besoin de tout son flair et de son intelligence hors pair pour venir à bout de cette véritable " histoire du diable ".

Est-ce une très bonne idée de réunir, à l’occasion des fêtes de fin d’année, des enfants qui ont tous de bonnes raisons de vous haïr ? Surtout quand il s’agit de leur annoncer que vous modifiez votre testament ?

Toujours est-il que, le 24 décembre, Simeon Lee, vieillard aussi riche que cynique, est sauvagement assassiné dans sa chambre. Et voici Hercule Poirot s’interrogeant sur Alfred et sa femme, tyrannisés depuis longtemps par leur père et beau-père ; sur Harry, qui ne lui pardonne pas les humiliations que sa mère a subies ; sur Pilar, la petite-fille espagnole, devant qui le vieil homme a peut-être imprudemment étalé ses diamants…

Beaucoup de monde. Et pour finir, un coupable présent dès le début, mais bien difficile à soupçonner…

Allant dans la même direction et presque à vitesse égale, les deux trains semblaient disputer un match. Mrs McGillicuddy, pour se distraire, regardait les occupants qui s'offraient à sa vue, mais ce qu'elle vit lui arracha un petit cri. Debout, le dos tourné, un homme serrait la gorge d'une femme ; il l'étranglait. Le hasard voulu que le « 16 h 50 » ralentît et que le train « parallèle » le dépasse, disparaissant dans la nuit.

Anatols IMERMANIS

LIDMAŠĪNAS KRĪT OKEĀNĀ

„Li e s m a" RĪGĀ 1968

The death of Sylvia Kaye figured dramatically in Thursday afternoon's edition of the Oxford Mail. By Friday evening Inspector Morse had informed the nation that the police were looking for a dangerous man — facing charges of wilful murder, sexual assault and rape. But as the obvious leads fade into twilight and darkness, Morse becomes more and more convinced that passion holds the key. .

The statements before Inspector Morse appeared to confirm the bald, simple truth. After leaving home to return to school, teenager Valerie Taylor had completely vanished, and the trail had gone cold. Until two years, three months and two days after Valerie’s disappearance, somebody decides to supply some surprising new evidence for the case. .

Maximilien Destroy, petit musicien de profession, retrouve lors d'une promenade au jardin du Luxembourg un ami, Clément, qu'il avait récemment perdu de vue. Max va rentrer dans le cercle intime de Clément et découvrir au fil de ses visites, la vie tumultueuse de cet ami…

Il est des gens pour lesquels donner la mort n'est rien et la recevoir pas grand-chose. A Naples, on les appelle des « Camorristes » et, comme on les craint, on les respecte. Ils ont souvent le cœur sur la main, ce qui ne les empêche pas de garder le doigt sur la gâchette !

C'est dans cet univers impitoyable de passions et de sang que va débarquer un frêle Autrichien, doué pour le meurtre et la peinture.

Il a de drôles de mœurs, un drôle de nom, et une façon terrifiante d'affronter la vie. De Vienne à Munich, de Naples à Cracovie, il va nous entraîner sur la route sanglante et désespérée qu'il s'est tracée.

Quand vous aurez lu ce livre, ayez l'obligeance de ne pas en dévoiler la fin à vos amis. Ils ne vous le pardonneraient pas.

Del commissario Salvo Montalbano credevamo ormai di sapere tutto: di conoscerne vita, morte e miracoli, i luoghi, i gusti, le compagnie… Ma il suo creatore, Camilleri, riserva ai suoi lettori ancora tante sorprese. Nei tre racconti di questo volume presenta un giovanissimo poliziotto, all’inizio della carriera, che intreccia una relazione non con la ben nota Livia, ma con una certa Mery; e il teatro delle sue indagini non è la solita Vigàta, ma uno sperduto paesino di montagna della Sicilia più segreta dal buffo nome di Mascalippa… Tra misteriose uccisioni di animali, ragazze troppo silenziose e troppo intriganti e il finto rapimento di una bambina, quello che risulta sempre familiare è l’incorruttibile carattere di Montalbano, con qualche intemperanza giovanile in più, ma già riconoscibile come uno dei più umani e amati protagonisti della narrativa italiana contemporanea.

Dopo essere rimasto ferito nel corso di una sparatoria, il commissario Vincenzo Collura, detto “Cecè”, decide di trascorrere un periodo di convalescenza su una nave da crociera. Ma non fa in tempo a godersi il riposo che anche in vacanza si trova a indagare su una serie di piccoli e divertenti gialli, aiutato da un fedele collaboratore, il triestino Scipio Premuda. Tra finti cantanti, fantasmi che appaiono misteriosamente in cabina, scambi di gemelle, cadaveri sconosciuti, bische clandestine e furti di preziosi gioielli, Cecè Collura si trova ancora una volta a dover fare affidamento sul suo prezioso fiuto, dote che ha in comune con la piu celebre creatura di Camilleri, quel Salvo Montalbano che gli è illustre collega.

Andrea Camilleri nasce a Porto Empedocle nel 1925. Esordisce come romanziere nel 1978 con Il corso delle cose (ristampato da Sellerio nel 1999). Con Garzanti pubblica il secondo romanzo, Un filo di fumo (1980; ristampato da Sellerio nel 1997). Della sua ricchissima produzione ricordiamo, nelle edizioni Sellerio: La strage dimenticata, Il gioco della mosca, La forma dell’acqua, Il cane di terracotta, Il ladro di merendine, La voce del violino, La stagione della caccia, Il birraio di Preston, La concessione del telefono, La bolla di componenda, La gita a Tindari, Il re di Girgenti, Il giro di boa, La presa di Macallè, La pazienza del ragno, Privo di titolo e La luna di carta. Da Rizzoli sono usciti La mossa del cavallo e Biografia del figlio cambiato; da Donzelli Il diavolo. Tentatore. Innamorato (con un racconto di Jacques Cazotte); da Mondadori Un mese con Montalbano, Gli arancini di Montalbano, La scomparsa di Patò, La paura di Montalbano, La prima indagine di Montalbano, Il medaglione, La Pensione Eva e Il colore del sole. Nella co llezione I Meridiani sono usciti i due volumi delle opere di Camilleri, Storie di Montalbano e Romanzi storici e civili.

Jimmy Harris lost his eyesight in Vietnam. But it was on a cold city street that he lost his life. Somebody chloroformed his guide dog and slit Harris's throat. Detectives Steve Carella and Meyer Meyer of the 87th Precinct shook their heads at the blood and waste of it all, then took the groggy dog back to headquarters, where it told them all it could — nothing.

Jimmy’s blind wife didn't tell Carella much more. And by the next morning, she wasn’t talking at all. She was dead. The only clue Carella could find to the double murder was a nightmare Jimmy had told an Army shrink ten years before... and the detective was too blind to see how a bad dream of sex and violence was the key to the dark places in a killer’s mind.

Quand on prétend être un grand pêcheur, l'as de la ligne toutes catégories, il ne faut pas dévoiler ses secrets… surtout quand ils sont aussi curieux que ceux du valeureux Bérurier. Devinez avec quoi il appâte, le Gros ? Avec certaines parties des bovins qui constituent toute la différence entre un taureau et un bœuf, si vous voyez ce que je veux dire ?

Et c'est à cause de cette bizarre technique que tout a commencé. Nous étions penchés sur un immense bac d'abats, aux Halles, à la recherche du morceau convoité, quand le père Pinaud qui nous avait accompagnés pousse un léger cri et s'évanouit. Un coup d'œil dans le bac m'avait renseigné…

Ce n'était vraiment pas beau à voir, et ça n'avait jamais appartenu à un Quadrupède !

Il se soulève, prend sa chaise et me l'abat sur le crâne. Aussi fastoche que je viens de vous le dire. Mon bras paralysé par le coup de poêle à frire n'a pas eu la force de se lever pour braquer le soufflant. Je biche le siège en pleine bouille et illico je me trouve inscrit au barreau. Ça se met à toumiquer autour de moi. J'essaie de me cramponner à la table, mais des nèfles ! Je vais à dame. Le couple de petits rentiers tranquilles me saute alors dessus et fait une danse incantatoire sur ma personne.

Quatre jours après cette partie de chasse mémorable qui se solda par une hécatombe, le Vieux me fait appeler dans son burlingue secret. La pièce est triste comme un vieux numéro de la « Revue boursière », et le maître des Services paraît aussi joyeux qu'une catastrophe minière. Il est droit devant son bureau d'acajou lorsque j'entre. Ses poings sont posés à chaque extrémité de son sous-main et son front relié pleine peau de fesse brille à la lumière de son réflecteur.

— « San-Antonio, vous ne devinerez jamais la raison pour laquelle je vous ai mandé… »

Le maquillage de la mémère se craquelle comme une terre trop cuite.

Elle a trois tours de perlouzes sur le goitre, deux suspensions avec éclairage indirect aux étiquettes et une dizaine de bagues qui la font scintiller comme l'autoroute de l'Ouest au soir d'un lundi de Pâques.

Figurez-vous que ce monticule aurifié et horrifiant s'envoie un jules de vingt… carats !

Seulement, ce petit téméraire vient de se faire allonger…, du moins tout le donne à penser…

« Fouette dents de scie », comme dit Bérurier, cet angliciste distingué !

A peine ai-je franchi le seuil que je m'arrête, pétrifié par la surprise. La môme Danièle git au bas de l'escalier, la tête sur le carrelage du vestibule. Elle a la coquille fêlée et une mare de sang achève de se figer.

Je m'agenouille auprès de la pauvrette et je glisse la main entre ses roberts. Partie sans laisser d'adresse.

J'ai longtemps hésité avant de publier ce document unique, fuligineux et élégiaque qu'est la vie privée de Walter Klozett.

D'abord parce que la caractéristique essentielle d'une vie privée, c'est d'être privée, justement.

Ensuite, parce que cette vie privée-là ne m'appartenant pas, quoi qu'on ait tenté de faire à ce sujet, j'avais des scrupules furonculeux à la rendre publique.

Mais une existence pareille fait partie du patrimoine humain. La cacher équivaudrait à mutiler une société qui a grand besoin de toutes ses ressources pour ne pas trop ressembler à un mur de chiottes.

Et puis, quoi : il faut bien vivre !

Qu'est-ce que tu dis ?

Ah, bon ! Je croyais…

Tu grimpes une dame pute.

T'arrives au septième ciel, fin de section. Et voilà qu'au moment de l'extase, la chère gagneuse entre en transe, et se met à te raconter une tuerie qui s'opère au même instant à 800 bomes de ton plumard.

Pour le coup, tu te crois en pleine science-fiction, non ?

Eh bien, pas du tout, l'artiste.

C'est de la science-friction !

Mais je ne veux pas te faire attendre : ma pute enchantée est déjà à poil.

LES GRANDES ANNEES DE CE SIECLE EN FRANCE

1904 : entente cordiale avec l'Angleterre

1914 : début de la guerre de 14

1918 : fin de la guerre 14-18

1936 : avènement du Front populaire

1939 : guerre au Reich allemand

1945 : fin de la guerre contre le Reich allemand

1958 : le général de Gaulle se rappelle au pouvoir

1962 : fin du conflit algérien

1968 : crise universitaire et sociale en France

1982 : San-Antonio publie « L'ANNEE DE LA MOULE »

Les deux oreilles et la queue, tu le sais, représentent la suprême récompense qu'un jury de corrida accorde à un toréador qui a magistralement scrafé son bestiau.

Dans notre affaire, j'ai obtenu les deux oreilles et la queue. Et tu sais qui me les a accordées ? Monsieur le président de la République royale française !

Juré craché !

Si tu ne me crois pas, t'as qu'à lire… Les deux oreilles et la queue, moi, tu te rends compte ?

Plus quelques jolis culs qui passaient par là, naturellement.

J'interviens après le troisième meurtre, mais la série continue.

Je lâche tout pour m'occuper de la petite histoire au président, seulement, on me bute ces deux souris en pleine partouze.

Quand je pose la question de confiance à l'ignoble Miss Gleendon, un mec lui flanque le coup de griffe du siècle.

Voilà le topo.

Si tu as tout compris, inutile d'acheter ce book.

Mais si des zones obscures subsistent, paye-le-toi-le.

Tu vas pas mourir con toute ta vie.

Attention !

Ceci est un événement !

Le San-Antonio le plus copieux depuis « La Comédie humaine » de Balzac !

Le vacarme que tu entends, en provenance de la rue, c'est la Metrogolvinge et la Paramoule qui se flanquent sur la gueule pour m'acquérir les droits cinégraphiques.

Quand t'auras lu l'œuvre, tu ne dormiras plus avant la prochaine conférence de presse de Canuet.

Tes cellules auront beau sucrer les fraises, jamais tu n'oublieras cette chose magistrale, voire foutrale. En achetant ce book, crois-moi, c'est pas une dépense que tu engages, mais un placement que tu fais.

Si tu laisses ça en héritage à tes chiares, tu pourras clamser la tête haute : y aura eu une trace de ton passage en ce monde.

« A ses débuts, il avait été accompagnant pubien à Lord d'un clochard de la place Maubert. »

Ainsi commence la biographie de ce minuscule et très épisodique personnage qui se nomme Arsène et qui est morpion de service dans ce livre.

Je ne pensais pas, en carambolant la jolie Marie-Maud, que ce facétieux animal allait m'emmener non pas en java mais à Java.

Qu'à cause de lui, j'allais devoir mettre en l'air une quantité de gens peu honorables au demeurant et assister au sacre tragique de Bézaphon II, le sultan de Kelbo Salo !

Comme quoi, il ne faut jamais qu'un morpion sorte de sa réserve.

Si par hasard tu en as un qui la ramène, envoie-le se gratter.

SAN-ANTONIO

Tu prends : un vieux duc cacochyme, une grosse virago hystérique, un couple espagnol aimant les films porno, deux homosexuels amoureux, une oie blanche, deux gangsters (dont l'un est américain), quelques malfrats, pétasses et amaqueurs en tout genre.

Tu introduis San-Antonio et M. Blanc parmi ce beau monde pour qu'ils y foutent la vérole.

T'attends que les armes se taisent. Tu comptes les cadavres. T'éponges le raisiné.

Tu te marres un bon coup. Puis tu ranges ce book dans ta bibliothèque, sur le rayon réservé à tes préférés. T'as tout compris ?

Bon, alors c'est que tu es en progrès.

T'as déjà pris l'Orient-Express, toi ?

Jamais ?

Alors t'as tout raté !

Tu sais qu'il s'en passe des choses dans ce train de rêve ?

Et pas seulement celles que tu crois.

Des choses que t'en reviendras pas.

Je connais des tas de mecs qui n'en sont pas revenus.

Qui n'en reviendront jamais ! Cela dit, la baronne Van Trickhül ne le prend pas à chacun de ses trajets.

En voilà une, je te la recommande !

La Matrone des Sleepinges, je l'appelle.

Au retour, j'ai essayé de compter les macchabées jalonnant sa route ; comme j'avais pas de calculette, j'y ai renoncé.

Mais lorsque t'auras terminé la lecture de cette épopée ferroviaire, tu pourras t'y coller, si ça t'amuse.

Si on te filait dix balles par tête de pipe, t'aurais de quoi prendre l'Orient-Express à ton tour.

Auquel cas tu devrais faire poinçonner ton bifton plutôt que ta tronche !

A TOUS MES LECTEURS !

Qu'ils soient mâles, femelles ou hermaphrodites.

Ce livre est incontournable si vous souhaitez rester dans la grande famille san-antoniaise. Il marque un virage important dans ma carrière.

Si vous avez des amis en voyage aux antipodes (voire même aux propodes), achetez-le-leur, car ils risqueraient de ne plus le trouver à leur retour ; et ce serait affreux pour eux.

S'ils ne vous le remboursaient pas, Dieu vous le rendrait.

D'après certains renseignements que j'ai obtenus, il y a deux basset-hound dans la vie de San-Antonio.

Le premier était une chienne nommée Jezabelle, mais qui s'appellait Belle tout court. Elle est morte pour avoir mangé une taupe empoisonnée.

Le deuxième, c'est moi : Salami.

Malgré mes origines britanniques, je sors d'un élevage italien dirigé par un ancien chef de la Police romaine.

Je dispose de plusieurs particularités dont la principale est de comprendre couramment le langage humain, voire même de le parler pour peu qu'on établisse un code.

Autre singularité de mon personnage : je préfère les femmes aux chiennes, bien que je n'aie pas eu l'occasion d'en consommer à ce jour.

Encore un fait saillant : je ne réponds pas quand on me siffle. Mon hérédité anglaise, sans doute. Au restaurant, j'abomine « la gamelle à Médor » sous la table. Généralement, je prends mon repas assis sur une chaise, en face ds San-A.

J'ai encore beaucoup, beaucoup d'autres choses pas tristes à révéler ; mais je ne vais pas résumer au dos d'une couverture ce que mon connard de maître à raconté en trois cents pages !

Il aurait l'air de quoi ?

Le plus terrifiant bras de fer de ma carrière me met aux prises avec un tyran fou.

Il pleut des morts !

Partout le danger !

D'accord, je baise énormément pour pouvoir conserver le moral, n'empêche que je traverse une zone à hauts risques davantage semée d'embûches que la place de la Concorde.

Là où je vais, si tu veux revoir Paris, faut ouvrir l'œil et serrer les miches.

Seulement moi, tu me connais ?

C'est les poings que je serre et la porte de devant de mon bénard que j'ouvre.

En grand !

C'est bon pour la ventilation de mes aumônières.

Cette série de 13 nouvelles a été écrite à la villa Agnès à La Rochelle (Charente-Maritime), en mai 1938.

Ces nouvelles ont été prépubliées dans la série « Le petit docteur » de la collection Police-Roman avec des illustrations photographiques in texte de novembre 1939 à janvier 1941.

L'ordre des nouvelles à l'intérieur du recueil diffère des prépublications dans la collection Police-Roman.

An ugly duckling as a child, Jodie Bentley had two dreams in life — to be beautiful and rich. She's achieved the first, with a little help from a plastic surgeon, and now she's working hard on the second. Her philosophy on money is simple: you can either earn it or marry it. Marrying is easy, it's getting rid of the husband afterwards that's harder, that takes real skill. But hey, practice makes perfect...

Detective Superintendent Roy Grace is feeling the pressure from his superiors, his previous case is still giving him sleepless nights, there have been major developments with his missing wife Sandy, and an old adversary is back. But worse than all of this, he now believes a Black Widow is operating in his city. One with a venomous mind... and venomous skills. Soon Grace comes to the frightening realization that he may have underestimated just how dangerous this lady is.

Le point de vue des éditeurs

C’est le mois de janvier et un froid glacial s’est emparé de Fjällbacka. Une fille à demi nue, surgie de la forêt enneigée, est percutée par une voiture. Lorsque Patrik Hedström et ses collègues sont prévenus, la jeune fille a déjà été identifiée. Il s’agit de Victoria, portée disparue depuis quatre mois. Son corps présente des blessures qu’aucun accident ne saurait expliquer : ses orbites sont vides, sa langue est coupée et ses tympans percés. Quelqu’un en a fait une poupée humaine. D’autres cas de disparitions dans les environs font redouter que le bourreau n’en soit pas à sa première victime.

De son côté, Erica Falck commence à exhumer une vieille affaire pour son nouveau bouquin. Une femme purge sa peine depuis plus de trente ans pour avoir tué son mari, un ancien dompteur de lions, qui maltraitait leur fille avec sa complicité passive. Mais Erica est persuadée que cette mère de famille porte un secret encore plus sombre. Jonglant entre ses recherches, une maison en perpétuel désordre et des jumeaux qui mettent le concept de l’amour inconditionnel à rude épreuve, elle est loin de se douter que pour certains, l’instinct maternel n’a rien de naturel…

Avec ce neuvième volet de la série Fjällbacka, Camilla Läckberg signe un polar crépusculaire et violent. La reine du noir nordique s’y montre plus indomptable que jamais.

Camilla Läckberg

Née en 1974, Camilla Läckberg est l’auteur d’une série de romans policiers mettant en scène le personnage d’Erica Falck. Ses ouvrages caracolent tous en tête des ventes, en Suède comme à l’étranger. Dans la collection “Actes noirs” ont déjà paru La Princesse des glaces (2008), Le Prédicateur (2009), Le Tailleur de pierre (2009), L’Oiseau de mauvais augure (2010), L’Enfant allemand (2011), La Sirène (2012), Le Gardien de phare (2013) et La Faiseuse d’anges (2014).

Pour Lino, c'était la seule façon de récupérer le magot après la trahison de cette vermine de Maurice. Prendre en otage la mère et les deux sœurs du traître et se cloîtrer avec elles dans cette vieille maison campagnarde. Un combat pathétique et bouffon s'engage alors entre le criminel endurci et les trois provinciales terrorisées.

Dans ce huis clos irrespirable, au cours de scènes lourdes d'angoisse, d'érotisme et de cruauté, l'improbable se produit. Le geôlier, imperceptiblement, semble s'humaniser… « Vous êtes un malheureux, Lino, un infirme moral… En assassinant les autres, c'est vous que vous tuez. Les autres ne font que mourir… vous, vous agonisez. »

« Il ne connaissait pas la musique. Par ailleurs, comme il n'était ni trompettiste dans un jazz nègre, ni pédéraste, ni vedette de music-hall, ni américain, il ne pouvait espérer se lancer dans la littérature avec quelque chance de réussite. »

F. Dard

Dans un petit pavillon confortable de la banlieue parisienne, Jango, personnage débonnaire entouré de sa mère et de son fils Zizi, un gamin farceur, mène une vie bien pépère. Il possède un poisson rouge dans un bocal, un lapin apprivoisé. Il jouit de l'estime de son voisinage, la boulangère lui fait les yeux doux. Tout est banal et tranquille. À un détail près : Jango est tueur à gages… Il s'est constitué une bonne clientèle ; et avec une seringue, une piqûre, hop ! Il fait ensuite disparaitre les cadavres dans une cuve d'acide. Aucune trace, les clients sont contents. Mais un événement insolite vient bouleverser cette belle organisation : l'utilisation d'une rosette de la Légion d'honneur prélevée sur le veston de la dernière victime, un colonel…

Ce roman, dédié à Raymond Rouleau qui avais mis en scène la pièce adaptée par Frédéric Dard du roman de Georges Simenon La Neige était sale, fut écrit aux Mureaux, dans la banlieue parisienne en 1951 et fut édité chez un obscur éditeur, S.E.P. Il ne fut ni diffusé ni distribué. Peu d'exemplaires ont circulé. Il parut ensuite en feuilleton dans une revue humoristique. Néanmoins, le public fut toujours privé de cette œuvre attachante qui, au-delà de ta trame, ajoutée aux personnages totalement extravagants, annonce le délire burlesque des futurs San-Antonio.

« Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? » Ça amuse les Parisiens. Depuis quatre mois, cette phrase accompagne les cercles qui surgissent à la nuit, tracés en bleu sur les trottoirs de la ville. Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent.

Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite « suintent » la cruauté. Il le sait, il le sent : bientôt, de l’anodin saugrenu on passera au tragique.

« Commencez ce livre, vous ne pourrez plus vous l’arracher des mains. Quant à savoir dans quel rayon le classer, peu importe. Vargas est unique en son genre. »

Claire Julliard — Le Nouvel Observateur

« Pour un bon rompol, Fred Vargas a trois règles : d’abord ne pas ennuyer le lecteur, secondo le tenir, et tertio ne pas le trahir. »

Cosmopolitan

Le mardi, il y eut quatre brebis égorgées à Ventebrune, dans les Alpes. Et le jeudi, neuf à Pierrefort.

Un loup solitaire ? Roué, cruel, avec son cul bas sur ses pattes grises ? La Bête du Mercantour.

Mais au village de Saint-Victor-du-Mont, tous n’y croient pas, à la Bête. Ce n’est pas une Bête. C’est un homme. Un loup-garou.

Elle était étendue dans la paille crottée, sur le dos, les bras écartés, la chemise de nuit remontée jusqu’aux genoux. À la gorge, une blessure avait laissé échapper un flot de sang.

À Paris, devant son poste, Jean-Baptiste Adamsberg — le rêveur et « sylvestre » commissaire de L’Homme aux cercles bleus — guette les nouvelles du Mercantour. Il ferme les yeux. Son enfance pyrénéenne, la voix des vieux… Comme des tisons, mon gars, comme des tisons ça fait, les yeux du loup, la nuit.

« Singularité du style et de l’univers littéraire, humour ravageur, subversion du regard. À leur manière, ce sont tous les livres de Fred Vargas, minutieusement inscrits dans la marge, malicieusement rebelles, qui sont sans feu ni lieu. Fred Vargas ou l’art du décalage. »

Michel Abéscat, Le Monde

L’auteur

Fred Vargas est née en 1957, il s’agit là de son nom de plume pour l’écriture de romans policiers. Elle a suivi des études d’histoire, et s’intéresse premièrement à la Préhistoire puis choisit d’orienter son parcours sur le Moyen-Âge.

Fred Vargas a quasiment créé un genre romanesque : le Rompol. Avec 13 romans à son actif, tous parus aux Éditions Viviane Hamy, elle a été primée à plusieurs reprises notamment pour Pars vite et reviens tard qui se voit récompensé du Grand Prix des Lectrices de ELLE en 2002, du Prix des libraires et du Deutscher Krimipreis (Allemagne). Le plus célèbre des commissaires vargassiens, Jean-Baptiste Adamsberg, et son acolyte, Adrien Danglard, constituent les personnages récurrents des ouvrages de l’auteur.

Avec sa petite blouse à fleurs et son air timide, Valentine Vendermot et son histoire de fantômes ne sont pas de taille à mobiliser une brigade parisienne. Pourtant, le commissaire Adamsberg a très envie de s'intéresser à cette chevauchée nocturne dans le bocage normand. Il délègue l'enquête en cours et se rend sur les lieux : Ordebec, son église, son bistrot, son chemin de Bonneval, ses crimes atroces.

Rien ne manque dans cette Armée furieuse […] : le suspense délectable qui ne faiblit pas d'une page à l'autre, la brutalité des relations humaines sublimée par l'utilisation des contes et légendes, […] l'effet cathartique du dénouement et la sensation du lecteur de rentrer d'un long voyage peu banal.

LE NOUVEL OBSERVATEUR

FRED VARGAS, archéologue de métier, a créé le rompol, genre littéraire à part entière, où la narration est empreinte d'humour, de liberté, et de poésie. Ses romans ont fait l’objet d'adaptations cinématographiques et télévisuelles et son œuvre est désormais traduite dans plus de trente pays.

Connaissez-vous l'Alabanie ?

C'est un coquet pays d'Europe du Sud qui a pour principales ressources l'exploitation des cactus et l'aide de la Chine populaire.

Figurez-vous qu'il se passe des choses bizarroïdes à l'ambassade alabanienne de Paris… Mais le gros Bérurier et votre San-Antonio préféré vont sérieusement s'occuper du problème, croyez-moi !

Malheureusement, le révérend Pinaud manque à l'appel et savez-vous pourquoi ? Parce que les Alabaniens lui ont fait la plus terrible, la plus perverse, la plus française des farces… LE COUP DU PÈRE FRANÇOIS !

« La plupart des hommes fabriquent des vivants, moi je fabrique des morts.

Ça va plus vite, et ça impressionne davantage. »

Âmes sensibles, s’abstenir.

L’Ange Noir est tout sauf un marrant. L’Ange Noir est l’ennemi public n° 1. Flics, femmes, cadors du crime : personne ne lui résiste. Et surtout pas la mort. Vivre sans temps mort et jouir sans entraves, telle pourrait être sa devise.

Même quand il s’agit de raconter son épopée, il n’y a pas un chroniqueur qui tienne la distance. Alors il va s’en charger seul. Cet Al Capone moderne n’a décidément pas l’esprit d’équipe. Sans honte, sans peur, et surtout sans filtre, l’Ange Noir prend la parole et déroule le fil de son épopée sanglante.

Premier meurtre à déclarer ? Sa mère — un accident de naissance. Après elle, personne n’y échappe, de Londres à Paris, en passant par Mexico. L’Ange Noir a la gâchette facile, le « beau sexe » pour obsession, et un sale penchant pour l’alcool.

Les originaux de ces confessions publiées en 1952 sous le pseudonyme de l’Ange Noir, réunis ici en un volume, préfigurent, par bien des aspects, l’avènement du légendaire San-Antonio.

Préface d'Alexandre Clément

A partir d'un argument conventionnel, la relation d'une enquête policière sur le meurtre d'un ponte, Hugues Pagan renoue, sur un mode typiquement français et selon une vision bien personnelle, avec certains des grands archétypes du roman noir américain. Par-delà la description exemplaire de la machinerie policière, il raconte l'histoire d'une vengeance et dresse le portrait d'un homme perdu, l'inspecteur principal Schneider, dont la vie est devenue un long suicide.

Plus proche de David Goodis que d'Ed McBain, Hugues Pagan lance le lancinant lamento des vies naufragées dont le blues se répercute à l'infini sur les cercles maléfiques faits de smogs et de volutes de brouillard à contretemps de la ville…

Jean-Pierre Deloux, Polar

Bouleversements politiques, changement de majorité, donc modification dans l'organigramme des flics. Les bons grimpent, les méchants vont au purgatoire. L'inspecteur divisionnaire Rameau connaît la musique : le voilà affecté au service trombones de la sécurité intérieure, tandis que son petit-fils, petit facteur, fabrique des bombes miniaturisées qui tiennent juste dans un stylo à bille de marque « police nationale 1975 ». Le problème, c'est qu'il les oublie un peu partout et qu'elles explosent. De là à voir une vague d'attentats terroristes ou même à soupçonner un complot contre le nouveau chef de l'État, il n'y a qu'un pas…

Avec L'Eau du bocal, paru pour la première fois en 1983 au Fleuve noir, Hugues Pagan s'est livré à une satire explosive des coulisses du pouvoir et de leurs services secrets. Une satire en forme de farce sanglante.

On en revient toujours au même, à des rues, des ports et de la pluie, des coins de porte et des néons sanglants ou blafards, des trottoirs sans fonds, des rafales de steal guitar tirées à la hanche, en balayant, des caniveaux et des pièces semées de détritus et de verre brisé, de lamentos et de shooteuses, un peu de sang et de la boue… Difficile de trouver la lumière. Contes de la mort tranquille et des morgues pleines… Un jour ou l'autre, il s'agit de choisir son camp et de ne plus bouger. J'avais choisi le mien. Un ancien flic. Une machination… Peut-être une vengeance. Et la mort au rendez-vous.

Plus proche de David Goodis que d'Ed McBain, Hugues Pagan lance le lancinant lamento des vies naufragées dont le blues se répercute à l'infini…

Jean-Pierre Deloux, Polar

Assis sur son pliant, une vieille écharpe autour du cou, l’aveugle grattait sa guitare et fredonnait lentement, comme par à-coups : « Oh baby, tu s’ras ma dernière affaire… » Un vieux joueur de blues rugueux, à la voix râpeuse et abîmée. Un homme glissa un billet de dix dans sa poche de poitrine. Plus tard, les doigts habiles n’eurent pas de mal à détecter le micro-point collé sur le papier neuf.

Le laboratoire de traitement, dans un autre pays, n’eut aucune difficulté à agrandir le document. Nom de code « ATLANTA ».

Maintenant qu’il était parvenu à faire bouger Berg, seul dans sa voiture, Château pensa à un autre homme pour qui ce serait aussi la dernière affaire. Tout en roulant vers La Défense, il se demanda : « Combien de fois un homme peut-il trahir avant de se renier lui-même ? »

Terrorisme international, guerre des polices, manipulation géante… Les mœurs de tous ces messieurs ne sont pas belles. Pagan a écrit avec Last Affair un roman hors série, implacablement moderne, très noir et très beau. Pagan, flic authentique, est un véritable écrivain.

Savoir quand on a commencé à glisser, pourquoi ?… Comment on a fini par s'y mettre pour de bon ?… Allez savoir. Comme si on savait jamais au juste le fond des choses et de soi-même. Pour moi, je dirais la nuit de la femme sans tête. Pas vraiment sans tête, du reste, puisqu'elle l'avait bien perdue mais qu'on l'avait retrouvée. On retrouve presque tout lorsqu'on se donne la peine de chercher… De là à dire que c'est réellement ce qu'on cherchait ou que ça fait toujours plaisir, il y a un monde.

Par l'auteur de Tarif de groupe, la lente descente aux enfers d'un flic devant une société dominée par le fric, la corruption de ses collègues, le blues lancinant de la nuit, la mort enfin, cette mort qui, comme certaines femmes et quelques hommes, ne veut pas de ceux qui l'aiment trop.

L'étage des morts vient d'être porté à l'écran sous le titre Diamant 13 par Gilles Beat avec Gérard Depardieu, Olivier Marchal et Asia Argento.

Une bombe vient d’exploser dans Paris… L’explosion est tellement puissante qu’elle fait vibrer tout le quartier. Pendant quelques secondes, il règne un calme inquiétant. Puis viennent les cris, les hurlements, le concert des sirènes et des klaxons… Qui a posé cette bombe ? Et pourquoi ? Inutile de chercher le coupable : il se rend de lui-même à la police.

Seulement voilà : une fois arrêté, il pose encore plus de problèmes…

Nouvelle publiée en 2011 au format électronique. « Les grands moyens » est une sorte de chaînon manquant dans la bibliographie de Lemaitre, une courte enquête de son personnage récurent  : le Commandant Camille Verhœven.

From Publishers Weekly

Starred Review. In her rollicking 13th Stephanie Plum adventure (after Twelve Sharp), bestseller Evanovich is in top, quirky form. Plucky, bumbling New Jersey bounty hunter Plum is reunited with her two-timing lawyer ex-husband, Dickie Orr, while doing a favor for the mysterious, sexy Ranger. But when Dickie disappears from his house leaving behind only bloodstains and bullet holes, Plum becomes the prime suspect in his alleged murder. Determined to clear her name, Plum and her on-again off-again Trenton cop boyfriend, the irresistible Joe Morelli, uncover Dickie's ties to a shady group of men involved in everything from money laundering to drug running. And when Dickie's jilted business partners decide Stephanie holds the key to the $40 million they believe Dickie stole from them, she's in for a wild ride. With the author's usual cast of eccentric side characters-everything from a taxidermist with a penchant for bombs to a grave-robbing tax man-Evanovich proves once again that Stephanie Plum and her entourage are here to stay.

Quand j'ai sonné à la porte d'à côté, je ne savais pas que ce serait M. Blanc qui viendrait m'ouvrir. De même, j'ignorais qu'il était sénégalais et qu'il possédait toutes les qualités requises pour devenir mon ami d'enfance.

Et puis voilà…

Il m'a ouvert et on s'est mis à vivre des trucs comme tu peux pas savoir si tu ne lis pas ce vachement beau livre.

Ça été la fiesta de la castagne, espère !

Et celle des paires, donc !

Inutile de me bricoler la prostate, ma poule : je ne dirai pas de quelles paires il s'agit.

Mais tu vois : faut rencontrer les gens pour comprendre qu'ils vous manquaient.

Exister en compagnie de gens bien élevés est terriblement démoralisant car cela contraint à vivre comme eux pour ne pas ressembler à un peigne-cul.

Ce qu'il faut faire pour accéder aux belles manières est aussi important que ce qu'il convient d'éviter.

Celui qui se mouche dans les rideaux et boit l'eau de son rince-doigts est condamné.

Avec ce book, on va essayer d'acquérir une couche de vernis à séchage instantané. Pour cela, suivez le guide et, pareil à Béru, vous deviendrez des milords !

« Une lettre et un chiffre rédigés hâtivement sur un petit bout de papier :

K 2. Ça pouvait vouloir dire beaucoup de choses… Ça pouvait ne rien signifier du tout… Mais moi je ne crois pas qu'on puisse écrire deux signes, comme ça, sans que quelque chose ne se trame quelque part.

K 2 ?

Une marque de détachant ? Il manque le R. Un morceau de jeu de bataille navale ? Pas sérieux… Le nom du deuxième sommet du monde, le Kapa Due ? Pourquoi pas…

K 2 ?

Ça ne vous dit rien, à vous ?

Moi si… aujourd'hui…

Aujourd'hui… que j'ai rassemblé tous les éléments du puzzle. »

Paris ne s'est pas fait en un jour, et la France ne s'est pas faite toute seule ! Les plaques de nos rues et les socles de nos statues portent les noms des responsables : ça va de la rue Vercingétorix à la rue Charles de Gaulle.

Et pourtant le nom le plus important est absent de nos places, de nos avenues, de nos boulevards et même de nos impasses : celui de Bérurier. Or, ce sont les Bérurier qui ont vraiment fait la France. Avec leurs mains, leur sang et leur sueur.

Avec leur esprit aussi.

Soucieux de réparer cette criante injustice, j'ai essayé de reconstituer leur trajectoire dans le temps.

Comme le langage, l'Histoire se doit de rester vivante ; c'est pourquoi je me suis attaché à en secouer la poussière, à en « plumeauter » les toiles d'araignée, à en dédorer les tranches, les couronnes et les auréoles et à la saupoudrer d'éclats de rire.

Un petit travail de réfection, quoi !

Il m'a permis de constater qu'on nous avait doré l'Histoire de France avec cette même poudre aux yeux qui sert aussi à nous dorer la pilule !

SAN-ANTONIO

« Si un jour on te demande quel est le plus gaulois des San-Antonio, le plus vert, le plus salingue, le plus rabelaisien, le plus scatologique, le plus grivois, le plus too much, réponds sans hésiter que c'est Les cochons sont lâchés. Peut-être parce que c'est le seul ou San-Antonio ne joue aucun rôle, sinon celui du romancier ? Dans ces pages paillardes, Béru et Pinuche sont lancés seuls à l'aventure, afin de dénouer une ahurissante affaire. Mais le pénis « hors paire » de Bérurier sera leur braguette de sourcier.

Grâce à cet appendice exceptionnel, ils franchiront tous les obstacles !

Comment ?

Lis et tais-toi !

L'heure est grave ; l'heure est folle : les cochons sont lâchés ! Retiens ton souffle, ma jolie. Et surtout ne déboucle pas ta ceinture si tu ne veux pas qu'il t'arrive un turbin ! »

Un patron de bistrot portant, dans son arrière-salle, une épée à la taille, surtout au XXème siècle, c'est assez extraordinaire. Mais franchement où ça se corse (chef-lieu Bastia — histoire de fomenter une petite guerre civile), où ça se corse, disais-je, c'est quand l'épée n'est pas à la taille du type, mais à travers la taille…

Je tiens aussi à vous préciser que cette découverte n'est pas faite pour me réjouir, vu que l'épinglé était mon seul contact dans ce foutu bled… Pour lui, le contact a été plutôt rude, et pour moi, il risque de l'être aussi, je le crains, car j'entends déjà mugir, au loin, une sirène de police…

Tu sais qu'il se passe des drôles de choses en Suède ?

Viens-y avec moi, tu verras !

Tu verras ce que t'as encore jamais vu.

Tu verras : des merderies modèles, des partouzes géantes, des mariages d'hommes, que sais-je ?…

Tu crois que c'est à cause du froid que les frangines de là-bas ont le réchaud incandescent, toi ?

Et ce serait les brunes nordiques qui refileraient à Béru ce don de double vue ?

Je le savais déjà voyeur, le Gros.

Pas mal voyou, aussi, dans son genre.

Mais voyant, alors ça, je te jure !

Viens te rendre compte comme les petites Suédoises s'enflamment facilement.

Suffit de savoir les frotter !

Viens, je te dis !

Avez-vous vu un morse jouer du saxophone ? Non ? Moi non plus, à vrai dire, mais je ne désespère pas.

En revanche, je vous jure, mes amis, que j’ai déjà entendu un saxophone jouer du morse. Dans un cabaret ! Au début, je n’y prêtais pas attention, vu que tout mon intérêt était porté sur la ravissante créature assise à mon côté. Moi, vous me connaissez… très enclin à la bagatelle, mais jamais dépourvu du sens du devoir. Si vous pouviez savoir ce qu’il racontait ce saxo, sous ses airs langoureux, vous m’excuseriez d’avoir laissé tomber la fille !

Mais vous n’allez pas tarder à le savoir, fidèles comme je vous connais.

Voici un « San-Antonio » comme vous n'en avez encore jamais vu ! Une parodie débridée de l'érotisme qui, de nos jours, submerge le monde de la littérature et du spectacle. Que vous soyez virils ou impuissants, la lecture de ce livre vous passionera. Jamais San-Antonio n'est allé aussi loin dans la caricature, dans la bouffonnerie, dans la farce, dans « l'hénorme ».

« La Sexualité » est grouillante de personnages démesurés qui appartiennent désormais à la littérature.

Ils voulaient pas que je sorte ce livre.

Ils m'ont dit : « Non ! T'as pas le droit, des choses pareilles, de les mettre sur le marché ! »

« Elles sont épouvantablement affreuses », ils m'ont dit !

« Elles vont leur chanstiquer la pensarde, comme à toi dans le bouquin ! »

« Des lecteurs aussi fidèles, Ça se ménage, ils ont ajouté. Ils ont droit que tu fasses gaffe à leur mental. »

« Rends-les pas fous, Sana ! Ce serait trop injustement injuste ! En tout, y a des limites à pas enfreindre ! »

Ils m'ont dit bien d'autres trucs encore.

M'ont balancé des menaces odieuses, même, je certifie.

Z'ont même demandé au président de la République d'interviendre. Et il l'a fait !

J'ai la lettre, te la montrerai !

Mais moi, plus on veut me dissuader, plus j'obstine. C'est dans mon caractère !

Alors, voilà ce bouquin, intact ! J'y ai pas déplacé une virgule, pas une faute de français !

Un petit conseil ultime : si tu portes un râtelier, ôte-le avant de le lire, car il est désagréable de bouquiner en produisant un bruit de castagnettes !

Des années que j'avais pas revu ce crevard d'Ambroise. Un flic qui avait mis un pied dans le Milieu et l'autre dans la gadoue.

A l'époque, Béru, son beauf par mésalliance, lui avait flanqué la rouste du siècle.

Et puis, voilà que ce tordu réapparaît, toujours en pleine béchamel, avec un cadavre sur le toit de sa bicoque.

On essaie de lui sauver la mise, Berthe et moi, mais quand t'as pas le fion bordé de nouilles, t'as intérêt à te retirer dans une lamasserie du Tibet.

Moi je dis : y a des mecs, leur papa aurait mieux fait d'éternuer dans son mouchoir !

Tu y crois, à la sorcellerie, toi ? Par exemple je t'affirmerais qu'une horde de loups hurlent dans la banlieue parisienne les nuits de pleine lune, tu penserais que je suis givré, non ? Que j'ai la dure-mère trop fibreuse ? Et pourtant je sais un gonzier qui s'est fait claper tout cru dans son plumard, une noye de pleine moon. P't'être que la lune était aussi bourrée que lui, pour la circonstance ? En tout cas, t'aurais même pas pu faire des hamburgers avec ce qui restait de lui !

Moi dans cette histoire de cornediable, j'ai bien failli y laisser mes os, ainsi que la bidoche qui est autour. Tu sais notre vie est fragile, quand on y pense.

L'ambiance de la Foire du Trône, c'est quelque chose d'inoubliable pour un môme. De temps en temps, ça ne fait pas de mal d'aller prendre un bain de jeunesse pour se laver de toute la pourriture quotidienne.

Seulement moi, je ne peux plus faire trois pas sans rencontrer des connaissances : la rançon de la gloire, quoi !

Bien sûr, mon métier m'a amené dans tous les milieux, et je compte des amis dans les sphères les plus hautes.

Pourtant, ce jour-là, je n'ai pas eu affaire au gratin. Et cette furieuse bagarre parmi les joyeux fêtards m'a valu de retrouver ce vieux Carmona !

Et de me plonger dans une des aventures les plus ahurissantes…

Quand on prétend être un grand pêcheur, l'as de la ligne toutes catégories, il ne faut pas dévoiler ses secrets… surtout quand ils sont aussi curieux que ceux du valeureux Bérurier. Devinez avec quoi il appâte, le Gros ? Avec certaines parties des bovins qui constituent toute la différence entre un taureau et un bœuf, si vous voyez ce que je veux dire ?

Et c'est à cause de cette bizarre technique que tout a commencé. Nous étions penchés sur un immense bac d'abats, aux Halles, à la recherche du morceau convoité, quand le père Pinaud qui nous avait accompagnés pousse un léger cri et s'évanouit. Un coup d'œil dans le bac m'avait renseigné…

Ce n'était vraiment pas beau à voir, et ça n'avait jamais appartenu à un Quadrupède !

Il se soulève, prend sa chaise et me l'abat sur le crâne. Aussi fastoche que je viens de vous le dire. Mon bras paralysé par le coup de poêle à frire n'a pas eu la force de se lever pour braquer le soufflant. Je biche le siège en pleine bouille et illico je me trouve inscrit au barreau. Ça se met à toumiquer autour de moi. J'essaie de me cramponner à la table, mais des nèfles ! Je vais à dame. Le couple de petits rentiers tranquilles me saute alors dessus et fait une danse incantatoire sur ma personne.

Quatre jours après cette partie de chasse mémorable qui se solda par une hécatombe, le Vieux me fait appeler dans son burlingue secret. La pièce est triste comme un vieux numéro de la « Revue boursière », et le maître des Services paraît aussi joyeux qu'une catastrophe minière. Il est droit devant son bureau d'acajou lorsque j'entre. Ses poings sont posés à chaque extrémité de son sous-main et son front relié pleine peau de fesse brille à la lumière de son réflecteur.

— « San-Antonio, vous ne devinerez jamais la raison pour laquelle je vous ai mandé… »

Le maquillage de la mémère se craquelle comme une terre trop cuite.

Elle a trois tours de perlouzes sur le goitre, deux suspensions avec éclairage indirect aux étiquettes et une dizaine de bagues qui la font scintiller comme l'autoroute de l'Ouest au soir d'un lundi de Pâques.

Figurez-vous que ce monticule aurifié et horrifiant s'envoie un jules de vingt… carats !

Seulement, ce petit téméraire vient de se faire allonger…, du moins tout le donne à penser…

« Fouette dents de scie », comme dit Bérurier, cet angliciste distingué !

A peine ai-je franchi le seuil que je m'arrête, pétrifié par la surprise. La môme Danièle git au bas de l'escalier, la tête sur le carrelage du vestibule. Elle a la coquille fêlée et une mare de sang achève de se figer.

Je m'agenouille auprès de la pauvrette et je glisse la main entre ses roberts. Partie sans laisser d'adresse.

J'ai longtemps hésité avant de publier ce document unique, fuligineux et élégiaque qu'est la vie privée de Walter Klozett.

D'abord parce que la caractéristique essentielle d'une vie privée, c'est d'être privée, justement.

Ensuite, parce que cette vie privée-là ne m'appartenant pas, quoi qu'on ait tenté de faire à ce sujet, j'avais des scrupules furonculeux à la rendre publique.

Mais une existence pareille fait partie du patrimoine humain. La cacher équivaudrait à mutiler une société qui a grand besoin de toutes ses ressources pour ne pas trop ressembler à un mur de chiottes.

Et puis, quoi : il faut bien vivre !

Qu'est-ce que tu dis ?

Ah, bon ! Je croyais…

Tu grimpes une dame pute.

T'arrives au septième ciel, fin de section. Et voilà qu'au moment de l'extase, la chère gagneuse entre en transe, et se met à te raconter une tuerie qui s'opère au même instant à 800 bomes de ton plumard.

Pour le coup, tu te crois en pleine science-fiction, non ?

Eh bien, pas du tout, l'artiste.

C'est de la science-friction !

Mais je ne veux pas te faire attendre : ma pute enchantée est déjà à poil.

LES GRANDES ANNEES DE CE SIECLE EN FRANCE

1904 : entente cordiale avec l'Angleterre

1914 : début de la guerre de 14

1918 : fin de la guerre 14-18

1936 : avènement du Front populaire

1939 : guerre au Reich allemand

1945 : fin de la guerre contre le Reich allemand

1958 : le général de Gaulle se rappelle au pouvoir

1962 : fin du conflit algérien

1968 : crise universitaire et sociale en France

1982 : San-Antonio publie « L'ANNEE DE LA MOULE »

Les deux oreilles et la queue, tu le sais, représentent la suprême récompense qu'un jury de corrida accorde à un toréador qui a magistralement scrafé son bestiau.

Dans notre affaire, j'ai obtenu les deux oreilles et la queue. Et tu sais qui me les a accordées ? Monsieur le président de la République royale française !

Juré craché !

Si tu ne me crois pas, t'as qu'à lire… Les deux oreilles et la queue, moi, tu te rends compte ?

Plus quelques jolis culs qui passaient par là, naturellement.

J'interviens après le troisième meurtre, mais la série continue.

Je lâche tout pour m'occuper de la petite histoire au président, seulement, on me bute ces deux souris en pleine partouze.

Quand je pose la question de confiance à l'ignoble Miss Gleendon, un mec lui flanque le coup de griffe du siècle.

Voilà le topo.

Si tu as tout compris, inutile d'acheter ce book.

Mais si des zones obscures subsistent, paye-le-toi-le.

Tu vas pas mourir con toute ta vie.

Attention !

Ceci est un événement !

Le San-Antonio le plus copieux depuis « La Comédie humaine » de Balzac !

Le vacarme que tu entends, en provenance de la rue, c'est la Metrogolvinge et la Paramoule qui se flanquent sur la gueule pour m'acquérir les droits cinégraphiques.

Quand t'auras lu l'œuvre, tu ne dormiras plus avant la prochaine conférence de presse de Canuet.

Tes cellules auront beau sucrer les fraises, jamais tu n'oublieras cette chose magistrale, voire foutrale. En achetant ce book, crois-moi, c'est pas une dépense que tu engages, mais un placement que tu fais.

Si tu laisses ça en héritage à tes chiares, tu pourras clamser la tête haute : y aura eu une trace de ton passage en ce monde.

« A ses débuts, il avait été accompagnant pubien à Lord d'un clochard de la place Maubert. »

Ainsi commence la biographie de ce minuscule et très épisodique personnage qui se nomme Arsène et qui est morpion de service dans ce livre.

Je ne pensais pas, en carambolant la jolie Marie-Maud, que ce facétieux animal allait m'emmener non pas en java mais à Java.

Qu'à cause de lui, j'allais devoir mettre en l'air une quantité de gens peu honorables au demeurant et assister au sacre tragique de Bézaphon II, le sultan de Kelbo Salo !

Comme quoi, il ne faut jamais qu'un morpion sorte de sa réserve.

Si par hasard tu en as un qui la ramène, envoie-le se gratter.

SAN-ANTONIO

Tu prends : un vieux duc cacochyme, une grosse virago hystérique, un couple espagnol aimant les films porno, deux homosexuels amoureux, une oie blanche, deux gangsters (dont l'un est américain), quelques malfrats, pétasses et amaqueurs en tout genre.

Tu introduis San-Antonio et M. Blanc parmi ce beau monde pour qu'ils y foutent la vérole.

T'attends que les armes se taisent. Tu comptes les cadavres. T'éponges le raisiné.

Tu te marres un bon coup. Puis tu ranges ce book dans ta bibliothèque, sur le rayon réservé à tes préférés. T'as tout compris ?

Bon, alors c'est que tu es en progrès.

T'as déjà pris l'Orient-Express, toi ?

Jamais ?

Alors t'as tout raté !

Tu sais qu'il s'en passe des choses dans ce train de rêve ?

Et pas seulement celles que tu crois.

Des choses que t'en reviendras pas.

Je connais des tas de mecs qui n'en sont pas revenus.

Qui n'en reviendront jamais ! Cela dit, la baronne Van Trickhül ne le prend pas à chacun de ses trajets.

En voilà une, je te la recommande !

La Matrone des Sleepinges, je l'appelle.

Au retour, j'ai essayé de compter les macchabées jalonnant sa route ; comme j'avais pas de calculette, j'y ai renoncé.

Mais lorsque t'auras terminé la lecture de cette épopée ferroviaire, tu pourras t'y coller, si ça t'amuse.

Si on te filait dix balles par tête de pipe, t'aurais de quoi prendre l'Orient-Express à ton tour.

Auquel cas tu devrais faire poinçonner ton bifton plutôt que ta tronche !

A TOUS MES LECTEURS !

Qu'ils soient mâles, femelles ou hermaphrodites.

Ce livre est incontournable si vous souhaitez rester dans la grande famille san-antoniaise. Il marque un virage important dans ma carrière.

Si vous avez des amis en voyage aux antipodes (voire même aux propodes), achetez-le-leur, car ils risqueraient de ne plus le trouver à leur retour ; et ce serait affreux pour eux.

S'ils ne vous le remboursaient pas, Dieu vous le rendrait.

D'après certains renseignements que j'ai obtenus, il y a deux basset-hound dans la vie de San-Antonio.

Le premier était une chienne nommée Jezabelle, mais qui s'appellait Belle tout court. Elle est morte pour avoir mangé une taupe empoisonnée.

Le deuxième, c'est moi : Salami.

Malgré mes origines britanniques, je sors d'un élevage italien dirigé par un ancien chef de la Police romaine.

Je dispose de plusieurs particularités dont la principale est de comprendre couramment le langage humain, voire même de le parler pour peu qu'on établisse un code.

Autre singularité de mon personnage : je préfère les femmes aux chiennes, bien que je n'aie pas eu l'occasion d'en consommer à ce jour.

Encore un fait saillant : je ne réponds pas quand on me siffle. Mon hérédité anglaise, sans doute. Au restaurant, j'abomine « la gamelle à Médor » sous la table. Généralement, je prends mon repas assis sur une chaise, en face ds San-A.

J'ai encore beaucoup, beaucoup d'autres choses pas tristes à révéler ; mais je ne vais pas résumer au dos d'une couverture ce que mon connard de maître à raconté en trois cents pages !

Il aurait l'air de quoi ?

Le plus terrifiant bras de fer de ma carrière me met aux prises avec un tyran fou.

Il pleut des morts !

Partout le danger !

D'accord, je baise énormément pour pouvoir conserver le moral, n'empêche que je traverse une zone à hauts risques davantage semée d'embûches que la place de la Concorde.

Là où je vais, si tu veux revoir Paris, faut ouvrir l'œil et serrer les miches.

Seulement moi, tu me connais ?

C'est les poings que je serre et la porte de devant de mon bénard que j'ouvre.

En grand !

C'est bon pour la ventilation de mes aumônières.

« Si les vieilles dames se mettent à buter les jeunots, si les doyens du troisième âge se shootent comme des collégiens, si les commissaires divisionnaires enseignent le vol à la tire à leurs petits-enfants, et si on prétend que tout ça c'est ma faute, moi, je pose la question : où va-t-on ? »

Ainsi s'interroge Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel, payé pour endosser nos erreurs à tous, frère de famille élevant les innombrables enfants de sa mère, cœur extensible abritant chez lui les vieillards les plus drogués de la capitale, amant fidèle, ami infaillible, maître affectueux d'un chien épileptique, Benjamin Malaussène, l'innocence même (« l'innocence m'aime ») et pourtant… pourtant, le coupable idéal pour tous les flics de la capitale.

« „L'amour, Malaussène, je vous propose l'amour !“ L'amour ? J'ai Julie, j'ai Louna, j'ai Thérèse, j'ai Clara, Verdun, le Petit et Jérémy. J'ai Julius et j'ai Belleville…

„Entendons-nous bien, mon petit, je ne vous propose pas la botte ; c'est l'amour avec un grand A que je vous offre : tout l'amour du monde !“

Aussi incroyable que cela puisse paraître, j'ai accepté. J'ai eu tort. »

Transformé en objet d'adoration universelle par la reine Zabo, éditeur de génie, Benjamin Malaussène va payer au prix fort toutes les passions déchaînées par la parution d'un best-seller dont il est censé être l'auteur.

Vol de manuscrit, vengeance, passion de l'écriture, frénésie des lecteurs, ébullition éditoriale, délires publicitaires, La petite marchande de prose est un feu d'artifice tiré à la gloire du roman. De tous les romans.

Karen Holt est agent d'un service de renseignements très particulier.

Benjamin Horwood est un universitaire qui ne sait plus où il en est.

Elle enquête sur une spectaculaire série de vols d'objets historiques à travers le monde. Lui passe ses vacances en France sur les traces d'un amour perdu. Lorsque le vénérable historien qui aidait Karen à traquer les voleurs hors norme meurt dans d'étranges circonstances, elle n'a d'autre choix que de recruter Ben, quitte à l'obliger.

Ce qu'ils vont vivre va les bouleverser.

Ce qu'ils vont découvrir va les fasciner.

Ce qu'ils vont affronter peut facilement les détruire…

Avec ce nouveau roman, Gilles Legardinier allie pour la première fois tous les talents qui ont fait de lui un exceptionnel auteur de best-sellers. Aventure, intrigue fascinante et humour nous entraînent aux confins des mystères de la science et de l'Histoire.

Ma plus jeune sœur Verdun est née toute hurlante dans La Fée Carabine, mon neveu C’Est Un Ange est né orphelin dans La petite marchande de prose, mon fils Monsieur Malaussène est né de deux mères dans le roman qui porte son nom, ma nièce Maracuja est née de deux pères dans Aux fruits de la passion. Les voici adultes dans un monde on ne peut plus explosif, où ça mitraille à tout va, où l’on kidnappe l’affairiste Georges Lapietà, où Police et Justice marchent la main dans la main sans perdre une occasion de se faire des croche-pieds, où la Reine Zabo, éditrice avisée, règne sur un cheptel d’écrivains addicts à la vérité vraie quand tout le monde ment à tout le monde.

Tout le monde sauf moi, bien sûr. Moi, pour ne pas changer, je morfle.

Benjamin Malaussène

« Il ne connaissait pas la musique. Par ailleurs, comme il n'était ni trompettiste dans un jazz nègre, ni pédéraste, ni vedette de music-hall, ni américain, il ne pouvait espérer se lancer dans la littérature avec quelque chance de réussite. »

F. Dard

Dans un petit pavillon confortable de la banlieue parisienne, Jango, personnage débonnaire entouré de sa mère et de son fils Zizi, un gamin farceur, mène une vie bien pépère. Il possède un poisson rouge dans un bocal, un lapin apprivoisé. Il jouit de l'estime de son voisinage, la boulangère lui fait les yeux doux. Tout est banal et tranquille. À un détail près : Jango est tueur à gages… Il s'est constitué une bonne clientèle ; et avec une seringue, une piqûre, hop ! Il fait ensuite disparaitre les cadavres dans une cuve d'acide. Aucune trace, les clients sont contents. Mais un événement insolite vient bouleverser cette belle organisation : l'utilisation d'une rosette de la Légion d'honneur prélevée sur le veston de la dernière victime, un colonel…

Ce roman, dédié à Raymond Rouleau qui avais mis en scène la pièce adaptée par Frédéric Dard du roman de Georges Simenon La Neige était sale, fut écrit aux Mureaux, dans la banlieue parisienne en 1951 et fut édité chez un obscur éditeur, S.E.P. Il ne fut ni diffusé ni distribué. Peu d'exemplaires ont circulé. Il parut ensuite en feuilleton dans une revue humoristique. Néanmoins, le public fut toujours privé de cette œuvre attachante qui, au-delà de ta trame, ajoutée aux personnages totalement extravagants, annonce le délire burlesque des futurs San-Antonio.

Connaissez-vous l'Alabanie ?

C'est un coquet pays d'Europe du Sud qui a pour principales ressources l'exploitation des cactus et l'aide de la Chine populaire.

Figurez-vous qu'il se passe des choses bizarroïdes à l'ambassade alabanienne de Paris… Mais le gros Bérurier et votre San-Antonio préféré vont sérieusement s'occuper du problème, croyez-moi !

Malheureusement, le révérend Pinaud manque à l'appel et savez-vous pourquoi ? Parce que les Alabaniens lui ont fait la plus terrible, la plus perverse, la plus française des farces… LE COUP DU PÈRE FRANÇOIS !

Ne le cherchez pas trop sur la carte, encore que sur l’océan Pacifique vous avez quelques chances. Mais pacifiques, les Malotrus ? Parlons-en, hein ! Surtout lorsque Béru vient semer la panique et fomenter des révolutions dans un pays vraiment pas comme les autres. Heureusement qu’il a un gros ticket avec la Reine, ce qui doit lui porter bonheur, car il a rudement besoin de veine.

Et moi, donc !

Deux condamnations à mort dans la même journée pour chacun de nous, ça commence à bien faire.

On ne sait plus où donner de la tête…

Ne le cherchez pas trop sur la carte, encore que sur l’océan Pacifique vous avez quelques chances. Mais pacifiques, les Malotrus ? Parlons-en, hein ! Surtout lorsque Béru vient semer la panique et fomenter des révolutions dans un pays vraiment pas comme les autres. Heureusement qu’il a un gros ticket avec la Reine, ce qui doit lui porter bonheur, car il a rudement besoin de veine.

Et moi, donc !

Deux condamnations à mort dans la même journée pour chacun de nous, ça commence à bien faire.

On ne sait plus où donner de la tête…

Mosca, 1876: in un parco affollato, un giovane si spara davanti agli occhi di una ragazza che poco prima gli aveva rifiutato un bacio. И solo il primo di un'inquietante catena di suicidi apparentemente inspiegabili. Dietro quei gesti tanto assurdi si nasconde forse un intrigo internazionale, ordito al di fuori della madre Russia? A indagare sul caso и Erast Fandorin, investigatore alle prime armi pieno di entusiasmo e acume. La pista che segue lo condurrа ai quattro angoli della Terra, in una serie di avventure rocambolesche che approderanno a una veritа sconvolgente e imprevedibile. Con Fandorin nasce una indimenticabile figura di detective in grado di rivaleggiare con «classici» quali Poirot, Sherlock Holmes e Montalbano.

Fin de l’année 1761 : la guerre de Sept Ans prend une tournure de plus en plus désastreuse, l’expulsion des jésuites est en discussion et la marquise de Pompadour vit ses derniers temps de faveur. Nous retrouvons Nicolas Le Floch à la première des Paladins de Rameau à l’Opéra, à laquelle assiste Madame Adélaïde, une des filles de Louis XV. Durant la représentation, le comte et la comtesse de Ruissec, qui accompagnaient la princesse, sont informés du suicide de leur fils, et Nicolas suit son maître Sartine jusqu’à l’hôtel des malheureux parents, où il va faire de bien curieuses constatations. Nicolas découvre bientôt que ces meurtres paraissent liés à un complot jésuite. Mais ne s’agit-il pas là de fausses apparences, d’une manipulation compliquée des divers partis qui s’affrontent secrètement à la Cour ?

« Les aventures de ce nouveau limier se distinguent par leurs qualités littéraires et la singularité du personnage et de son siècle. »

Télé Journal

Les précédents succès de Nicolas Le Floch, protégé du lieutenant de police Sartine, agacent. On veut le mettre à l’écart. Mais, alors que Paris célèbre le mariage du dauphin par un feu d’artifice sur la place Louis-XV, c’est la catastrophe : des carrosses renversés, des centaines de victimes écrasées... Notre tout jeune commissaire de police au Châtelet reprend du service. Au milieu des cadavres, une jeune femme tient serrée dans sa main une perle noire. Est-elle morte étouffée... ou étranglée ?

« Sur fond de reconstitution historique impeccable, et dans un style qui évoque sans la pasticher la littérature du XVIII^e siècle, Jean-François Parot multiplie les clins d’œil à la situation contemporaine. »

Gérard Meudal, Le Monde

Un horrible grito rompe el silencio de la apacible aldea de Araglin, durante una plácida noche del año 666 d. C. Poco después es hallado el cadáver de Eber, el jefe del poblado, y junto a él, Móen, un joven sordomudo y ciego que sostiene un puñal ensangrentado. No parece haber lugar para la duda, pero es sumamente difícil explicar los motivos que hayan podido llevar a Móen a asesinar a su más fiable protector.

La presencia de sor Fidelma en el juicio parece una simple formalidad, pero desde el mismo momento en que se pone a estudiar el caso las dudas empiezan a asaltarla y la búsqueda del móvil que ha desencadenado el asesinato de un hombre conocido por su generosidad, acaba por convertirse en una obsesión para la monja detective y en uno de los casos más difíciles a los que jamás se haya enfrentado.

A la ya conocida solvencia de Tremayne en la reproducción de una época enigmática como lo es la Irlanda del siglo VII, se añade en esta ocasión la mejor trama detectivesca que haya construido hasta la fecha.

Au XXVI^e siècle de notre ère… Dan Sylveste est le seul homme qui soit jamais revenu sain et sauf d’un Voile, une enclave de l’espace environnée de forces gravifiques mortelles. Obéissant à une intuition, il lance une mission d’exploration vers un monde mort : Resurgam.

La découverte d’une fabuleuse cité enfouie suscite plus de questions qu’elle n’en résout : Sylveste, qui est archéologue, déchiffre l’histoire des Amarantins, des êtres mi-hommes, mi-oiseaux. Une tribu renégate avait quitté Resurgam pour partir dans les étoiles et, peu après son retour, un mystérieux Evénement avait provoqué l’anéantissement de toute vie à la surface de la planète. Ce cataclysme, les Amarantins l’avaient anticipé… Et s’ils l’avaient eux-mêmes provoqué ?

C’est alors que l’équipage d’un gigantesque vaisseau interstellaire décrépit, le gobe-lumen Spleen de l’Infini, vient chercher Sylveste, dans l’espoir que son père, Calvin, sauvegardé après sa mort sous forme de simulation numérique, pourra « réparer » le capitaine, un « chimérique », ou cyborg, plongé en cryothermie afin de ralentir la Pourriture Fondante qui provoque chez lui des mutations monstrueuses. Mais les membres de l’équipage du Spleen de l’Infini ont chacun des intentions cachées...

En 1761, le jeune Nicolas Le Floch quitte sa Bretagne natale pour entrer au service de M. de Sartine, chef des affaires secrètes de Louis XV. Devenu l'un des espions du lieutenant général de police, Nicolas va vite découvrir la cruauté des hommes et la brutalité des complots : à Paris, dans le monde du crime, tout tourne autour du jeu, de la débauche et du vol qui communiquent par d'innombrables labyrinthes. Son premier meurtre le plonge au cœur des perversités de la capitale : un commissaire corrompu, une épouse ex-pensionnaire d'une maison de plaisir, un cadavre rue des Blanc-Manteaux, un bourreau médecin légiste à la morgue de la Basse-Geôle...

Et si tout cela le conduisait trop près du roi et de Mme de Pompadour ?

Une enquête qui fait revivre le Paris du XVIIIe siècle, son atmosphère, ses rues, ses passants, ses rites, ses crimes et ses mystères.

La Dormeuse de Naples est un tableau mythique dans l’histoire de la peinture. Considéré comme un chef-d’œuvre d’Ingres, il a disparu. Personne ne sait ce qu’il est devenu après la chute de Murât et le retour des Bourbons à Naples. Au même format que la célèbre Odalisque, il montrait une femme nue, blonde européenne qui répondait à la brune orientale du Louvre.

Dans le Paris des années romantiques, devant la baie de Naples ou dans les paysages de la campagne romaine, les peintres, fascinés par cette histoire, cherchent la Dormeuse. Qui était le modèle ? Caroline Bonaparte, la femme du roi de Naples ? Ou bien une passante miséreuse, rencontrée au hasard des rues, et qui devint une véritable obsession pour Ingres ? Camille Corot a-t-il véritablement vu le tableau, et en fut-il si bouleversé qu’il se jura de ne pas disparaître sans avoir revu « le nu le plus nu qui se puisse. La réalité même » ? Et qu’est devenue la toile ? Etait-elle dans l’atelier de Géricault, comme un ami du peintre l’affirme, et le fameux tableau du Derby D’Epsom fut-il peint par-dessus La Dormeuse ?

L’énigme de la Dormeuse permet à Adrien Goetz de faire revivre trois artistes illustres — Ingres, Corot et Géricault —, mêlant avec talent l’histoire de l’art à la littérature.

Adrien Goetz est maître de conférence en histoire de l’art à L’Université Paris-IV-Sorbonne. Après un premier roman remarqué, Webcam, dont le héros était un créateur contemporain imaginaire, il fait ici revivre trois flamboyantes figures d’artistes du XIX^e siècle.

Quand j'ai sonné à la porte d'à côté, je ne savais pas que ce serait M. Blanc qui viendrait m'ouvrir. De même, j'ignorais qu'il était sénégalais et qu'il possédait toutes les qualités requises pour devenir mon ami d'enfance.

Et puis voilà…

Il m'a ouvert et on s'est mis à vivre des trucs comme tu peux pas savoir si tu ne lis pas ce vachement beau livre.

Ça été la fiesta de la castagne, espère !

Et celle des paires, donc !

Inutile de me bricoler la prostate, ma poule : je ne dirai pas de quelles paires il s'agit.

Mais tu vois : faut rencontrer les gens pour comprendre qu'ils vous manquaient.

Fortune faite en Afrique du Sud, Richard Hannay revient à Londres pour goûter pleinement une vie d'oisiveté. Ses plans sont boulersés par l'assassinat d'un homme dans son appartement. Le voici mêlé à une histoire d'espionnage, nous sommes à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

« Une lettre et un chiffre rédigés hâtivement sur un petit bout de papier :

K 2. Ça pouvait vouloir dire beaucoup de choses… Ça pouvait ne rien signifier du tout… Mais moi je ne crois pas qu'on puisse écrire deux signes, comme ça, sans que quelque chose ne se trame quelque part.

K 2 ?

Une marque de détachant ? Il manque le R. Un morceau de jeu de bataille navale ? Pas sérieux… Le nom du deuxième sommet du monde, le Kapa Due ? Pourquoi pas…

K 2 ?

Ça ne vous dit rien, à vous ?

Moi si… aujourd'hui…

Aujourd'hui… que j'ai rassemblé tous les éléments du puzzle. »

Hong-Kong est encore sous domination britannique lorsque Max, l’ordinateur surpuissant de la CIA publie un message extrêmement inquiétant : Action – Danger immédiat. Or, dans quelques jours, le porte-avions Coral Sea le plus grand bâtiment de la 7ème flotte, doit accoster à Hong-Kong.

Existe-t-il un rapport entre ce fait et le message alarmant de Max ? C’est précisément pour le savoir que la CIA expédie SAS dans la colonie anglaise.

Hong-Kong signifie en Chinois, Havre Paisible. Pas si paisible que cela à en croire Max, d’autant que l’endroit semble être surtout devenu le paradis des poseurs de bombes… Même les fillettes y transportent des explosifs ! Peu avant l’arrivée de Malko, l’avion qui transportait son principal informateur a explosé en vol. Où se trouve-t-il à présent ?

Est-il parmi les morts ou parmi les quelques rares survivants ? C’est en tentant de répondre à cette question que Malko fait une bien singulière rencontre : si Cheng Chang est réellement mort, il laisse derrière lui non pas une mais trois veuves affligées… Logiquement, au moins deux de ces éplorées mentent effrontément. Mais lesquelles ? Et jusqu’à quel point peuvent-elles s’avérer inquiétantes ?

« Si un jour on te demande quel est le plus gaulois des San-Antonio, le plus vert, le plus salingue, le plus rabelaisien, le plus scatologique, le plus grivois, le plus too much, réponds sans hésiter que c'est Les cochons sont lâchés. Peut-être parce que c'est le seul ou San-Antonio ne joue aucun rôle, sinon celui du romancier ? Dans ces pages paillardes, Béru et Pinuche sont lancés seuls à l'aventure, afin de dénouer une ahurissante affaire. Mais le pénis « hors paire » de Bérurier sera leur braguette de sourcier.

Grâce à cet appendice exceptionnel, ils franchiront tous les obstacles !

Comment ?

Lis et tais-toi !

L'heure est grave ; l'heure est folle : les cochons sont lâchés ! Retiens ton souffle, ma jolie. Et surtout ne déboucle pas ta ceinture si tu ne veux pas qu'il t'arrive un turbin ! »

Un patron de bistrot portant, dans son arrière-salle, une épée à la taille, surtout au XXème siècle, c'est assez extraordinaire. Mais franchement où ça se corse (chef-lieu Bastia — histoire de fomenter une petite guerre civile), où ça se corse, disais-je, c'est quand l'épée n'est pas à la taille du type, mais à travers la taille…

Je tiens aussi à vous préciser que cette découverte n'est pas faite pour me réjouir, vu que l'épinglé était mon seul contact dans ce foutu bled… Pour lui, le contact a été plutôt rude, et pour moi, il risque de l'être aussi, je le crains, car j'entends déjà mugir, au loin, une sirène de police…

Tu sais qu'il se passe des drôles de choses en Suède ?

Viens-y avec moi, tu verras !

Tu verras ce que t'as encore jamais vu.

Tu verras : des merderies modèles, des partouzes géantes, des mariages d'hommes, que sais-je ?…

Tu crois que c'est à cause du froid que les frangines de là-bas ont le réchaud incandescent, toi ?

Et ce serait les brunes nordiques qui refileraient à Béru ce don de double vue ?

Je le savais déjà voyeur, le Gros.

Pas mal voyou, aussi, dans son genre.

Mais voyant, alors ça, je te jure !

Viens te rendre compte comme les petites Suédoises s'enflamment facilement.

Suffit de savoir les frotter !

Viens, je te dis !

Avez-vous vu un morse jouer du saxophone ? Non ? Moi non plus, à vrai dire, mais je ne désespère pas.

En revanche, je vous jure, mes amis, que j’ai déjà entendu un saxophone jouer du morse. Dans un cabaret ! Au début, je n’y prêtais pas attention, vu que tout mon intérêt était porté sur la ravissante créature assise à mon côté. Moi, vous me connaissez… très enclin à la bagatelle, mais jamais dépourvu du sens du devoir. Si vous pouviez savoir ce qu’il racontait ce saxo, sous ses airs langoureux, vous m’excuseriez d’avoir laissé tomber la fille !

Mais vous n’allez pas tarder à le savoir, fidèles comme je vous connais.

James Bond, Ian Fleming’s master spy, has returned, and He’s better than ever. Miss Moneypenny thinks so, and so soon will Lavender Peacock, the beautiful ward of the Laird of Mulcaldy. Political restraints are squeezing the department — but M still turns to his top agent when the country needs a trouble shooter. And one of those moments has arrived with an ominous meeting between an international terrorist and the top nuclear physicist, Anton Murik, Laird of Mulcaldy. Only James Bond can challenge a dangerously deranged opponent bent on the destruction of the Western World in a nuclear holocaust…

The armistice has been all but signed. The Cold War is over. The world has no further use for spies. Or so it would seem.

Fortunately, Devereaux — the spy they call November — knows better. Even now, he finds himself and his implacable nemesis locked in a deadly battle. The backdrop is the secret war of terrorism waged by an insidious mastermind combining the bloodiest back-alley tactics of Irish republicanism with the sleek financial machinations of Wall Street. The stakes are deeply personal, for an assassin has struck at Rita Macklin, the journalist who loves the November Man. Now Devereaux has but a single goal: kill Henry McGee, before he can strike again.

Voici un « San-Antonio » comme vous n'en avez encore jamais vu ! Une parodie débridée de l'érotisme qui, de nos jours, submerge le monde de la littérature et du spectacle. Que vous soyez virils ou impuissants, la lecture de ce livre vous passionera. Jamais San-Antonio n'est allé aussi loin dans la caricature, dans la bouffonnerie, dans la farce, dans « l'hénorme ».

« La Sexualité » est grouillante de personnages démesurés qui appartiennent désormais à la littérature.

Ils voulaient pas que je sorte ce livre.

Ils m'ont dit : « Non ! T'as pas le droit, des choses pareilles, de les mettre sur le marché ! »

« Elles sont épouvantablement affreuses », ils m'ont dit !

« Elles vont leur chanstiquer la pensarde, comme à toi dans le bouquin ! »

« Des lecteurs aussi fidèles, Ça se ménage, ils ont ajouté. Ils ont droit que tu fasses gaffe à leur mental. »

« Rends-les pas fous, Sana ! Ce serait trop injustement injuste ! En tout, y a des limites à pas enfreindre ! »

Ils m'ont dit bien d'autres trucs encore.

M'ont balancé des menaces odieuses, même, je certifie.

Z'ont même demandé au président de la République d'interviendre. Et il l'a fait !

J'ai la lettre, te la montrerai !

Mais moi, plus on veut me dissuader, plus j'obstine. C'est dans mon caractère !

Alors, voilà ce bouquin, intact ! J'y ai pas déplacé une virgule, pas une faute de français !

Un petit conseil ultime : si tu portes un râtelier, ôte-le avant de le lire, car il est désagréable de bouquiner en produisant un bruit de castagnettes !

Des années que j'avais pas revu ce crevard d'Ambroise. Un flic qui avait mis un pied dans le Milieu et l'autre dans la gadoue.

A l'époque, Béru, son beauf par mésalliance, lui avait flanqué la rouste du siècle.

Et puis, voilà que ce tordu réapparaît, toujours en pleine béchamel, avec un cadavre sur le toit de sa bicoque.

On essaie de lui sauver la mise, Berthe et moi, mais quand t'as pas le fion bordé de nouilles, t'as intérêt à te retirer dans une lamasserie du Tibet.

Moi je dis : y a des mecs, leur papa aurait mieux fait d'éternuer dans son mouchoir !

Tu y crois, à la sorcellerie, toi ? Par exemple je t'affirmerais qu'une horde de loups hurlent dans la banlieue parisienne les nuits de pleine lune, tu penserais que je suis givré, non ? Que j'ai la dure-mère trop fibreuse ? Et pourtant je sais un gonzier qui s'est fait claper tout cru dans son plumard, une noye de pleine moon. P't'être que la lune était aussi bourrée que lui, pour la circonstance ? En tout cas, t'aurais même pas pu faire des hamburgers avec ce qui restait de lui !

Moi dans cette histoire de cornediable, j'ai bien failli y laisser mes os, ainsi que la bidoche qui est autour. Tu sais notre vie est fragile, quand on y pense.

L'ambiance de la Foire du Trône, c'est quelque chose d'inoubliable pour un môme. De temps en temps, ça ne fait pas de mal d'aller prendre un bain de jeunesse pour se laver de toute la pourriture quotidienne.

Seulement moi, je ne peux plus faire trois pas sans rencontrer des connaissances : la rançon de la gloire, quoi !

Bien sûr, mon métier m'a amené dans tous les milieux, et je compte des amis dans les sphères les plus hautes.

Pourtant, ce jour-là, je n'ai pas eu affaire au gratin. Et cette furieuse bagarre parmi les joyeux fêtards m'a valu de retrouver ce vieux Carmona !

Et de me plonger dans une des aventures les plus ahurissantes…

Son Altesse Sérénissime Malko Linge, agent non-officiel de la CIA et vrai prince, est chargé de récupérer à Copenhague un transfuge d’Allemagne de l’Est. Travail a priori tranquille pour lui qui se remet à peine de graves blessures. Mais il n’est pas le seul à vouloir le trouver, ce transfuge...

Malko n’osait plus bouger, même d’un millimètre. L’explosion pouvait se produire s’il tendait encore plus le fil. Mais la première tension pouvait aussi avoir été le système d’armement de la machine infernale, se déclenchant alors si on relâchait le fil…

Dans les deux cas, il était cloué au sol.

Quand on prétend être un grand pêcheur, l'as de la ligne toutes catégories, il ne faut pas dévoiler ses secrets… surtout quand ils sont aussi curieux que ceux du valeureux Bérurier. Devinez avec quoi il appâte, le Gros ? Avec certaines parties des bovins qui constituent toute la différence entre un taureau et un bœuf, si vous voyez ce que je veux dire ?

Et c'est à cause de cette bizarre technique que tout a commencé. Nous étions penchés sur un immense bac d'abats, aux Halles, à la recherche du morceau convoité, quand le père Pinaud qui nous avait accompagnés pousse un léger cri et s'évanouit. Un coup d'œil dans le bac m'avait renseigné…

Ce n'était vraiment pas beau à voir, et ça n'avait jamais appartenu à un Quadrupède !

Il se soulève, prend sa chaise et me l'abat sur le crâne. Aussi fastoche que je viens de vous le dire. Mon bras paralysé par le coup de poêle à frire n'a pas eu la force de se lever pour braquer le soufflant. Je biche le siège en pleine bouille et illico je me trouve inscrit au barreau. Ça se met à toumiquer autour de moi. J'essaie de me cramponner à la table, mais des nèfles ! Je vais à dame. Le couple de petits rentiers tranquilles me saute alors dessus et fait une danse incantatoire sur ma personne.

Quatre jours après cette partie de chasse mémorable qui se solda par une hécatombe, le Vieux me fait appeler dans son burlingue secret. La pièce est triste comme un vieux numéro de la « Revue boursière », et le maître des Services paraît aussi joyeux qu'une catastrophe minière. Il est droit devant son bureau d'acajou lorsque j'entre. Ses poings sont posés à chaque extrémité de son sous-main et son front relié pleine peau de fesse brille à la lumière de son réflecteur.

— « San-Antonio, vous ne devinerez jamais la raison pour laquelle je vous ai mandé… »

Le maquillage de la mémère se craquelle comme une terre trop cuite.

Elle a trois tours de perlouzes sur le goitre, deux suspensions avec éclairage indirect aux étiquettes et une dizaine de bagues qui la font scintiller comme l'autoroute de l'Ouest au soir d'un lundi de Pâques.

Figurez-vous que ce monticule aurifié et horrifiant s'envoie un jules de vingt… carats !

Seulement, ce petit téméraire vient de se faire allonger…, du moins tout le donne à penser…

« Fouette dents de scie », comme dit Bérurier, cet angliciste distingué !

A peine ai-je franchi le seuil que je m'arrête, pétrifié par la surprise. La môme Danièle git au bas de l'escalier, la tête sur le carrelage du vestibule. Elle a la coquille fêlée et une mare de sang achève de se figer.

Je m'agenouille auprès de la pauvrette et je glisse la main entre ses roberts. Partie sans laisser d'adresse.

J'ai longtemps hésité avant de publier ce document unique, fuligineux et élégiaque qu'est la vie privée de Walter Klozett.

D'abord parce que la caractéristique essentielle d'une vie privée, c'est d'être privée, justement.

Ensuite, parce que cette vie privée-là ne m'appartenant pas, quoi qu'on ait tenté de faire à ce sujet, j'avais des scrupules furonculeux à la rendre publique.

Mais une existence pareille fait partie du patrimoine humain. La cacher équivaudrait à mutiler une société qui a grand besoin de toutes ses ressources pour ne pas trop ressembler à un mur de chiottes.

Et puis, quoi : il faut bien vivre !

Qu'est-ce que tu dis ?

Ah, bon ! Je croyais…

Tu grimpes une dame pute.

T'arrives au septième ciel, fin de section. Et voilà qu'au moment de l'extase, la chère gagneuse entre en transe, et se met à te raconter une tuerie qui s'opère au même instant à 800 bomes de ton plumard.

Pour le coup, tu te crois en pleine science-fiction, non ?

Eh bien, pas du tout, l'artiste.

C'est de la science-friction !

Mais je ne veux pas te faire attendre : ma pute enchantée est déjà à poil.

LES GRANDES ANNEES DE CE SIECLE EN FRANCE

1904 : entente cordiale avec l'Angleterre

1914 : début de la guerre de 14

1918 : fin de la guerre 14-18

1936 : avènement du Front populaire

1939 : guerre au Reich allemand

1945 : fin de la guerre contre le Reich allemand

1958 : le général de Gaulle se rappelle au pouvoir

1962 : fin du conflit algérien

1968 : crise universitaire et sociale en France

1982 : San-Antonio publie « L'ANNEE DE LA MOULE »

Les deux oreilles et la queue, tu le sais, représentent la suprême récompense qu'un jury de corrida accorde à un toréador qui a magistralement scrafé son bestiau.

Dans notre affaire, j'ai obtenu les deux oreilles et la queue. Et tu sais qui me les a accordées ? Monsieur le président de la République royale française !

Juré craché !

Si tu ne me crois pas, t'as qu'à lire… Les deux oreilles et la queue, moi, tu te rends compte ?

Plus quelques jolis culs qui passaient par là, naturellement.

J'interviens après le troisième meurtre, mais la série continue.

Je lâche tout pour m'occuper de la petite histoire au président, seulement, on me bute ces deux souris en pleine partouze.

Quand je pose la question de confiance à l'ignoble Miss Gleendon, un mec lui flanque le coup de griffe du siècle.

Voilà le topo.

Si tu as tout compris, inutile d'acheter ce book.

Mais si des zones obscures subsistent, paye-le-toi-le.

Tu vas pas mourir con toute ta vie.

Attention !

Ceci est un événement !

Le San-Antonio le plus copieux depuis « La Comédie humaine » de Balzac !

Le vacarme que tu entends, en provenance de la rue, c'est la Metrogolvinge et la Paramoule qui se flanquent sur la gueule pour m'acquérir les droits cinégraphiques.

Quand t'auras lu l'œuvre, tu ne dormiras plus avant la prochaine conférence de presse de Canuet.

Tes cellules auront beau sucrer les fraises, jamais tu n'oublieras cette chose magistrale, voire foutrale. En achetant ce book, crois-moi, c'est pas une dépense que tu engages, mais un placement que tu fais.

Si tu laisses ça en héritage à tes chiares, tu pourras clamser la tête haute : y aura eu une trace de ton passage en ce monde.

« A ses débuts, il avait été accompagnant pubien à Lord d'un clochard de la place Maubert. »

Ainsi commence la biographie de ce minuscule et très épisodique personnage qui se nomme Arsène et qui est morpion de service dans ce livre.

Je ne pensais pas, en carambolant la jolie Marie-Maud, que ce facétieux animal allait m'emmener non pas en java mais à Java.

Qu'à cause de lui, j'allais devoir mettre en l'air une quantité de gens peu honorables au demeurant et assister au sacre tragique de Bézaphon II, le sultan de Kelbo Salo !

Comme quoi, il ne faut jamais qu'un morpion sorte de sa réserve.

Si par hasard tu en as un qui la ramène, envoie-le se gratter.

SAN-ANTONIO

Tu prends : un vieux duc cacochyme, une grosse virago hystérique, un couple espagnol aimant les films porno, deux homosexuels amoureux, une oie blanche, deux gangsters (dont l'un est américain), quelques malfrats, pétasses et amaqueurs en tout genre.

Tu introduis San-Antonio et M. Blanc parmi ce beau monde pour qu'ils y foutent la vérole.

T'attends que les armes se taisent. Tu comptes les cadavres. T'éponges le raisiné.

Tu te marres un bon coup. Puis tu ranges ce book dans ta bibliothèque, sur le rayon réservé à tes préférés. T'as tout compris ?

Bon, alors c'est que tu es en progrès.

T'as déjà pris l'Orient-Express, toi ?

Jamais ?

Alors t'as tout raté !

Tu sais qu'il s'en passe des choses dans ce train de rêve ?

Et pas seulement celles que tu crois.

Des choses que t'en reviendras pas.

Je connais des tas de mecs qui n'en sont pas revenus.

Qui n'en reviendront jamais ! Cela dit, la baronne Van Trickhül ne le prend pas à chacun de ses trajets.

En voilà une, je te la recommande !

La Matrone des Sleepinges, je l'appelle.

Au retour, j'ai essayé de compter les macchabées jalonnant sa route ; comme j'avais pas de calculette, j'y ai renoncé.

Mais lorsque t'auras terminé la lecture de cette épopée ferroviaire, tu pourras t'y coller, si ça t'amuse.

Si on te filait dix balles par tête de pipe, t'aurais de quoi prendre l'Orient-Express à ton tour.

Auquel cas tu devrais faire poinçonner ton bifton plutôt que ta tronche !

A TOUS MES LECTEURS !

Qu'ils soient mâles, femelles ou hermaphrodites.

Ce livre est incontournable si vous souhaitez rester dans la grande famille san-antoniaise. Il marque un virage important dans ma carrière.

Si vous avez des amis en voyage aux antipodes (voire même aux propodes), achetez-le-leur, car ils risqueraient de ne plus le trouver à leur retour ; et ce serait affreux pour eux.

S'ils ne vous le remboursaient pas, Dieu vous le rendrait.

D'après certains renseignements que j'ai obtenus, il y a deux basset-hound dans la vie de San-Antonio.

Le premier était une chienne nommée Jezabelle, mais qui s'appellait Belle tout court. Elle est morte pour avoir mangé une taupe empoisonnée.

Le deuxième, c'est moi : Salami.

Malgré mes origines britanniques, je sors d'un élevage italien dirigé par un ancien chef de la Police romaine.

Je dispose de plusieurs particularités dont la principale est de comprendre couramment le langage humain, voire même de le parler pour peu qu'on établisse un code.

Autre singularité de mon personnage : je préfère les femmes aux chiennes, bien que je n'aie pas eu l'occasion d'en consommer à ce jour.

Encore un fait saillant : je ne réponds pas quand on me siffle. Mon hérédité anglaise, sans doute. Au restaurant, j'abomine « la gamelle à Médor » sous la table. Généralement, je prends mon repas assis sur une chaise, en face ds San-A.

J'ai encore beaucoup, beaucoup d'autres choses pas tristes à révéler ; mais je ne vais pas résumer au dos d'une couverture ce que mon connard de maître à raconté en trois cents pages !

Il aurait l'air de quoi ?

Le plus terrifiant bras de fer de ma carrière me met aux prises avec un tyran fou.

Il pleut des morts !

Partout le danger !

D'accord, je baise énormément pour pouvoir conserver le moral, n'empêche que je traverse une zone à hauts risques davantage semée d'embûches que la place de la Concorde.

Là où je vais, si tu veux revoir Paris, faut ouvrir l'œil et serrer les miches.

Seulement moi, tu me connais ?

C'est les poings que je serre et la porte de devant de mon bénard que j'ouvre.

En grand !

C'est bon pour la ventilation de mes aumônières.

Pour mettre l’opération Osirak sous les meilleurs auspices, Tarik Hamadi, un agent irakien, a donné rendez-vous à Farid Badr, « commerçant » libanais, dans les Alpes bavaroises, au Berchtesgaden (ancien nid d’aigle d’Hitler), pour constater que les krytrons, composants électroniques indispensables à la fabrication d’une bombe nucléaire, étaient bien disponibles. L’opération Osirak envisagée n’est rien de moins que la « vitrification » d’une partie d’Israël, épargnant quand même Al Qods (Jérusalem). En même temps : un Américain « déçu », George Bear, a mis au point un canon capable d’envoyer des charges très lourdes à grande distance. En réunissant les deux technologies, cela devrait faire du bruit ! Malko, pour éviter une apocalypse nucléaire dans la région, devra entre Vienne et Istanbul, en passant par Amboise (France), déjouer tous les pièges d’Irakiens très adeptes du nettoyage par le vide. Il sera assisté, vu l’importance de la mission, de tous ses collaborateurs de base : Elko, Chris, Milton et Mandy, « la sulfureuse ».

Dans ce roman mené sur les chapeaux de roues, on découvre les nouvelles aventures de Maurice, le truand de Pigalle, et de Bams, le marlou catalan, dans la France de Vichy. Résistants involontaires mais déterminés à aller jusqu'au bout de leur engagement accidentel, les deux hommes incarnent la révolte absolue face au désordre établi. Cette farandole canaille du bal des vermines ou la mort nazie sarabande avec l'adipeuse collaboration est devenue Danse de mort…

Macabre, grotesque, l'œuvre d'Héléna n'a rien perdu de son actualité historique et humaine. La corruption et le vice sont inexorablement liés à la politique et au pouvoir. On croyait le savoir depuis toujours, on l'avait oublié, et c'est un écrivain désormais immortel qui nous rappelle que la mort et l'ignominie sont toujours au rendez-vous de l'Histoire. Avertissement d'autant plus fort qu'André Héléna, maître du roman noir français, renoue avec la verve rabelaisienne et l'ironie populaire.

Narbonnais de naissance, Leucatois de prédilection, Parisien par amour, André Héléna (1919–1972) est le plus authentique représentant du roman noir à la française. Conjuguant polar, existentialisme, réalisme poétique et pessimisme, cet anarchiste des lettres pousse l'écriture au paroxysme de la révolte. Un maître enfin reconnu.

Le grand roman noir et rouge de la France de l'Occupation, celui aussi de la révolte aveugle, de la rébellion et de l'horreur. Un voyou parisien, devenu résistant malgré lui à la suite d'un crime passionnel, mène sa guerre personnelle face à l'autorité, aux polices française et allemande, à la milice et aux troupes nazies.

Feuilletons, romans d'aventure, BD endiablées, sérials comico-héroïques, chroniques tragiques d'une époque, petite histoire des Français, Les salauds ont la vie dure et sa suite, Le Festival des macchabées, sont tout cela et plus encore.

La multiplicité des talents littéraires d'André Héléna, son imagination, son sens de l'action, la pluralité de son écriture, l'acuité du regard font de cette saga unique une épopée hors du commun, dont la pertinence historique n'a rien à envier à celles des chroniques les plus averties. L'histoire vue par l'autre bout de la lorgnette, et un chef-d'œuvre d'un genre littéraire n'appartenant qu'à son auteur.

Narbonnais de naissance, Leucatois de prédilection, Parisien par amour, André Héléna (1919–1972) est le plus authentique représentant du roman noir à la française. Conjuguant polar, existentialisme, réalisme poétique et pessimisme, cet anarchiste des lettres pousse l’écriture au paroxysme de la révolte. Un maître enfin reconnu.

Une piste secrète cisaillerait l'Amérique latine du Nord au Sud, aménagée, construite, surveillée par les maquis castristes : la piste Fidel Castro, par laquelle peuvent s'engouffrer des centaines de camions bourrés d'armes et de ravitaillement, une rocade invisible du ciel faisant plus pour la réunification des groupes rebelles que n'importe quelle conférence politique.

Le Commander et Marcus Clark, son adjoint, se font engager comme camionneurs clandestins, descendent la fameuse piste Fidel Castro tracée au cœur de la jungle, sur les hauteurs de la Cordillère, dans les plateaux torrides.

Leur mission ? Établir une carte précise de la piste, placer des balises radio aux points stratégiques, détruire éventuellement

L’Italie des années de plomb : comme partout en Europe, des attentats endeuillent le pays. Mais qui peut bien financer ces groupes armées sans scrupules ? Dénicher les financiers du terrorisme, telle est la nouvelle mission de Serge Kovask et de ses collaborateurs. Mais si éplucher des comptes bancaires peut paraître sans danger, Kovask va très vite découvrir que les dollars servent souvent à acheter des armes… prêtes à tuer !

Le Chili dans les jours qui suivent le coup de force des militaires alors que la Junte au pouvoir impose sa loi.

Le Commander Serge Kovask accompagne une commission sénatoriale d'enquête américaine comme enquêteur. Il connaît bien le Chili, y est déjà venu. Mais il découvre un Santiago complètement transformé, inquiétant.

Les Américains qu'il y rencontre ont tous plus ou moins trempé dans le renversement du gouvernement légal d'Allende. Certains ont même versé d'importantes sommes aux syndicats patronaux pour affaiblir l'économie locale.

D'où vient cet argent qui suit de mystérieuses filières avant de s'entasser dans les coffres de certaines personnalités ?

Connaissez-vous l'Alabanie ?

C'est un coquet pays d'Europe du Sud qui a pour principales ressources l'exploitation des cactus et l'aide de la Chine populaire.

Figurez-vous qu'il se passe des choses bizarroïdes à l'ambassade alabanienne de Paris… Mais le gros Bérurier et votre San-Antonio préféré vont sérieusement s'occuper du problème, croyez-moi !

Malheureusement, le révérend Pinaud manque à l'appel et savez-vous pourquoi ? Parce que les Alabaniens lui ont fait la plus terrible, la plus perverse, la plus française des farces… LE COUP DU PÈRE FRANÇOIS !

Ne le cherchez pas trop sur la carte, encore que sur l’océan Pacifique vous avez quelques chances. Mais pacifiques, les Malotrus ? Parlons-en, hein ! Surtout lorsque Béru vient semer la panique et fomenter des révolutions dans un pays vraiment pas comme les autres. Heureusement qu’il a un gros ticket avec la Reine, ce qui doit lui porter bonheur, car il a rudement besoin de veine.

Et moi, donc !

Deux condamnations à mort dans la même journée pour chacun de nous, ça commence à bien faire.

On ne sait plus où donner de la tête…

Ne le cherchez pas trop sur la carte, encore que sur l’océan Pacifique vous avez quelques chances. Mais pacifiques, les Malotrus ? Parlons-en, hein ! Surtout lorsque Béru vient semer la panique et fomenter des révolutions dans un pays vraiment pas comme les autres. Heureusement qu’il a un gros ticket avec la Reine, ce qui doit lui porter bonheur, car il a rudement besoin de veine.

Et moi, donc !

Deux condamnations à mort dans la même journée pour chacun de nous, ça commence à bien faire.

On ne sait plus où donner de la tête…

Kay Scarpetta, costretta alla libera professione in Florida, viene richiamata con grande urgenza a Richmond, in Virginia, la città che cinque anni prima le aveva voltato le spalle. Chi dirige ora il Dipartimento di Medicina legale è un presuntuoso incompetente e Kay Scarpetta ha la brutta sorpresa di trovare i suoi laboratori in uno stato di completo abbandono. E’ questo il motivo per cui i colleghi di una volta non riescono a venire a capo della morte di una quattordicenne…

When journalist Nick Mason got a hot tip to investigate the frame-up of a man being executed for murder, he didn’t know what he was in for. At the gas chamber, it was Vessi’s last words that gave Mason the clue to a peculiar cover up at the respectable Mackenzie Fabric Corporation. But when Mason gets warned off by a cold-eyed gunman and a dangerous hooker called Blondie, he would have abandoned the whole investigation… if it weren’t for the irresistible Mardi, the girl from Mackenzie Fabrics who might be able to lead him to the truth.

Ossessioni. Ricordi rimossi, un'angoscia crescente, poi, all'improvviso, una scintilla che scatena un terrore sepolto in un angolo oscuro dell'anima. Raúl Jiménez, personaggio ambiguo legato al bel mondo di Siviglia, ma anche alla malavita e ai ricordi delle atrocità della Guerra civile, muore all'inizio della Semana Santa, il momento dell'anno più denso di religiosità e passione in una Spagna tutt'altro che solare, anzi, enigmatica e inquieta. L'ispettore capo Javier Falcón capisce ben presto di trovarsi di fronte a un crimine rituale, quasi iniziatico: l'assassino ha voluto impartire alla sua vittima una “lezione di vista”. Jiménez è stato legato e costretto a guardare una videocassetta, finché il suo cuore non ha ceduto…

La más esperada novela de Arturo Pérez-Reverte podría no haber llegado nunca a las librerías. La apasionante historia con la que ratifica sus innegables dotes literarias y un magistral dominio de las técnicas narrativas quizá pudiera haberse resumido en tres minutos de música y palabras. Entonces se habría convertido en uno de los muchos corridos que cantan las "gestas" de los narcotraficantes mexicanos. Pero el escritor español más aclamado dentro y fuera de las fronteras españolas decidió alumbrar una obra inolvidable y original: un corrido de papel impreso y quinientas páginas donde relata las aventuras de una mujer legendaria: Teresa Mendoza, apodada la Reina del Sur por los periodistas y la Mejicana por los cuerpos de seguridad de tres continentes.

Al ritmo de esta peculiar canción, los lectores se van a embarcar en un viaje de ida y vuelta que dura doce años y que comienza en Culiacán, ciudad del estado mexicano de Sinaloa donde morir con violencia es morir de muerte natural, cuando la hasta entonces insignificante novia de un piloto a sueldo del cártel de Juárez se entera de que han asesinado a su hombre. Antes de saldar viejas cuentas, esta mujer va a emprender una arriesgada y fulgurante ascensión: levantará un imperio clandestino que convertirá el Estrecho de Gibraltar en la gran puerta de entrada de cocaína para el sur de Europa.

Para seguir los pasos de Teresa Mendoza y, sobre todo, para averiguar los misterios que la rodean, Arturo Pérez-Reverte ha trazado dos sendas narrativas que se alternan y convergen.

En una de ellas, se relata cronológicamente la peligrosa y fascinante vida de la protagonista; para conseguirlo, Arturo Pérez-Reverte ha superado dos retos: adoptar el punto de vista narrativo de una mujer y dotarla de una voz única, ya que Teresa Mendoza al principio apenas sabe leer y además se expresa en argot sinaloense.

En la otra, un escritor cuyo nombre nunca sabremos –aunque revele: "Ya no soy reportero. Ahora me lo invento todo y no bajo de las cuatrocientas páginas" – sigue a lo largo de ocho meses las huellas dejadas en doce años por Teresa Mendoza en México, el Norte de África y el Sur de España. Ese narrador, tras hablar con quienes la conocieron, odiaron y quisieron, es quien asegura que ha escrito un corrido.

Esta estructura narrativa, dividida en 17 capítulos encabezados por un título de canción, en modo alguno es gratuita. Al contrario, permite que el lector quede atrapado por el innegable interés que tienen las aventuras del personaje retratado –Teresa Mendoza es una heroína tan poco convencional como atractiva– y por las eficaces pesquisas que efectúa el narrador para retratarlo.

Gracias a esta doble perspectiva y a una ingente y precisa labor de documentación, Arturo Pérez-Reverte nos sumerge en un mundo que gira según reglas propias e impenetrables, donde hay traidores y corruptos a los dos márgenes de la justicia y donde la única ley que no se viola es la de la oferta y la demanda: el mundo de los narcotraficantes. Y, eso sí, sin caer en la tentación de caer en meras descripciones, sino poniendo al servicio de la trama, de una acción en muchos casos trepidante, sus conocimientos sobre los mercaderes de droga.

A reckoning has come to the City of Angels… Karen Garcia is missing and her father doesn't trust the cops he wants someone he knows on the case so he enlists the help of Elvis Cole and Joe Pike. It seems that Karen is the latest victim of a distinctive serial killer and the police are determined to pin her death, and four others, on the witness who found her body. Cole doesn't believe the man has the guts to murder, and with his partner and the police at each other's throats, it's down to him to find the connection that will reveal the killer. But nailing the murderer means choosing between the two people he cares most about…

La poisse, c'est ce qui caractérise Balthazar, le Demi-sel. Depuis qu'il a eu affaire à un salopard et qu'il lui a réglé son compte. il se sait traqué. Mort de frousse, terré chez lui, il observe de l'autre côté de la rue l'homme qui semble l'attendre dans l'encoignure de la porte cochère, juste en face. Empoignant son Mauser, il tire avant de s'éloigner à pas tranquilles. C'est le commencement de la fuite, d'une cavale sanglante de laquelle Balthazar le Demi-sel ne saura s'extraire.

André Héléna (1919–1972) : Reconnu par ses contemporains comme le maître de sa génération, ce forçat du roman noir suivra un parcours chaotique. Sa vie le conduira de la poésie au maquis, de la prison au rôle d'assistant de cinéma, avant d'être happé par l'écriture à un rythme infernal : plus de 200 ouvrages en 20 ans. Son œuvre est marquée par une forte critique de la société et des mécanismes juridico-policiers, bien avant la tendance. De ces romans sombres, poignants, tragiques, il disait : Ici il n'y a pas d'amis, il n'y a que des canailles entre elles.

Гениальному детективу L осталось жить 23 дня. У него всего 22 дня, чтобы спасти мир.

Террористы намерены уничтожить человечество, оставив в живых лишь избранных. Они собираются поразить мир смертельным вирусом, действенная вакцина от которого есть только у них самих. L твердо намерен помешать их планам. Кажется, это будет его последнее дело…

Un écrivain professionnel est engagé pour rédiger les mémoires d'Adam Lang, le Premier ministre britannique resté le plus longtemps en exercice, et le plus controversé, de ces cinquante dernières années. Un projet périlleux sur lequel planent de nombreuses zones d'ombre et notamment la mort curieuse du précédent rédacteur…

A peine mis au travail, l'écrivain découvre des secrets que Lang n'a guère l'intention de révéler.

Des secrets explosifs susceptibles de bouleverser la politique mondiale… Des secrets susceptibles de tuer. Danger, oppression, panique : la tension monte.

« Pas étonnant que Polanski se soit jeté dessus. Il y a là tout pour réaliser un grand film. »

François Vey — Le Parisien / Aujourd’hui en France

« Robert Harris (…) est un maître du suspense doublé d’un humoriste pince-sans-rire, et son livre se lit d’une traite. »

B. de C. — Valeurs Actuelles

Rockstar Games has partnered with Mulholland Books to publish a collection of short fiction expanding the world of the newest groundbreaking achievement in storytelling: the interactive crime thriller L.A. Noire.

1940s Hollywood, murder, deception and mystery take center stage as readers reintroduce themselves to characters seen in L.A. Noire. Explore the lives of actresses desperate for the Hollywood spotlight; heroes turned defeated men; and classic Noir villains. Readers will come across not only familiar faces, but familiar cases from the game that take on a new spin to tell the tales of emotionally torn protagonists, depraved schemers and their ill-fated victims.

With original short fiction by Megan Abbott, Lawrence Block, Joe Lansdale, Joyce Carol Oates, Francine Prose, Jonathan Santlofer, Duane Swierczynski and Andrew Vachss, L.A. Noire: The Collected Stories breathes new life into a time-honored American tradition, in an exciting anthology that will appeal to fans of suspense and gamers everywhere.

« La plupart des hommes fabriquent des vivants, moi je fabrique des morts.

Ça va plus vite, et ça impressionne davantage. »

Âmes sensibles, s’abstenir.

L’Ange Noir est tout sauf un marrant. L’Ange Noir est l’ennemi public n° 1. Flics, femmes, cadors du crime : personne ne lui résiste. Et surtout pas la mort. Vivre sans temps mort et jouir sans entraves, telle pourrait être sa devise.

Même quand il s’agit de raconter son épopée, il n’y a pas un chroniqueur qui tienne la distance. Alors il va s’en charger seul. Cet Al Capone moderne n’a décidément pas l’esprit d’équipe. Sans honte, sans peur, et surtout sans filtre, l’Ange Noir prend la parole et déroule le fil de son épopée sanglante.

Premier meurtre à déclarer ? Sa mère — un accident de naissance. Après elle, personne n’y échappe, de Londres à Paris, en passant par Mexico. L’Ange Noir a la gâchette facile, le « beau sexe » pour obsession, et un sale penchant pour l’alcool.

Les originaux de ces confessions publiées en 1952 sous le pseudonyme de l’Ange Noir, réunis ici en un volume, préfigurent, par bien des aspects, l’avènement du légendaire San-Antonio.

Préface d'Alexandre Clément

When Billy, a troubled young man, comes to private eye Cormoran Strike’s office to ask for his help investigating a crime he thinks he witnessed as a child, Strike is left deeply unsettled. While Billy is obviously mentally distressed, and cannot remember many concrete details, there is something sincere about him and his story. But before Strike can question him further, Billy bolts from his office in a panic.

Trying to get to the bottom of Billy’s story, Strike and Robin Ellacott—once his assistant, now a partner in the agency—set off on a twisting trail that leads them through the backstreets of London, into a secretive inner sanctum within Parliament, and to a beautiful but sinister manor house deep in the countryside.

And during this labyrinthine investigation, Strike’s own life is far from straightforward: his newfound fame as a private eye means he can no longer operate behind the scenes as he once did. Plus, his relationship with his former assistant is more fraught than it ever has been—Robin is now invaluable to Strike in the business, but their personal relationship is much, much trickier than that.

Peter Pan mythology is given a dystopian kick in this exciting new tale featuring Mick Trubble, a Troubleshooter in the futuristic city of New Haven.

Mick reluctantly takes on a missing child case, which takes a bewildering turn as he encounters a street gang of Lost Boys and their charismatic leader known only as Pan. Enter a probation officer named Hooke, a high flying caper between two airships, and an elixir for eternal youth, and you get just another day on the job for a man whose job description is shooting trouble.

Lisbeth Salander se ha tomado un tiempo: necesita apartarse del foco de atención y salir de Estocolmo. Trata de seguir una férrea disciplina y no contestar a las llamadas ni a los mensajes de Mikael, que no entiende por qué ha desaparecido de su vida sin dar ningún tipo de explicación. Lisbeth se cura las heridas de amor en soledad, aunque intente distraer el desencanto mediante el estudio de las matemáticas y con ciertos placeres en una playa del Caribe.

¿Y Mikael? El gran héroe vive buenos momentos en Millennium, con las finanzas de la revista saneadas y el reconocimiento profesional por parte de los colegas. Ahora tiene entre manos un reportaje apasionante sobre el tráfico y la prostitución de mujeres procedentes del Este que le ha propuesto Dag Svensson, periodista de investigación, y su mujer, la criminóloga e investigadora de género Mia Bergman.

Las vidas de los dos protagonistas parecen haberse separado por completo, pero entretanto… una muchacha, atada a una cama, soporta un día tras otro las horribles visitas de un ser despreciable y, sin decir palabra, sueña con una cerilla y un bidón de gasolina, con la forma de provocar el fuego que acabe con todo.

#1 New York Times bestselling author Harlan Coben proves once again that "nobody writes them better"* in a thriller that asks a provocative question:

Is a pretty lie better than the ugly truth?

Harlan Coben published his first Myron Bolitar thriller, Deal Breaker, in 1995, introducing a hero that would captivate millions. Over the years we have watched Myron walk a tight rope between sports agent, friend, problem solver and private eye, his big heart quick to defend his client's interests so fiercely that he can't help but jump in to save them, no matter the cost.

When former tennis star Suzze T and her rock star husband, Lex, encounter an anonymous Facebook post questioning the paternity of their unborn child, Lex runs off, and Suzze – at eight months pregnant – asks Myron to save her marriage, and perhaps her husband's life. But when he finds Lex, he also finds someone he wasn't looking for: his sister-in-law, Kitty, who along with Myron's brother abandoned the Bolitar family long ago.

As Myron races to locate his missing brother while their father clings to life, he must face the lies that led to the estrangement – including the ones told by Myron himself. If we thought we knew Myron Bolitar, Coben now proves we didn't. An electric, stay-up-all night thriller that unfolds at a breakneck pace, Live Wire proves that Harlan Coben still has the ability to shock us anew.

Una llamada imprevista y la vida cambia por completo. Una visita inoportuna y todo el futuro que habían soñado juntos se derrumba dolorosamente. La policía da a Eleanor Falkner la peor de las noticias posibles: su mando, Greg Manning, ha fallecido en un suburbio solitario de las afueras de la capital, después de que el coche que conducía se despeñara por un terraplén por causas desconocidas. Sin apenas tiempo para asumir esta tragedia, Eleanor encaja un nuevo mazazo: al lado de Greg yace también muerta una mujer, Milena Livingstone, de la que nunca había oído hablar.

Presa aún de la consternación y la pena, Eleanor no puede acallar la sombra de una duda que la atenaza: quién era aquella misteriosa desconocida a la que todo el mundo a sus espaldas se refiere con la etiqueta de «amante secreta». Ignorando los bienintencionados consejos de familiares y amigos, que la invitan a rehacer su vida y olvidar una supuesta infidelidad matrimonial, Eleanor se empeña en investigar minuciosamente los últimos días de Greg y de la última mujer que lo vio con vida, una decisión que, sea cual sea la verdad final, acaso la ayude a superar la traumática pérdida… Aunque tal vez se exponga también con ello a poner en peligro su vida.

¿Qué haríamos cualquiera de nosotros si uno de nuestros hijos fuera secuestrado?

El doctor Seidman, un cirujano plástico especializado en niños, se despierta de pronto después de doce días en coma en la cama de un hospital. Ha sobrevivido a los disparos que recibió en su casa la mañana en que su hija Tara, de seis meses, fue secuestrada y su mujer asesinada. Él es el sospechoso. A partir de entonces, este hombre acorralado por los recelos de la Policía, e inmerso en un sinfín de sentimientos contradictorios y dudas, se ve empujado por el escalofriante mensaje de quienes le exigen el rescate. «Si te pones en contacto con las autoridades, desapareceremos. No habrá otra oportunidad.» No puede hablar ni con la Policía ni con el FBI. No sabe en quién confiar. Seidman no descansará.

En 1985, Frank Mackey tenía diecinueve años, crecía en medio de la pobreza en el centro de Dublín, viviendo con su familia en un pequeño apartamento en Faithful Place. Sin embargo, Frank tenía su punto de mira en algo mucho mejor. Él y su novia Rosie Daly estaban listos para huir juntos a Londres, casarse, conseguir buenos trabajos y romper con el trabajo de la fábrica y la pobreza de sus anteriores vidas. Pero en la noche de invierno, en la que pretendían irse, Rosie no se presentó. Frank esperó durante horas, de madrugada, pero ella no apareció y él decidió irse solo.

Ahora Frank es el policía más duro y efectivo de la policía irlandesa, y aquella cita frustrada no es más que un recuerdo de adolescencia. Hasta que recibe una llamada: han descubierto la mochila de Rose detrás de una chimenea en una casa abandonada de Faithful Place. Algo se remueve en el interior de Frank. ¿Y si después de todo ella no faltó a aquella cita… sino que alguien le impidió hacerlo? El viejo barrio y su propia familia reciben a Frank con hostilidad, rencores acumulados durante años… y un espantoso secreto que desvelar.

El nuevo caso del aclamado detective de El coleccionista de huesos

Geneva Settle, joven estudiante afroamericana de Harlem, investiga en una biblioteca de Nueva York la historia de un antepasado suyo, Charles Singleton, un esclavo liberto del siglo XIX. Mientras tanto, alguien vigila sus movimientos. Geneva consigue escapar del peligro, pero el criminal deja un rastro de sangre tras de sí.

El célebre criminalista Lincoln Rhyme, su inseparable Amelia Sachs y su equipo se ocuparán del caso. ¿Quién persigue a Geneva? ¿Y por qué hay alguien interesado en acabar con su vida? ¿Quién es verdaderamente Charles Singleton? ¿Y qué historia se oculta tras su pasado? ¿Cómo conseguir que encajen todas las pieza del puzle?

La insuperable trama urdida por Deaver, autor de El coleccionista de huesos, maneja todas estas historias -el pasado y el presente- como instantáneas fugaces, al tiempo que nos muestra asombrosas revelaciones de las que podrían derivar desastrosas consecuencias para los derechos humanos y civiles de Estados Unidos. Con sobrecogedores giros y numerosas sorpresas que mantienen al lector en ascuas hasta la última página, esta nueva aventura de Lincoln Rhyme es la más apasionante hasta la fecha.

Diane Thiberge est un drôle d’animal : grande, belle, blonde, elle a été, adolescente, victime d’une horrible agression. Résultat : elle est maintenant solitaire, championne en arts martiaux et spécialiste du comportement des animaux prédateurs. À 29 ans, pour sortir de sa citadelle, elle décide d’adopter dans un orphelinat en Thaïlande, un petit garçon de cinq ans. Lu-Sian, dit Lucien, va changer sa vie... pour le meilleur et pour le pire ! Suite à un accident de voiture qui laisse Lucien cliniquement mort, des meurtres vont se succéder autour de Diane. Peu à peu, les contours d’une terrifiante machination se font jour et vont entraîner Diane jusqu'en Mongolie, dans une ethnie aux étranges pouvoirs. Tout se jouera au centre d'un cercle de pierre témoin d’atroces expériences…

Bretaña, año 777. En la abadía de Vectis crece Octavus, un niño sobre el que pesa una maldición: es el séptimo hijo engendrado por un séptimo hijo y la leyenda le vaticina poderes diabólicos. Octavus comienza a escribir una lista con fechas y nombres sin sentido. Cuando uno de los nombres y su fecha coinciden con una muerte en la abadía, el miedo se apodera de los monjes. Siglos después, los miembros de la Orden de los Nombres, descendientes todos de aquel niño, siguen escribiendo sin descanso para completar un misterioso listado de nombres y fechas… Hasta que empiezan a suicidarse.

Estados Unidos, en la actualidad. Nueve personas han aparecido muertas en Nueva York, desconocidos que nada tenían en común. Solo una cosa les unía: todas las víctimas recibieron postales de ataúdes, que anunciaban el día en que morirían, poco antes de su fallecimiento. Son las aparentes víctimas de un asesino en serie difícil de atrapar, cuyas muertes desafían toda lógica…

"The debut of a startling new talent. Here is a story both incandescent and explosive. A seamless blend of modern-day thriller and historical mystery with an ending that left me breathless." – James Rollins

***

A murderer is on the loose on the streets of New York City: nicknamed the Doomsday Killer, he's claimed six victims in just two weeks, and the city is terrified. Even worse, the police are mystified: the victims have nothing in common, defying all profiling, and all that connects them is that each received a sick postcard in the mail before they died – a postcard that announced their date of death. In desperation, the FBI assigns the case to maverick agent Will Piper, once the most accomplished serial killing expert in the bureau's history, now on a dissolute spiral to retirement.

Battling his own demons, Will is soon drawn back into a world he both loves and hates, determined to catch the killer whatever it takes. But his search takes him in a direction he could never have predicted, uncovering a shocking secret that has been closely guarded for centuries. A secret that once lay buried in an underground library beneath an 8th Century monastery, but which has now been unearthed – with deadly consequences. A select few defend the secret of the library with their lives – and as Will closes in on the truth, they are determined to stop him, at any cost…

Los lectores que llegaron con el corazón en un puño al final de La chica que soñaba con una cerilla y un bidón de gasolina quizás prefieran no seguir leyendo estas líneas y descubrir por sí mismos cómo sigue la sene y, sobre todo, qué le sucede a Lisbeth Salander.

Como ya imaginábamos, Lisbeth no está muerta, aunque no hay muchas razones para cantar victoria: con una bala en el cerebro, necesita un milagro, o el más habilidoso cirujano, para salvar la vida. Le esperan semanas de confinamiento en el mismo centro donde un paciente muy peligroso sigue acechándola: Alexander Zalachcnko, Zala. Desde la cama del hospital, y pese a su gravísimo estado, Lisbeth hace esfuerzos sobrehumanos para mantenerse alerta, porque sabe que sus impresionantes habilidades informáticas han a ser, una vez más, su mejor defensa.

Entre tanto, con una Erika Berger totalmente inmersa en las luchas de poder y las estrategias comerciales del poderoso periódico Svenska Morgon-Posten, en horas bajas tras el descenso de las ventas y de los anunciantes, Mikael se siente muy solo. Quizás Lisbeth le haya apartado de su vida, pero a medida que sus investigaciones avanzan y las oscuras razones que están tras el complot contra Salander van tomando forma, Mikael sabe que no puede dejar en manos de la Justicia y del Estado la vida y la libertad de Lisbeth. Pesan sobre ella durísimas acusaciones que hacen que la policía mantenga la orden de aislamiento, así que Kalle Blomkvist tendrá que ingeniárselas para llegar hasta ella, ayudarla, incluso a su pesar, y hacerle saber que sigue allí, a su lado, para siempre.

Un grupo industrial farmacéutico ha encargado al detective privado Gerhard Selb, de 68 años, que busque a un pirata informático que pone en jaque el sistema informático de la empresa que dirige su cuñado. A lo largo de la resolución del caso deberá enfrentarse a su propio pasado como joven y resuelto fiscal nazi, y encontrar una solución particular para esclarecer dos asesinatos cuya herramienta ingenua había sido.

París, julio de 1942. Redada de Vel d’Hiv: más de 13.000 judíos son arrestados el mismo día y encerrados en un velódromo cerca de la Torre Eiffel. Tras una semana de hambre y humillaciones, son trasladados a los campos de las afueras de París y de ahí a Auschwitz, donde son asesinados.

Ante la llegada de los nazis, Michel, un niño pequeño, se esconde en un armario y Sarah, su hermana mayor, de diez años, le encierra para protegerle y se guarda la llave, pensando que regresará en unas horas. Sin embargo es brutalmente arrestada con su familia por la policía francesa.

París, mayo de 2002. En el 60ª aniversario de la Vel d’Hiv, a Julia Jarmond le encargan escribir sobre este asunto tan sensible para una revista americana con sede en París. En un principio algo aturdida por su propia ignorancia sobre el tema y por el silencio que envuelve todos estos acontecimientos en Francia, a través de su investigación consigue descubrir la terrible y traumática experiencia de Sarah.

Hay algo espectral en este caso. El suicidio de un violador de niños, una red oculta de pervertidos, todos ellos gente de clase alta, y una aterrada niña que podría atar cabos sueltos… si el psicólogo infantil Alex Delaware logra hacerle recordar los horrores de que ha sido testigo. Pero cuando lo hace, la policía parece falta de interés. Obsesionado por un caso que pone en peligro tanto su carrera como su vida, Alex queda atrapado en una telaraña de maldad, acercándose más y más a un antiguo secreto que hace que incluso el asesinato parezca un asunto limpio.

Otoño, Edimburgo, hacia el final de la carrera del inspector John Rebus, que intenta cerrar alguno de los casos pendientes antes de jubilarse, cuando aparece muerto joven poeta ruso, al parecer a causa de un atraco que ha salido mal. Como por casualidad, una delegación comercial rusa que intenta de hacer negocios en Escocia visita la ciudad, y políticos y banqueros se muestran decididos a que el caso sea rápidamente cerrado y sin ambigüedades. Pero cuanto más indagan Rebus y su colega, la sargento Siobhan Clarke, más convencidos están de que no se trata de una simple agresión; más aún al producirse un segundo y repugnante homicidio.

Simultáneamente, la brutal agresión a un gángster de Edimburgo sitúa a Rebus bajo sospecha. ¿Ha llevado el inspector Rebus demasiado lejos su intervención en la solución de los casos? A escasos días de jubilarse de su magnífica carrera, ¿se habrá liado Rebus la manta a la cabeza?

Intensa y emocionante, La Música del adiós no es sólo el colofón agridulce de los años de servicio del inspector John Rebus, es una incisiva reflexión sobre el poder, el dinero y el crimen en un país en venta al mejor postor.

Desencantado con el cuerpo de policía de Los Ángeles, Harry Bosch decide abandonarlo tras casi treinta años como miembro del mismo. Sin embargó, desea seguir ejerciendo y retomar aquellos casos que no pudo resolver durante sus años como agente. Uno de ellos es el asesinato de Angella Benton, una joven que trabajaba en unos estudios cinematográficos. Su muerte se produjo días antes del robo de dos millones de dólares que iban a utilizarse durante el rodaje de una película, y Bosch cree que ambos hechos podrían estar relacionados.Si en el ámbito profesional Bosch prefiere ahora actuar por su cuenta, en el terreno personal también es un solitario. El recuerdo de Eleanor, su ex mujer, sigue vivo en su memoria; tanto, que Bosch decidirá visitarla en Las vegas.

Harry Bosch es juzgado por haber matado, cuatro años antes, a Norman Church, asesino de once mujeres, conocido como El Fabricante de Muñecas. Incumpliendo el reglamento, Bosch no esperó refuerzos y disparó a Church cuando creyó que iba a sacar una pistola oculta bajo la almohada; en realidad, buscaba su peluquín. Por este asunto, el detective fue degradado a Homicidios de Hollywood.

Durante el transcurso del juicio es descubierto el cadáver enterrado en hormigón de una mujer. Todo apunta a que se trata de una antigua víctima de El Fabricante de Muñecas; pero cuando se establece la fecha de su muerte se descarta a Church como su asesino, puesto que entonces ya había fallecido. Este hecho pone en dificultades al detective, pues según la acusación podría haber matado a un hombre inocente. Bosch demuestra que un nuevo asesino en serie, El Discípulo, está imitando a Norman Church.

En el terreno personal, Harry tiene problemas con Sylvia Moore, que le reprocha que la mantenga al margen de sus preocupaciones y pensamientos

C. Black desea cerrar su historial delictivo para siempre. Trabaja en un concesionario de automóviles de Los Ángeles, pero un hecho inesperado le obliga a jugárselo todo a una carta. Necesita dar un golpe final que le permita realizar el último sueño. Para ello recurre a Leo Renfro, un amigo de los viejos tiempos que le propone participar en un gran robo en Las Vegas. Cassie cree que con su experiencia como ladrona de guante blanco logrará salir airosa de la operación.

Brand-new stories by: Michael Connelly, Janet Fitch, Susan Straight, Hector Tobar, Patt Morrison, Robert Ferrigno, Gary Phillips, Christopher Rice, Naomi Hirahara, Jim Pascoe, Scott Phillips, Diana Wagman, Lienna Silver, Brian Ascalon Roley, and Denise Hamilton.

Denise Hamilton writes the Eve Diamond series. Her books have been shortlisted for the Edgar, Macavity, Anthony, and Willa Cather awards. The Los Angeles Times named Last Lullaby a Best Book of 2004, and it was also a USA Today Summer Pick and a finalist for a Southern California Booksellers Association 2004 award. Her fourth Eve Diamond novel, Savage Garden, is a Los Angeles Times bestseller and was shortlisted for the Southern California Booksellers Association award for Best Mystery of 2005.

Includes brand-new stories by: James Crumley, Joe R. Lansdale, Claudia Smith, Ito Romo, Luis Alberto Urrea, David Corbett, George Weir, Sarah Cortez, Jesse Sublett, Dean James, Tim Tingle, Milton Burton, Lisa Sandlin, Jessica Powers, and Bobby Byrd.

Bobby Byrd is the co-publisher of Cinco Puntos Press in El Paso, Texas. As a poet, Byrd is the recipient of an NEA Fellowship, the D.H. Lawrence Fellowship awarded by the University of New Mexico, and an International Residency Fellowship.

John Byrd, co-publisher of Cinco Puntos Press, is co-editor (with Bobby Byrd) of the anthology Puro Border: Dispatches, Snapshots Graffiti from La Frontera. He is also a Spanish-to-English translator and a freelance essayist.

Un attentato a New York semina il panico tra la popolazione, ma si tratta solo di un primo caso di una serie di agguati verso la popolazione musulmana. Il rivendicatore si firma “Giusto in nome di Dio” e imprime sulle sue lettere il sigillo a 6 punte del re Salomone. Si alternano quindi le vicende dei possessori dell’anello. Dalla Venezia del 1300 si passa al fronte carsico della Grande Guerra e poi fino alla dittatura di Ceausescu in Romania.Questi flash-back si alternano alla ricerca del “Giusto” da parte di Oswald Breil e Cassandra Ziegler. Dopo numerosi colpi di scena , intrighi di potere, di cui sono protagonisti anche personaggi realmente esistiti, i protagonisti riescono a scoprire la vera identità del “Giusto” e evitare l’ennesimo massacro.

Pro baseball player Dylan Diaz is pretty sure he's going to hell. When you rescue a drowning woman from a lake your first thought should be, "Are you okay?" not, "Can I make mad, passionate love to you?" But the minute sputtering kindergarten teacher Violet Caruthers is on Dylan's boat, that's all he can think about. Maybe it's the potent combo of a nun's personality inside a stripper's body. Maybe it's the way she drives him crazy with desire and laughter. Or maybe, Dylan's finally found what's been missing in his life, and he's not about to let go…

Los Angeles is gripped by the exploding celebrity of Allison Murietta, her real identity unknown, a modern-day Jesse James with the compulsion to steal beautiful things, the vanity to invite the media along, and the conscience to donate much of her bounty to charity. Nobody ever gets hurt-until a job ends with ten gangsters lying dead and a half- million dollars worth of glittering diamonds missing.

Rookie Deputy Charlie Hood discovers the bodies, and he prevents an eyewitness-a schoolteacher named Suzanne Jones-from leaving the scene in her Corvette. Drawn to a mysterious charisma that has him off-balance from the beginning, Hood begins an intense affair with Suzanne. As the media frenzy surrounding Allison's exploits swells to a fever pitch and the Southland's most notorious killer sets out after her, a glimmer of recognition blooms in Hood, forcing him to choose between a deeply held sense of honor and a passion that threatens to consume him completely. With a stone-cold killer locked in relentless pursuit, Suzanne and Hood continue their desperate dance around the secrets that brought them together, unsure whether each new dawn may signal the day their lies catch up with them.

Una novela enigma. Un desafío de ficción, diversión y espejismo, donde nada es lo que parece y donde hasta el simple hecho de seguir leyendo puede resultar arriesgado.

La caverna de las ideas es una obra griega clásica que narra una intrigante historia: diversos asesinatos ocurridos en la época de Platón. Cuerpos mutilados de efebos son descubiertos en las calles de Atenas, crímenes inexplicables que no parecen seguir ningún orden lógico. Heracles Póntor, el Descifrador de Enigmas, se encargará de resolverlos con ayuda de uno de los filósofos de la célebre Academia platónica, Diágoras de Medonte.

Pero el propio texto de La caverna de las ideas, que el lector tiene ahora en sus manos, también esconde secretos: sus traductores desaparecen o mueren, y el actual se enfrenta a un enigma milenario que desborda su capacidad de juicio y en el que se imbricará tanto la novela como la percepción de cada lector.

Jenna Langan knows what she wants, and as she tells her best friends after their weekly knitting group, she doesn't need a man to give it to her.only a few of his best swimmers. And just because her marriage to undercover vice cop Gage Marshall ended badly doesn't mean he can't still give her the baby she's always wanted. In fact, she's willing to bet a couple of her favorite hand-knit boas that she can tie him up in knots he'll definitely enjoy.

An unexpected seduction is one thing, but stud service? No, thank you. Gage had his reasons for pulling the plug on his happily ever after with Jenna, and nothing that's happened since their divorce has changed his mind. That is, until Jenna got it into her head to tie him up and drag him down. Now he has no choice but to stick around until he knows for sure if his ex-wife is pregnant. But the more time he spends with Jenna, the more his resolve begins to unravel.

The men and women of the Otherworld – witches, werewolves, demons, vampires – live unseen among us. Only now a reckless killer has torn down the wall, trapping one very human woman in the supernatural crossfire.

Robyn moved to LA after her husband died to try to put some distance between herself and the life they had together. And the challenges of her job as the PR consultant to a Paris Hilton wannabe are pretty distracting. But then her celebutante is gunned down in a night club, and Robyn is suddenly the prime suspect. The two people most determined to clear her are her old friend, the half-demon tabloid reporter Hope Adams, and a homicide detective with an uncanny affinity for the dead.

Soon Robyn finds herself in the heart of a world she never even knew existed – and which she was safer knowing nothing about…

New York Times bestselling author Lisa Scottoline enthralls millions of readers with her unforgettable characters, her keep you-guessing plots, and her exploration of emotional justice. Look Again begins with a single moment that changes one woman's life forever.

When reporter Ellen Gleeson gets a "Have You Seen This Child?" flyer in the mail, she almost throws it away. But something about it makes her look again, and her heart stops, the child in the photo is identical to her adopted son, W. Her every instinct tells her to deny the similarity between the boys, because she knows her adoption was lawful. But she's a journalist and won't be able to stop thinking about the photo until she figures out the truth. And she can't shake the question: if Will rightfully belongs to someone else, should she keep him or give him up? She investigates, uncovering clues no one was meant to discover, and when she digs too deep, she risks losing her own life, and that of the son she loves.

In this emotionally charged, heart-pounding thriller, Lisa Scottoline has broken new ground. Look Again questions the very essence of parenthood and raises a moral quandary that will haunt readers long after they've finished the last page, leaving them with the ultimate question: What would I do?

Rosalind Leigh, una periodista en plena crisis creativa y de identidad, se ve forzada a abordar una obra de investigación sobre un caso que conmocionó al país años antes: el de Olive Martin, condenada a veinticinco años de prisión por el asesinato y descuartizamiento de su madre y hermana. Olive se habia declarado culpable.

Olive, -gorda, desmañada, infatigable autora de muñecos de cera de carácter mágico, por lo que en la prisión es llamada La Escultora -, lo tiene todo para resultar antipática. Sin embargo, desde el principio Rosalind es capaz de intuir bajo tan poco favorecedora superficie el desamor y el desamparo. Comienza a sospechar que las protestas de culpabilidad de Olive son falsas.

Se trata de una posibilidad remota y hasta inquietante: ¿Podria ser inocente Olive? Y si así fuera, ¿a quién protege autoinculpándose? Rosalind empieza a bucear en un pasado bajo cuya apariencia de normalidad detecta un turbio remolino de pasiones, odios y desencuentros, tan brutal que sólo podía resolverse en la violencia.

Anna Heymes, moglie di un alto funzionario parigino, dopo un intervento di chirurgia estetica soffre di crisi di amnesia e di terribili allucinazioni. Alla ricerca della sua identità e del suo vero volto, incontra Paul, il giovane commissario che sta indagando sull’atroce omicidio di tre ragazze turche impiegate in un laboratorio clandestino. Paul ha chiesto l’aiuto di un poliziotto in pensione dal passato turbolento, Jean-Louis Schiffer, creando così una coppia eccentrica ma tenacissima.

Inizia così una vera e propria discesa agli inferi: un viaggio nei labirinti della mente dei protagonisti, ma anche in un mondo popolato da feroci assassini e trafficanti di immigrati sans papier, oltre che da bande terroriste che vanno dai guerriglieri no-global ai Lupi grigi turchi.

Tre misteriose statuette d’oro risalenti alla Roma del I secolo d. C., un enigma archeologico che gli studiosi hanno inseguito per secoli tra indizi confusi, testimonianze remote, sparizioni e ritrovamenti. Ma perché, adesso, anche i servizi segreti delle grandi potenze sono così interessati a questa vicenda? E quali sono i fili nascosti che collegano il passato delle Pietre al loro presente? Un vertiginoso slalom di avventure tra l’antica Roma e i giorni nostri, tra galeoni spagnoli e navicelle spaziali, tra agenti del Mossad e affascinanti scrittrici.

Un hombre aparece asesinado en su casa en el barrio Las Marismas de Nordurmyri. La policía encuentra escondida en su escritorio una vieja foto de la tumba de una niña de cuatro años. Y es precisamente esa foto la que conduce a los investigadores hacia el pasado tenebroso de aquel hombre, a sus antiguas relaciones y a un drama familiar. Esta historia coincide con la desaparición de una joven de su propio banquete de boda.

Los inspectores, Erlendur y Sigurdur Óli, se enfrentan en los dos casos a enredados y complicados pasados de familias aparentemente corrientes.

«Verosímil, bien construida, conmovedora e inteligente.» Times Literary Supplement

«Fascinante, original y desconcertante.» Val McDermid

From Publishers Weekly

The latest from the Clark suspense factory has a spunky New Jersey prosecutor, Kerry McGrath, as its heroine in danger. Kerry has taken an interest in a 10-year-old murder case, in which Skip Reardon had been found guilty of slaying his beautiful wife, Suzanne, and has since been pleading his innocence from his jail cell. When Kerry's small daughter, Robin, goes to a New York plastic surgeon after a car crash, it is apparent that Dr. Smith, who was Suzanne's father, is weird. He seems to be fashioning the faces of young women to resemble his dead daughter?and it was his testimony that sent Skip to jail. Kerry's interest in the case (and her parallel interest in Skip's good-guy lawyer) may harm her chances of a judgeship, and it also draws the ominous attention of another possible suspect, James Weeks, a wealthy real-estate magnate with rumored mob connections. Then there's elegant, tasteful art burglar Jason Arnott, who had also known Suzanne… As usual, Clark 's plot, unfolded in dozens of short chapters, is convoluted, full of red herrings and finally wrapped up with a villain out of left field. The writing is crisp but colorless, characterization minimal, atmosphere nonexistent; but the cozy evocation of a deserving damsel in distress who attains a happy ending seems never to disappoint her legions of fans.

Han pasado seis años desde que el agente Myron Bolitar hizo de superhéroe. En seis años no ha dado ni un puñetazo. No ha tenido en la mano, y mucho menos disparado, una pistola. No ha llamado a su amigo Win, el hombre más temible que conoce, para que le ayude o para que le saque de algún lío. Todo eso está a punto de cambiar… debido a una promesa. El año académico está llegando al final. Las familias esperan con ansia noticias de las universidades. En esos últimos momentos de tensión del instituto, algunos chicos cometen el muy común y muy peligroso error de beber y conducir. Pero Myron está decidido a ayudar a los hijos de sus amigos a mantenerse a salvo, y hace que dos chicas del vecindario le hagan una promesa: si alguna vez están en un apuro pero temen llamar a sus padres, le llamarán a él. Unas noches después, recibe una llamada a las dos de la madrugada, y fiel a su palabra, Myron recoge a una de las chicas en el centro de Manhattan y la lleva a una apacible calle sin salida de Nueva Jersey donde ella dice que vive su amiga. Al día siguiente, los padres de la chica descubren que su hija ha desaparecido. Y que Myron fue la última persona que la vio. Desesperado por cumplir una promesa bien intencionada convertida en pesadilla, Myron se esfuerza por localizar a la chica antes de que desaparezca para siempre. Pero su pasado no es tan fácil de enterrar, porque los problemas siempre le han perseguido. Ahora Myron debe decidir de una vez por todas quien es y a que va a enfrentarse si quiere conservar la esperanza de salvar la vida de una jovencita.

When Assistant District Attorney Alex Cooper is summoned to Tina Barr's apartment on Manhattan 's Upper East Side, she finds a neighbor convinced that the young woman was assaulted. But the terrified victim, a conservator of rare books and maps, refuses to cooperate with investigators. Then another woman is found murdered in that same apartment with an extremely valuable book, believed to have been stolen.

Alex discovers that the apartment belongs to a member of the wealthy Hunt family, longtime benefactors of the New York Public Library. As Alex, Mike, and Mercer meet each member of the eccentric family, they like them less and less. But does that mean they could be capable of murder? The search for the answer leads them to forgotten underground vaults in lower Manhattan where the Hunt patriarch took his greatest secrets to the grave – literally.

In this beguiling mix of history and suspense, the New York Times bestselling author of Killer Heat truly outdoes herself as she takes readers on a breathtaking ride through the valuable first editions, lost atlases, and secret rooms and tunnels of the great New York Public Library.

Ir a dos bodas -una de ellas la de un antiguo amor- y al funeral de uno de los miembros del club, ya disuelto, de aficionados al estudio de crímenes mantiene muy ocupada a Aurora «Roe» Teagarden durante unos meses. Por desgracia, su vida personal parece estar en un punto muerto, hasta que su suerte cambia inesperadamente.

Tras el funeral, Roe descubre que Jane Engle, la fallecida, la ha nombrado beneficiaria de una considerable herencia que incluye dinero, joyas y una casa con un cráneo oculto en la repisa de una ventana. Conociendo a Jane, Roe concluye que la anciana le ha dejado deliberadamente un asesinato por resolver. Por tanto, deberá identificar a la víctima y descubrir cuál de los vecinos de Jane, todos aparentemente normales y corrientes, es un asesino. Y todo ello sin ponerse ella en peligro de muerte…

Lo último que Lev Prakenskii recordaba era estar perdido en las procelosas corrientes del océano y ser engullido en la nada de un gélido remolino junto a la localidad costera de Sea Haven. Con la misma rapidez es salvado milagrosamente por una hermosa desconocida. Pero Lev no recordaba quién era… ni por qué parecía poseer el violento instinto de un asesino adiestrado. Lo único que sabía era que temía por su vida y por la de su inesperada salvadora.

Su nombre era Rikki, una pescadora de erizos de mar en Sea Haven. Siempre había sentido afinidad con el océano y con el seductor influjo de las mareas. Y ahora sentía esa misma atracción por el enigmático hombre al que había rescatado. Pero pronto se encontrarán unidos por algo aún más fuerte y sus tentadores secretos los engullirán a ambos en un torbellino de embriagadora pasión e ineludible peligro.

¿Qué ha hecho ella? Con una nueva identidad, una muerte simulada y una oportunidad de huir de la traición que la acecha, Rachael ha escapado de un asesino anónimo. Ahora, a miles de millas de su casa, bajo el lujurioso dosel de la selva tropical, encuentra refugio.

¿Dónde se puede esconder? En este mundo de extrañas criaturas camina el más exótico de todas ellas. Su nombre es Río. Un nativo del bosque lleno de fuertes destrezas… alguien para ser deseado. Poseído por sus propios secretos, es digno de ser temido.

¿En quién puede confiar? El pasado de Rachael amenaza tan opresivamente como el calor del bosque, y cuando Río libera los secretos instintos animales que corren por su sangre, Rachael teme que su aislado refugio se haya vuelto un infierno inevitable…

Tandis que Lisbeth Salander coule des journées supposées tranquilles aux Caraïbes, Mikael Blomkvist, réhabilité, victorieux, est prêt à lancer un numéro spécial de Millénium sur un thème brûlant pour des gens haut placés : une sombre histoire de prostituées exportées des pays de l'Est.

Mikael aimerait surtout revoir Lisbeth. Il la retrouve sur son chemin, mais pas vraiment comme prévu : un soir, dans une rue de Stockholm, il la voit échapper de peu à une agression manifestement très planifiée. Enquêter sur des sujets qui fâchent mafieux et politiciens n'est pas ce qu'on souhaite à de jeunes journalistes amoureux de la vie.

Deux meurtres se succèdent, les victimes enquêtaient pour Millénium. Pire que tout, la police et les médias vont bientôt traquer Lisbeth, coupable toute désignée et qu'on a vite fait de qualifier de tueuse en série au passé psychologique lourdement chargé.

Mais qui était cette gamine attachée sur un lit, exposée aux caprices d'un maniaque et qui survivait en rêvant d'un bidon d'essence et d'une allumette ? S'agissait-il d'une des filles des pays de l'Est, y a-t-il une hypothèse plus compliquée encore ? C'est dans cet univers à cent à l'heure que nous embarque Stieg Larsson qui signe avec ce deuxième volume de la trilogie Millénium un thriller au rythme affolant.

`Lejos de aquel instante` obtuvo en 1996 el Premio de Novela Prensa Canaria y fue candidata al Premio Hammett de la Semana Negra de Gijón a la mejor novela policíaca en castellano, todo lo cual confirma a José Javier como uno de los autores españoles de género negro mas destacados del panorama actual, cuya proyección en otros países empieza a resultar imparable con la traducción de su obra al francés.

Una joven de una prominente familia desaparece sin decir nada ni a familiares ni amigos, un periodista recibe una visita desagradable, un antiguo exiliado que llegó a ser alto cargo en los servicios de inteligencia de los Estados Unidos decide regresar a su tierra tras haberse jubilado. Simultaneamente, un detective de complicado pasado, un inspector de policía al que sus superiores marginan y un agente de la CIA que desea prosperar en la organización, se sumergen en la investigación de cada uno de los sucesos que acabarán irremediablemente unidos, enlazando oscuros acontecimientos ocurridos en la lejana época de la Segunda Guerra Mundial con las tramas del narcotráfico que actuan impunemente hoy en día.

Llamadas telefónicas, libro por el que obtuvo el Premio Municipal de Santiago, 1998, es el primer conjunto de relatos publicado por Bolaño. Son catorce cuentos divididos en tres segmentos temáticos. Muchos de estos cuentos aluden a experiencias vividas por el escritor en su juventud.

Tras su publicación, el diario El País de España comentó: `un puñado de piezas a menudo magistrales en las que con gravedad y humor a la vez, con la complicidad de una cultura descreída pero en absoluto resignada, las diversas tonalidades de un talento múltiple suman un acorde decididamente seductor` (Fernández Santos, Elsa. `El chileno de la calle del loro`, Paula, (782): 86-89, agosto, 1998).

NUNCA SABRÉ CON EXACTITUD qué pasó con tal o cual personaje. Difícil sería dilucidar la bruma que se cierne en la última línea o determinar a ratos si es el narrador o el mismo Bolaño quien habla. Y no es que las catorce historias que conforman este libro dejen vacíos insalvables. Al contrario, su calidad de relatos abiertos otorga intensidad a la obra. El enigma de uno se renueva en el otro como si aquello que se desea contar abarcase todo, y no sólo Llamadas Telefónicas, sino el resto de su obra. Numerosos guiños que se reiteran, abundantes llamadas por descubrir. Lo que queda en la superficie es consistente porque significa algo, algo que está ahí o que vendrá luego, algo que intuye quien lee y que a veces espanta. Como Chéjov, que entrevé el sentimiento que prevalecerá en los relatos y pregunta antes de comenzar la lectura: ¿Quién puede comprender mi terror mejor que usted? Pero acaso ¿Quiere usted comprenderlo? ¿Puede sufrirlo? Dice uno de los narradores: Un poeta lo puede soportar todo. Lo que equivale a decir que un hombre lo puede soportar todo. Pero no es verdad: son pocas las cosas que un hombre puede soportar. Soportar de verdad. Un poeta, en cambio, lo puede soportar todo. Con esta convicción crecimos. El primer enunciado es cierto, pero conduce a la ruina, a la locura, a la muerte (`Enrique Martin`). Y Bolaño ¿Lo sufre porque lo ha vivido, por que lo ha soñado en alguna historia o porque quiso encarnarlo en sus personajes? Si los cuentos de este libro poseen tal intensidad, sorpresa y misterio no es sólo porque la ficción esté imitando a la realidad, sino porque la primera, además, está reproduciendo la imitación que hace de ella la segunda: dijo que incluso había serpientes que se tragaban enteras y que si uno veía a una serpiente en el acto de autotragarse más valía salir corriendo pues al final siempre ocurría algo malo, como una explosión de la realidad (`El Gusano`).

Pero el terror al que aludo dista mucho de narraciones sanguinarias o viejos cuentos para amedrentar niños. Se trata del horror frente al paso del tiempo, frente a lo más profundo del hombre, es el miedo a lo cotidiano, lo de siempre y lo de nunca, el horror frente al otro, ese que anda por ahí y que puede llegar a ser el impensado: uno mismo. Y entonces surgen los personajes: Sensini, viejo exiliado que muere con la angustia de no haber encontrado a su hijo, Enrique Martin, quien huye de algo que sólo él sabe, la ex actriz porno que cuenta desde un hospital su relación con un antiguo amante, ya fallecido, o los policías chilenos, en teoría de izquierda, que refieren su encuentro en la comisaría con un antiguo amigo, ahora reo: Hasta que un día (…) decidió mirarse al espejo (…) y vio a otra persona (…) Le dije: mira, me voy a mirar yo en el espejo, y cuando yo me mire tú me vas a mirar a mí (…) y te vas a dar cuenta de que soy el mismo, que la culpa es de este espejo sucio (…) y me miré y vi a alguien con los ojos muy abiertos, como si estuviera cagado de miedo, y detrás de esa persona vi a un tipo de unos veinte años que nos miraba por encima de mi hombro (…) vi a dos antiguos condiscípulos, un tira de veinte años, y el otro sucio, con el pelo largo, barbudo, en los huesos, y me dije: joder, ya la hemos cagado, Contreras, ya la hemos cagado. Después cogí a Belano por los hombros y me lo llevé de vuelta al gimnasio. Cuando lo tuve en la puerta me pasó por la cabeza la idea de sacar la pistola y pegarle un tiro allí mismo (…) Después hubiera podido explicar cualquier cosa. Pero por supuesto no lo hice /Claro que no lo hiciste. Nosotros no hacemos esas cosas, compadre /No, nosotros no hacemos esas cosas (`Detectives`)

Después de cinco años de la primera edición de Llamadas Telefónicas, y con la aparición de otras como Los Detectives Salvajes (1998) y Putas Asesinas (2001), resulta interesante volver a leer sus páginas puesto que ésta se yergue como obra fundacional de las citadas. Acá se encuentran numerosos antecedentes que se repetirán a lo largo de la obra de Bolaño, cuya función será continuar la historia nunca acabada, generada, retrocedida y adelantada en cada una de sus publicaciones. La saga de aventuras de Arturo Belano, cuya figura se funde a veces con la del mismo autor, encuentra su informe primo: el Belano quinceañero, aquel del que nada se supo en Los Detectives Salvajes, obra dedicada prácticamente a él y que siguiendo el estilo de Bolaño, utiliza personajes de menor importancia para referir los sucesos del que interesa. Lo mismo en Llamadas Telefónicas: relatos que remiten a otros relatos, breves pero importante noticias dentro de una historia más grande, personajes que sólo importan por lo que deben contar, testimonios oídos en un bar o alguna reunión y la siempre presente figura del indagador, el receptor que luego nos referirá algo, el cazador de cuentos, el detective: ¿A quién busca este hombre? ¿A un fantasma? Yo de fantasmas sé mucho, le dije la segunda tarde, la última que vino a visitarme, y él compuso una sonrisa de rata vieja, rata vieja que asiente sin entusiasmo, rata vieja inverosímilmente educada (…) le di trato de detective, tal vez mencioné la soledad y la inteligencia y aunque él se apresuró a decir no soy detective madame Silvestri, yo noté que le había gustado que se lo dijera, lo miré a los ojos cuando se lo dije y aunque aparentemente ni se inmutó yo noté el aleteo, como si un pájaro hubiera pasado por su cabeza (`Joanna Silvestri`). Pero esta certera identificación de narradores y/o personajes no sucede a menudo: gran parte de los relatos no poseen firma. La identidad del hablante permanece cuidadosamente oculta aunque a punto de revelarse por los datos, más o menos semejantes, que de sí mismo entrega en cada relación. Es el chileno que ha errado por México y España, que ha vuelto a Chile para volver a irse, el que recuerda con nostalgia, quien se encuentra en los lugares más insólitos con algún compatriota hostil, el lector compulsivo y escritor fracasado ¿Acaso una versión alterada del autor? ¿Del Bolaño exiliado en España desde 1977?

Lo cierto es que ninguno de sus libros debe apartarse de su producción literaria. Individualizar uno de ellos (¡o uno, uno solo de sus cuentos!) es funcional, pero insuficiente. La última línea de Llamadas Telefónicas o de cualquiera de sus libros, nada dice de finales. Lo que genera este continuo movimiento dentro de sus obras es la captación de que Bolaño no sólo trata sus libros como parte de su vida, sino que se trata a sí mismo como parte de ellos. Esta inserción genera complejas encrucijadas y toma trabajo dilucidar si habla el personaje, el narrador, el autor, o incluso la conciencia inalcanzable del lector: Así supe algunas cosas que acaso hubiera preferido no saber, episodios que en nada contribuían a mi serenidad, historias de las que un egoísta debe protegerse siempre (`Clara`).

El tratamiento literario de Bolaño estrecha la relación entre lector y lectura. Imposible leerlo sin implicarse, difícil saltarse un cuento y apurar la lectura. Difícil soportar su verdad, fácil no pensarla. Pero el compromiso esta ahí, de uno depende encararlo, de uno evadirlo.

A Paris, Jeanne Korowa, brillante juge d'instruction à la vie affective désastreuse enquête avec François Taine sur une série de meurtres particulièrement sauvages : démembrements, cannibalisme, et mises en scène macabres. Trois plantureuses Vénus atrocement dévorées, trois tableaux sanglants entre rituel et folie. Abusant de son autorité, Jeanne fait installer des micros dans le cabinet d'Antoine Féraud, le psychanalyste qui reçoit chaque semaine son ex petit ami, et tombe par hasard sur une séance étrange où un père révèle les pulsions sanguinaires de son fils autiste et son passage à l'acte. Autisme, fécondité, préhistoire : trois pistes qui mèneront Jeanne, au Nicaragua, au Guatemala, puis dans les marais argentins. Au terme de sa quête, dans la forêt des Mânes, elle découvrira une vérité qu'on aurait préféré ne jamais connaître.

In a dusty, remote community of secretly constructed buildings and awesome possibility, the world's most brilliant minds have come together. Their mission: to split an atom and end a war. But among those who have come to Robert Oppenheimer’s “enchanted campus” of foreign-born scientists, baffled guards, and restless wives is a simple man, an unraveler of human secrets—a man in search of a killer.

It is the spring of 1945. And Michael Connolly has been sent to Los Alamos to investigate the murder of a security officer on the Manhattan Project. But amid the glimmering cocktail parties and the staggering genius, Connolly will find more than he bargained for. Sleeping in a dead man’s bed and making love to another man’s wife, Connolly has entered the moral no-man’s-land of Los Alamos. For in this place of discovery and secrecy, hope and horror, Connolly is plunged into a shadowy war with a killer—as the world is about to be changed forever….

THIS KILLER TAKES THEIR BREATH AWAY.

A nine-year veteran of the FBI, special agent Mia Shields thinks she's seen it all. But nothing prepares her for the terror that descends upon the idyllic bayside community of St. Dennis, on Maryland 's Eastern Shore, where a depraved killer has left a grisly surprise for Chief of Police Gabriel Beck: the body of an unidentified woman, naked and completely encased in plastic wrap, stretched across the back-seat of Beck's car. Hidden in the wrapping is a tape recording of the victim's last, gasping words, terrifying evidence of the horror endured at the hands of a madman. Soon the body count begins to rise as more victims are found, all gruesomely cocooned, their final pleas also captured on tape.

Determined to catch the sadistic killer, Beck and Mia team up and set a trap – with Mia as bait. But their prey is closer than they ever could have imagined. Now Beck must race against time to save Mia from becoming the next victim of a serial killer as elusive as he is evil.

THE TRUTH WON'T STAY BURIED.

News that the body of a recently murdered prostitute – stabbed repeatedly and dumped on Georgia 's Shelter Island – has been identified as Shannon Randall stuns the FBI, particularly special agent Dorsey Collins. Twenty-four years ago, nineteen-year-old Eric Louis Beale was convicted and later executed for Shannon 's murder – and the agent in charge of the case was Dorsey's father. Now Dorsey is determined to find out where her father's investigation went wrong, what part he played in the death of an innocent man, and where Shannon has been all this time.

The heat is on FBI special agent Andrew Shields to discover what happened to Shannon on that night decades ago – to find out who killed her and why. Dorsey shadows Andrew's every investigative move, hoping to redeem her father's reputation and capture a cunning killer. Together, Dorsey and Andrew unravel a shocking mystery that will shatter one family and rock an entire town.

Un meteorite, sepolto sotto i ghiacci del circolo polare artico, è stato localizzato dalla Nasa e sembra contenga fossili di insetti che proverebbero una volta per tutte l'esistenza di vite extraterrestri. Prima di divulgare la notizia, il presidente degli Stati Uniti vuole essere sicuro dell'autenticità della scoperta, anche per non compromettere la sua futura (ma già incerta) rielezione. La giovane Rachel Sexton e il professor Michael Tolland sono inviati sul posto insieme ad altri studiosi ma presto si rendono conto che si tratta di una truffa colossale, orchestrata ad arte. Ma da chi? E chi ha assoldato la banda di killer che li ha presi di mira, costringendoli a scappare e a rifugiarsi tra i banchi galleggianti di ghiaccio?

Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c'était une belle idée, dans l'air du temps. Mais ce n'était pas celle des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de Saint-Victor? Les superstitions resurgissent, un bruit se propage: ce n'est pas une bête, c'est un loup-garou… Lorsqu'une éleveuse est retrouvée égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose.

Gulli, el viejo portero de uno de los más conocidos hoteles de Reykjavik, aparece desnudo y acuchillado hasta morir en su miserable habitación en el sótano. Pero Gulli es mucho más que un simple portero que se disfrazaba de Papa Noel todas las navidades, es un completo misterio. Veinte años en el hotel y nadie le conoce realmente. Erlendur Sveinsson decide alojarse en el mismo hotel en busca de la asesina, que, también de eso cree estar convencido, aún debe permanecer muy cerca, pese a que las vacaciones de Navidad están ya encima y el hotel completo. Mientras que al director tan sólo le importa que el asesinato permanezca oculto y su reputación intacta. Erlendur, sin embargo, recibe la visita de su hija, que de nuevo se adentra entre las brumas de la droga y el alcohol, dejando al inspector al borde de la desesperación y la impotencia.

Un cráneo sin identificar…

Un rastro de aterradores secretos…

Y una mujer cuyas diestras manos podrían relevar la impactante verdad…

Como escultora forense, Eve Duncan ayuda a identificar a los muertos a partir de sus cráneos. Habiendo sido asesinada su propia hija y su cuerpo jamás hallado, el trabajo es el único modo que tiene Eve de hacer las paces con su pesadillas personal. Pero le aguardan cosas más espantosas si cabe cuando acepta trabajar para el multimillonario John Logan.

Bajos sus diestras manos toma forma el rostro del cráneo que él le ha pedido que reconstruya, un rostro que nadie esperó nunca ver. Ahora Eve se encuentra atrapada en una aterradora red de asesinatos y engaños. Poderosos enemigos están decididos a encubrir la verdad, y se asegurarán de que llevar dicha verdad a la tumba… aunque Eve tenga que ser enterrada con ella.

En el bello paisaje de la campiña inglesa, una adinerada familia debe enfrentarse a un destino que parece condenarla a la extinción. El viejo ha perdido a su mujer, mientras sus hijos Leo, un ludópata redomado, y Elizabeth, una promiscua alcohólica condenada al fracaso, apenas son una mácula dentro de la genealogía familiar. Deprimido y con el único apoyo de su fiel abogado Mark Ankerton, Lockyer-Fox también debe hacer frente a las habladurías de sus convecinos, que le acusan del supuesto asesinato de su esposa. Se avecinan tiempos difíciles para el coronel quien, además, ha decidido destapar un viejo secreto y encomendar a Mark la tarea de encontrar a una nieta entregada en adopción apenas nacer. Una lejana vergüenza que la familia Lockyer-Fox ocultó a cal y canto, para proteger la ya maltrecha reputación de Elizabeth.

En tanto, en las tierras que lindan con la propiedad del coronel se instala un grupo de nómadas con el objetivo de asentarse por un tiempo indefinido. A la cabeza del movimiento se encuentra un siniestro personaje a quien todos conocen como Fox Evil, un individuo capaz de hundir aún más si cabe los ánimos del coronel. Sólo la providencial visita de su nieta, convertida por los avatares de la vida en una joven capitana del ejército inglés, le ayudará a encarar el avispero emocional en el que vive su agotado corazón.

Tras conseguir un gran éxito con "El perfume" Süskind escribió otras novelas, entre ellas ésta, "La historia del señor Sommer". Es una novela corta narrada desde la perspectiva de un niño que ve como a través de los años el misterioso señor Sommer camina sin parar de pueblo en pueblo; descubrir porqué lo hace será un paso decisivo en su aprendizaje de la vida. Dotada de una extraordinaria ternura, la historia se completa con las bellísimas ilustraciones de Sempé.

Lo primero que llama la atención de La historia del señor Sommer es la hermosa ilustración de la portada de Sempé, lo que te hace evocar las primeras lecturas de El pequeño Nicolás, las travesuras de una pandilla memorable que está dentro del recuerdo colectivo de más de una generación de lectores. La portada te hace sentir que vas a pisar terreno conocido.

Y lo segundo que llama la atención es la historia en sí, como el mismo autor de El perfume es capaz de cambiar de tono y escribe una historia entrañable, cálida y cercana sobre un niño que sube a los árboles y que se encuentra con el misterioso señor Sommer, un hombre que pasa cada día caminando diez, doce o catorce horas, alguien tan ajeno y enigmático como sus caminatas.

Me ha gustado mucha esta historia contada con esa inocencia y lógica aplastante de los niños, al menos de los niños de libros capaces de hablar de las leyes de Galileo. Hay un mundo recurrente, subir a los árboles, el deseo de volar, el primer amor, la primera decepción… En una narración tan cálida hay recovecos para lo gris, lo temible.

Aunque tenga el tono de libro para niños, es un libro que se disfruta de mayor, que te ayuda a recordar de dónde vienes y cómo hubo una vez donde el mundo era puro misterio, y que ese misterio no tenía por que ser siempre tierno.

Maravilloso el personaje del niño, de su familia, el señor Sommer, un hombre sin frases, una parte del paisaje, y que poco a poco descubrimos la razón de sus caminatas, un buen libro para volver a plantearse qué es este mundo que nos rodea. Y un libro precioso, entrañable, de los que se leen con una media sonrisa.

Mathilda Gillespie, sesenta y cinco años, ha aparecido muerta. Estaba en la bañera de su casa, con la cabeza cubierta por una peculiar mordaza, a modo de jaula, usada en la Edad Media para castigar a las mujeres chismosas: un sórdido artilugio de represión que iluminaba y al tiempo oscurecía el motivo de su muerte.

Porque la jaula, a su vez, estaba recubierta de flores, como una referencia a la Ofelia muerta de Hamlet: Shakespeare era una de las pasiones de la señora Gillespie. ¿Se podía por tanto deducir que la recargada y morbosa escenografía revelada, junto a la ausencia de signos de violencia, un suicidio? La doctora Sarah Blakeney, medica personal de la anciana y una de sus escasas amigas, no acababan de tenerlo claro. E investigaciones someras ponen de manifiesto viejos y terribles traumas familiares. Así como personas interesadas en la muerte de la señora Gillespie…

Tom Sawyer est un héros de fiction créé par Mark Twain qui apparaît en 1876 dans Les Aventures de Tom Sawyer. Inspiré de la jeunesse de l'auteur, c'est un personnage qui est devenu un symbole de liberté dans la culture populaire, mais que Twain a dépeint de manière contrastée et parfois critique.

Thomas Sawyer est un garçon orphelin, d'âge indéterminé, qui ne pense qu'à faire l'école buissonnière avec Huckleberry Finn et Joe Harper, à s'identifier aux personnages de ses romans d'aventures préférés et à jouer des tours à ses camarades. Amoureux de Becky, il n'a de cesse de l'impressionner, et lorsqu'il se retrouve perdu avec elle dans une grotte où ils sont bien près de mourir, il fait preuve de courage et fait tout son possible pour la consoler alors que lui-même est terrorisé.

Ce sont là les aspects du personnage qui ont donné de lui une image convenue d'enfant généreux, anti-conformiste, courageux et libre. Tom Sawyer représente ainsi aux yeux du public un certain idéal de l'enfant américain par ses qualités d'intelligence et de cœur.

La detective Kinsey Millhone se aprestaba a ser dama de honor en la boda del hermano de su casero cuando, pocos días antes, acepta investigar para un vecino, Chester, por qué en los archivos militares ha desaparecido todo rastro de Johnny Lee, su padre recién fallecido y veterano de la segunda guerra mundial. ¡Adiós planes de boda!, porque, de pronto, alguien ha entrado en casa del difunto dejándolo todo patas arriba y Chester descubre, en una caja de caudales, una llave con esta misteriosa inscripción: LEY. A partir de entonces nadie es ya quien dice ser: ni Ray Rawson, el antiguo amigo del ejército, que quiere alquilar la casa; ni Gilbert Hays, a quien Kinsey sorprende llevándose una bolsa de la casa de Lee; ni Laura Huckaby, la mujer a quien aquél entrega la bolsa. A Kinsey no le queda más remedio que emprender una salvaje odisea en la que, para desenredar la madeja, acabará pasando por cualquier cosa, menos por detective…

Sobre La buena muerte: Hugh Madden trabaja como embalsamador y le encanta su trabajo: vive para sus «bellezas durmientes». Cuando su antiguo profesor de medicina aparece en el depósito de cadáveres, Madden recuerda sus años como estudiante en la universidad de Glasgow; en especial su amistad con un colega poseedor de un carisma peligroso, y de cómo acabó trabajando con muertos en lugar de salvar vidas…

Atrapado desde hace cuarenta años en un matrimonio insatisfactorio con una mujer hipocondríaca, en la vida cuidadosamente ordenada de Madden surge el caos cuando despide a la persona encargada del cuidado de su mujer y alguien descubre un cuerpo en un lago cercano. Los secretos enterrados de Madden empiezan a salir a la luz.

Nick Brooks se ha revelado como una de las voces más audaces y renovadoras de la narrativa británica. La buena muerte es un relato deslumbrante y oscuro teñido de elegante perversidad, acerca de esqueletos en el armario y cadáveres en la mesa mortuoria.

Publicado en dieciséis países además de Holanda, Tim Krabbé se convirtió en autor de culto a raíz de la versión cinematográfica de esta novela. Relato breve y estremecedor sobre el poder devastador con que la fatalidad irrumpe en la vida cotidiana, La desaparición es también una brillante y aterradora exposición de la lógica criminal, narrada con una prosa tensa y descarnada.

Crispados por el tedio y la fatiga de su largo viaje en coche hacia el Mediterráneo, Rex y Saskia se detienen en una gasolinera para repostar. Mientras Rex llena el depósito, Saskia entra en la tienda para comprar unos refrescos. Pero nunca regresa. Como si un agujero negro se la hubiera tragado, Saskia desaparece sin dejar rastro: todos la han visto, pero nadie sabe nada. Ocho años más tarde, pese a que ha conseguido rehacer su vida, Rex no logra olvidar. Infinidad de pequeños detalles le recuerdan lo ocurrido, como si de mensajes cifrados se tratara. Las pesadillas lo atormentan y, en el fondo de su alma, intuye que sería capaz de dar su vida a cambio de saber qué le ocurrió a Saskia. Por fin, la oportunidad se materializa en la persona de Raymond, un respetable profesor de química de un instituto francés que lleva a cabo un macabro experimento consistente en averiguar hasta qué punto maquinar un acto de maldad absoluta implica necesariamente ejecutarlo.

'It's fascinating to see some of my favourite crime novelists coming together to create a taut, tense thriller; each chapter stands alone as a powerful story, yet they also combine seamlessly into a great read. Genuinely gripping.' – Harlan Coben

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With each crime writer picking up the story in their usual locale, each of the authors tell a gripping story of murder, betrayal and intrigue. Running through each story is a charm bracelet which brings bad luck wherever it's found. Set in locations ranging from nineteenth-century Georgia to wartime Leeds, the book features stories from contributors such as Peter Robinson (writing about 1940s Leeds), Fidelis Morgan, Lynda La Plante (1970s Britain), Val McDermid (1980s Scotland) and Mark Billingham tackling contemporary London.

Grand Prix de l'Imaginaire 2001

Nudo a nudo, día tras día, los tejedores van creando sus magníficas obras: las alfombras de cabellos a las que dedican toda una vida de trabajo, cuya única materia prima es el pelo de sus mujeres, concubinas e hijas. Una tradición que se remonta a generaciones, y cuyo único fin es servir de tributo al Emperador. Una tradición que da sentido a la vida de todo un planeta, pero que le ha robado la libertad.

A partir de ahí, a través de media docena de personajes, seremos testigos de cómo es y cómo piensa una sociedad, un imperio y una revolución. Mediante casi una veintena de relatos cortos, independientes pero magistralmente entrelazados, Andreas Eschbach teje una obra de ciencia-ficción que supera con creces al material anglosajón que actualmente nos llega.

Su talento radica en el perfecto desarrollo de sus personajes, seres atormentados por las dudas, por la obediencia a una tradición, y el deseo de redimirse y ser libres. Personajes que intentan liberarse del destino que se les ha impuesto, siempre diferente y siempre original, que dan lugar a relatos bellísimos, que sorprenden y enganchan.

Originalidad es la única palabra que realmente puede describir esta obra. Un mundo y una cultura perfectamente creados, una cronología de ochenta mil años cuya historia es poco a poco revelada. Y no es que Los tejedores de cabellos no recuerde a otras historias de otros autores, es que su desarrollo, sus personajes y sus misterios son tratados con tal seriedad, con tal realismo, que muchos clásicos anglosajones de ciencia-ficción realmente parecen relatos adolescentes en comparación.

El Emperador, retratado como nunca antes en la ciencia-ficción, los rebeldes, los linajes de tejedores de cabellos, los mercaderes, y un sinfin más de arquetipos de la space opera son reinventados y redefinidos, insuflando vida a un género que por lo general suele ser clónico de sí mismo.

Andreas Eschbach es un gran narrador. Aunque su libro sean relatos cortos entrelazados, y aunque sus personajes sean independientes, es capaz de cerrar el círculo y hacer que su libro tenga un principio y un final bien enlazados, sin dejar puertas abiertas para explotar el filón, sin recurrir a trucos fáciles para llamar la atención del lector. Y eso se nota, se nota mucho y para bien.

Incluso podría llegarse más lejos: en su artículo, José María Faraldo considera que esta novela es un reflejo de la Alemania natal de Eschbach en su último siglo (la tiranía, la opresiva tradición, el culto al gobernante, la lucha contra el poder absoluto…), y no podría estar más de acuerdo. Aunque es ciencia-ficción, el realismo de las actitudes, de las situaciones y de los personajes nos remite a nuestra propia historia, a nuestro propio mundo real.

Y es que a uno le queda la sensación de que se ha estado perdiendo algo, y que hay toda una literatura europea de ficción por descubrir: sin secuelas interminables, sin vivir de exprimir el mismo concepto una y otra vez, con escritores que saben escribir, tejer una historia y desarrollarla con suma perfección. Pero sobre todo da la sensación de que hay escritores que aman el género, que no se conforman con releer y reescribir clásicos, y se han decidido a llevar un paso más adelante la ciencia-ficción y la fantasía.

Un cadavre, horriblement mutilé, suspendu entre ciel et terre dans les montagnes de la région grenobloise. Une tombe, celle d'un petit garçon, mystérieusement « visitée » pendant la nuit, cependant que les dossiers le concernant disparaissaient de son école. Deux énigmes, que vont s'attacher à résoudre deux flics hors normes : Pierre Niémans, policier génial, dont les méthodes peu orthodoxes ont compromis la carrière. Et Karim Abdouf, l'ancien délinquant devenu flic, dont la couleur de peau et les dreadlocks suscitent plutôt la défiance dans le trou de province où on l'a nommé... Les deux affaires vont se rejoindre, et les deux hommes se reconnaître. Ensemble, ils vont remonter vers le terrifiant secret des rivières pourpres. Un secret qui ne nous sera livré qu'aux dernières pages de ce thriller exceptionnel, dû à l'auteur du Vol des cigognes et récemment porté à l'écran par Mathieu Kassovitz.

For police captain Patti O’Shea, the discovery of a dead body is shocking, but part of the job. A dead body with the right hand severed is disturbing. But when a corpse is discovered with the police badge of her murdered husband, she is pushed over the edge. Driven by revenge, and working outside the law, Patti vows to track the monster responsible. But as the killings continue, it becomes clear that she is not the hunter – but the hunted.

Glasgow década de 1950. La guerra ha terminado, pero no así la batalla para dominar las calles de una de las ciudades más violentas de Europa, calles en las que sólo los más duros pueden sobrevivir. Lennox, ex soldado canadiense ahora convertido en investigador privado, se ve envuelto en la investigación del asesinato de un jefecillo de poca monta pero muy ambicioso, Frankie McGahern. En principio cuando su hermano Tam le pide que investigue, Lennox no acepta, aunque esté arriesgando su integridad física con la negativa. Sin embargo no le queda más remedio que involucrarse cuando Tam también aparece asesinado y un enemigo muchísimo más poderoso aparece en escena. Los Tres Reyes, tres jefes de los bajos fondos que se reparten el control y dominio de los negocios del crimen local quieren saber qué ha pasado, qué se traían los McGahern entre manos y por qué Lennox siempre parece estar allí donde hay problemas.

A haunted castle, a pair of international jewel thieves, and a hotel fire – so begins Regan and Jack Reilly's honeymoon in Ireland…

Private Investigator Regan Reilly and her husband, Jack, head of the Major Case Squad in New York City, have just gotten hitched! They've headed to Hennessy Castle, a romantic spot in western Ireland – seemingly the perfect place to escape the world and the criminals they deal with daily – to begin their lives together. But Hennessy Castle is hardly relaxing!

Their first afternoon in Ireland, Regan and Jack go out for a jog, stopping at an old graveyard at the edge of town. The first tombstone they see is marked REILLY. Turns out May Reilly, who died in 1822, was a talented lacemaker who made an exquisite tablecloth for a banquet at Hennessy Castle but was never paid. Legend has it that May has haunted the castle ever since.

Awakened in the middle of the night, Regan spots a mysterious woman on the back lawn of the castle. At the sound of Jack's voice, Regan turns her head for a moment. When she turns back, the woman is gone. A moment later, the hotel's fire alarm goes off.

In the ensuing melee, Regan and Jack meet a young American Irish couple, Sheila and Brian O'Shea, who have started a business selling Irish memorabilia – but on this trip to Ireland their "business" is to pick up paintings they've commissioned from a superstitious amateur artist who doesn't realize the value of her work. The last thing these two online entrepreneurs want is for Regan and Jack to figure out what they're up to.

The following morning, May Reilly's famous tablecloth is discovered missing from the memorabilia room at the castle, and a note has been left for Jack by an elderly couple who checked out immediately after the fire. The "elderly" couple is, in fact, two international jewel thieves in disguise, who refer to themselves as "Jane and John Doe." Taunting Jack, who has been on their trail for more than a year, they claim responsibility for the theft of May Reilly's tablecloth, knowing full well that Jack won't be able to enjoy his honeymoon when he finds out they were right under his nose and may still be in Ireland.

With the help of Regan's Irish cousin – Galway resident Gerard Reilly – Regan and Jack hunt for the thieves who have eluded law enforcement for too long. Their search takes as many twists and turns as the winding country roads of the Emerald Isle, as they travel from tiny villages to the crowded pubs of Galway and back to Hennessy Castle – where May Reilly is not resting in her grave!

Filled with Irish history and lore, and a cast of quirky characters on both sides of the Atlantic, Laced will take you on a journey that will keep you laughing, turning pages, and maybe even believing in ghosts!

"El jefe de policía estaba sentado detrás de un gran escritorio, firmando papeles. Sin levantar la mirada de su trabajo, le pidió a Bosch que se sentara al otro lado de la mesa. Al cabo de treinta segundos, el jefe firmó su último documento y miró a Bosch. Sonrió. -Quería recibirle y felicitarle por su regreso al departamento."

Tras tres años Harry Bosch vuelve al Departamento de Policía de Los Angeles. Junto con su antigua compañera Kiz Rider forma pareja en la Brigada de Casos Abiertos, unidad de élite creada para intentar aclarar unos ocho mil antiguos casos no resueltos.

El primer caso al que se enfrentan tiene implicaciones racistas y de corrupción policial. Se trata del asesinato de Rebecca Verloren, joven mestiza de dieciséis años asesinada en 1988. El hallazgo de ADN en el revólver empleado en el crimen permite reabrir la investigación muchos años después. El uso de las nuevas tecnologías en la investigación (comparación de ADN, bases de datos, búsquedas en Internet…) es una de las novedades destacables en esta novela, con guiños a CSI incluidos.

En esta novela, Bosch, que echaba de menos la placa, recupera antiguas sensaciones: vuelve a sentirse a gusto trabajando con Kiz, y sufre los habituales encontronazos con Irvin S. Irving que, a pesar de haber sido degradado por el nuevo jefe de policía, se resiste a perder su influencia.

Una trama construida con maestría.

En las ruinas de Ostia Antica, el profesor Augusto Monti descubre un papiro del siglo I d.C. que resulta ser el más grande y trascendental descubrimiento arqueológico de todos los tiempos. Es el Documento Q, el evangelio escrito por Santiago, hermano menor de Jesús, y ofrece al mundo moderno a un nuevo Jesucristo, desvela los secretos de sus años desconocidos y contradice los relatos existentes sobre su vida. Teólogos, impresores, lingüistas, traductores, cristólogos y otros profesionales de todo el mundo forman un único grupo de trabajo, conocido en clave como Resurrección Dos, que publicará y explotará la nueva versión de la Palabra, una empresa comercial de tal magnitud que ningún rastro de falsedad debería ensombrecerla.

Steven Randall dirige la agencia de relaciones públicas que lanzará la nueva Biblia al mercado mundial. Pero desde el momento en que decide investigar acerca del nuevo Evangelio, cae preso de una red de intrigas que pone a prueba la autenticidad del descubrimiento. Sin que ningún miembro de Resurrección Dos consiga detenerlo, Randall conseguirá llegar hasta la única persona que conoce la verdad.

Reviewers and readers agree that Michael Connelly is writing at the top of his game, giving us crime fiction of the dark side of Los Angeles and reinventing the form with every book he writes. At the end of CITY OF BONES Bosch quit the LAPD, but he's back in a new role, one that will give him more freedom to pursue the cases that compel him. When he left the LAPD Bosch took a file with him the case of a film production assistant murdered four years earlier during a USD 2 million robbery on a movie set. The LAPD now operating under post 9/11 rules think the stolen money was used to finance a terrorist training camp. Thoughts of the original murder victim are lost in the federal zeal, and when it seems the killer will be set free to aid the feds' terrorist hunt, Bosch quickly runs afoul of both his old colleagues and the FBI.

Ana y sus hermanos Julián y Dick, van de vacaciones a casa de sus tíos Fanny y Quintín. La casa se encuentra en la hermosa bahía de Kirrin, con una isla y un viejo castillo propiedad de la familia. Allí también está su prima Jorgina, una niña de fuerte carácter a la que le gustaría ser un chico, por lo que prefiere que la llamen Jorge.

Pronto los cuatro niños se hacen muy amigos y se convierten en un grupo inseparable, acompañados siempre por el perrito de Jorge, Tim.

Un día, en un viejo navío, los chicos descubren el mapa de un tesoro escondido en la isla. Se disponen a encontrarlo, ¡pero no son los únicos que lo buscan! ¿Podrán conseguirlo antes de que sea demasiado tarde?

Ancien rédacteur de Millénium, revue d'investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans. Dans le huis clos d'une île, la petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires.

Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée, placée sous contrôle social mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist, cassé par un procès en diffamation qu'il vient de perdre, se plonge sans espoir dans les documnts cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier.

Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers. lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l'écorchée vive vont résoudre l'affaire des fleurs séchées et découvrir ce qu'il faudrait peut-être taire.

A la fin de ce volume, le lecteur se doute qu'il rencontrera à nouveau les personnages et la revue Millenium. Des fils ont été noués, des portes ouvertes. Impatient, haletant, on retrouvera Mikael et sa hargne sous une allure débonnaire, et Lisbeth avec les zones d'ombre qui l'entourent, dans Millénium 2 - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette ; Millénium 3 - La Reine dans le palais des courants d'air.

Otoño de 1884. Una celda lúgubre. Dentro se encuentra un hombre inerte. ¿Estará muerto? Bajo su lengua hay una moneda, es el óbolo de Caronte, el precio que hay que pagar al barquero del reino de los muertos.

La joven arqueóloga Sarah Kincaid no sabe qué hacer, el destino parece haberse puesto en su contra. Primero la abatió la muerte de su padre en Egipto y ahora su prometido, Kamal, a quien se acusa de un antiguo crimen, sufre una extraña enfermedad que lo tiene a las puertas del infierno. Pero aún hay una última oportunidad de salvarlo, la legendaria agua de la vida.

Para encontrarla, Sarah deberá sortear los peligros que acechan en los callejones de Praga, donde dicen que habita el Golem, entre las torres de los monasterios de Meteora o en las orillas subterráneas del Estigia, el río griego de los muertos.

«Embarcarse en la lectura de la tercera novela de Sarah Kincaid, la aguerrida arqueóloga victoriana, es toda una aventura.»

Frankfurter Stadtkurier

Esta apasionante novela nos introduce detrás de la pantalla de nuestro televisor y, con una trampa apasionante nos muestra el peligro cotidiano al que se enfrentan los reporteros de prensa, las dudas éticas que deben encarar en el difícil ejercicio de su profesión, las numerosas intrigas y presiones a que se ven sometidos asi como la guerra sin cuartel entablada entre los beneficios económicos, la ética. la fama y la integridad.

Tras muchos años de ausencia, la joven escritora Erica vuelve a su pueblo natal, donde ha heredado la casa de sus padres recientemente fallecidos. Erica decide darse un paseo por las calles donde transcurrió los primeros años de su vida, pero tras el aviso de unos vecinos, descubre que su amiga de la infancia, Alex, acaba de suicidarse.

Conmocionada, inicia una investigación y descubre que Alex estaba embarazada. La historia da un nuevo giro cuando la autopsia revela que su amiga no se suicidó sino que fue asesinada. La policía detiene al principal sospechoso, Anders, un artista fracasado que mantenía una relación especial con la víctima…

En Las huellas imborrables Camilla Läckberg entreteje con maestría una historia contemporánea con la vida de una joven en la Suecia de 1940.

El verano llega a su fin y la escritora Erica Falck vuelve al trabajo tras la baja de maternidad. Ahora le toca a su compañero, el comisario Patrik Hedström, tomarse un tiempo libre para ocuparse de la pequeña Maja. Pero el crimen no descansa nunca, ni siquiera en la tranquila ciudad de Fjällbacka, y cuando dos adolescentes descubren el cadáver de Erik Frankel, Patrik compaginará el cuidado de su hija con su interés por el asesinato de este historiador especializado en la Segunda Guerra Mundial.

Mientras tanto, Erika hace un sorprendente hallazgo: los diarios de su madre Elsy, con quien tuvo una relación difícil, junto con una antigua medalla nazi. Pero lo más inquietante es que, poco antes de la muerte del historiador, Erika había ido a su casa para obtener más información sobre la medalla. ¿Es posible que su visita desencadenara los acontecimientos que condujeron a su muerte?

Ex-army musketry trainer, Jay Benson and his wife Lucy’s dream of running a shooting school turns sour as the school heads towards certain closure. They need money — quickly, and a lot of it. At the eleventh hour Augusto Savanto, head of a vast corporation in Venezuela, walks into their lives with a proposition they can scarcely refuse — he will pay them $50,000 to turn his son into an expert marksman, in nine days. Desperate for money they accept the challenge but find themselves in a deadly game of ruthless vendettas and vengeful murder. 

En Bari, la vida del abogado Guido Guerreri transcurre en un perfecto equilibrio entre su trabajo de abogado y los éxitos que éste le reporta -acaba de mudarse a un moderno despacho donde cuenta con dos eficientes colaboradores- y su solitaria vida privada siempre con tendencia a sumergirle en la melancolía. Una melancolía que combate con su música, sus largos paseos nocturnos y su saco de boxeo al que trata como un auténtico amigo.

Sin embargo, como todos los equilibrios perfectos, el de Guido Guerreri está condenado a ser provisional y cuando recibe la petición de un colega de investigar la desaparición de la joven Manuela, a quien nadie ha visto desde hace ya varios meses, su rutina se verá alterada y se verá obligado a mirar a los ojos a una juventud que, por más que le pese, ya nada tiene que ver con la suya.

Fenómeno de ventas en Italia y adorado por la crítica, Gianrico Carofiglio posee la maestría de los grandes narradores y, al mismo tiempo, la contención de sus historias y la sutil ironía de sus personajes convierte sus novelas en un delicioso entretenimiento.

Jónas, el propietario de un moderno complejo hotelero especializado en terapias alternativas, acude a Þóra, una ahogada de Reykiavik, para que investigue una serie de sucesos relacionados con lo sobrenatural, pero el mismo día de su llegada a Snæfellsnes encuentran el cadáver de Birna, la arquitecto a la que Jónas había encargado la construcción de un ala del hotel.

Þóra, con la inestimable ayuda de su compañero Matthew, se propone demostrar la inocencia de su cliente, pero nada es lo que parece en aquel paraje idílico, repleto de leyendas y misterios y donde se concentra una fuerte carga telúrica y espiritual. No dejan de circular historias de desapariciones, se producen nuevos crímenes y las pistas, por extraño que pueda parecer, conducen a los antiguos propietarios de las tierras donde esta ubicado el hotel, en cuyo pasado se oculta un terrible secreto que alguien parece interesado en ocultar.

Jack McEvoy tiene los días contados como periodista de sucesos; sus momentos de gloria languidecen y su nombre se baraja en las listas de recortes previstos por Los Angeles Times. Sin embargo, guarda todavía un último cartucho: la redacción de la que pretende que sea la crónica criminal más impactante de su carrera.

Para ese propósito, elige a Alonzo Winslow, un drogadicto de dieciséis años encarcelado tras confesar la autoría del asesinato de una joven hallada estrangulada en el maletero de un coche. Jack quiere escribir acerca de la negligencia y la injusticia social que convirtieron a Winslow en un asesino. Al adentrarse en la historia, descubre que la confesión del chico es falsa y sospecha que es inocente. Tras vincular el asesinato del maletero de Los Ángeles con otro acontecido en Las Vegas, McEvoy se ve ante el reportaje más espectacular de su carrera desde que el Poeta se cruzara con él años atrás.

Una vieja amiga del pasado se une a la investigación; se trata de la agente del FBI, Rachel Walling. Juntos le pisarán los talones a un psicópata que lleva demasiado tiempo actuando a la sombra del radar del FBI y la policía.

Durante quinientos años, una orden secreta, despótica y cruel, formada por los hombres y mujeres más poderosos del mundo, ha custodiado un manuscrito cuya autoría se atribuye a Maquiavelo: La Conspiración. En éste, se dan las pautas que deben seguir las elites para conservar su poder y riqueza, y se aconseja cometer un asesinato ritual que garantice la complicidad y el secreto entre los miembros.

Nicholas Marten, ex policía, se traslada desde Inglaterra a Washington para pasar junto a Caroline, su antiguo amor, las últimas horas que a ésta le quedan de vida. Ella sospecha que la enfermedad que la está matando no es una casualidad y tiene que ver con los secretos que había descubierto su marido congresista, muerto también en extrañas circunstancias. Mientras, en Europa, John Henry Harris, presidente de Estados Unidos, descubre que los miembros más próximos de su gabinete han formado un complot para acabar con los dirigentes de Francia y Alemania e iniciar una atroz escalada de violencia en Oriente Medio. El presidente, víctima de su propia gente, acabará aliándose con Nicholas Marten en una huida que le llevará a Madrid, Barcelona y la montaña de Montserrat, donde descubrirá secretos inimaginables

John Barron es un joven policía de Los Ángeles que entra a formar parte de la legendaria brigada 5-2, un cuerpo de élite con prestigio mundial. En su primera y arriesgada misión -en la que van persiguiendo a un psicópata pero topan por casualidad con Raymond, un asesino frío e inteligentísimo cuyos fines alcanzan proporciones globales- Barron se da cuenta de que las cosas no son como él imaginaba y que detrás de la fachada de hombres honorables y justos se esconden prácticas perversas y justicieras.

Huyendo de la brigada 5-2 tras la estela de Raymond, el joven Barron se instalará en Europa y cambiará de nombre, de trabajo y de identidad. Aquí se dará cuenta de que se enfrenta a una trama que tiene siglos de historia y pretende cambiar el mundo, acabar con los poderes establecidos y catapultar a una sola familia a la cúspide del poder.

Las hermanas coloradas gira en torno a dos curiosos personajes femeninos. Dos mujeres pelirrojas, sesentonas y solteras, hijas de un antiguo notario de Tomelloso y afincadas en Madrid, que reciben una misteriosa llamada telefónica, salen de su domicilio precipitadamente. Ambas desaparecen en un taxi. Este es el leit motiv que despierta a Manuel González, alias Plintio, personaje central en muchas novelas de García Pavón. Este padre de familia y avezado investigador debe hacerse cargo del enigmático suceso. Sin embargo, no se enfrenta solo a este caso. Don lotario -un veterinario con mucho tiempo libre, a medio camino entre Sancho Panza y el simpático Watson- se convierte en su más fiel ayudante a lo largo de la novela. A través de encuentros y desencuentros con nuevos personajes, el jefe de la policía municipal de Tomelloso irá, poco a poco, atando cabos sueltos. Con una mirada social, Garda Pavón expone una historia que, por medio de un cuidado realismo, hace reflexionar al lector.

IERI. Germania, 1945: in un bunker sotterraneo viene portato a termine un esperimento rivoluzionario…

OGGI. Nepal: in un remoto monastero un’ondata di follia si diffonde improvvisamente tra i monaci, che scrivono col sangue indecifrabili sequenze di rune celtiche e svastiche. Copenhagen: a un’asta di libri antichi ricompare la Bibbia appartenuta a Charles Darwin, un volume che cela la chiave di un mistero sconcertante. Sudafrica: l’ultimo segreto dei nazisti sta per riemergere dal profondo della giungla… Grayson Pierce e la Sigma Force sono di nuovo in azione.

#1 New York Times bestselling author Dean Koontz brings his fertile imagination and unparalleled storytelling abilities to one of the most timeless – and terrifying – creations in all of fiction: the legend of Frankenstein. In Lost Souls, Koontz puts a singular twist on this classic tale of ambition and science gone wrong, and forges a new legend uniquely suited to our times – a story of revenge, redemption, and the razor thin line that separates humanity from inhumanity as we consider a new invitation to apocalypse.

The work of creation has begun again. Only now things will be different. Victor Leben, once Frankenstein, has not only seen the future – he's ready to populate it. Using stem-cells, 'organic' silicon circuitry, and nanotechnology, he will engender a race of superhumans – the perfect melding of flesh and machine. With a powerful, enigmatic backer eager to see his dream come to fruition and a secret location where the enemies of progress can't find him, Victor is certain that this time nothing and no one can stop him.

It is up to five people to prove him wrong. In their hands rests nothing less than the survival of humanity itself.

They are drawn together in different ways, by omens sinister and wondrous, to the same shattering conclusion: Two years after they saw him die, the man they knew as Victor Helios lives on. Detectives Carson O'Connor and Michael Maddison; Victor's engineered wife, Erika 5, and her companion Jocko; and the original Victor's first creation, the tormented Deucalion, have all arrived at a small Montana town where their old alliance will be renewed – and tested – by forces from within and without, and where the dangers they face will eclipse any they have yet encountered. Yet in the midst of their peril, love will blossom, and joy, and they will discover sources of strength and perseverance they could not have imagined.

They will need all these resources, and more. For a monumental battle is about to commence that will require all their ingenuity and courage, as it defines what we are to be… and if we are to be at all.

En una cálida noche siciliana, tras nadar un buen rato en las tranquilas aguas que se remansan a escasos metros de su casa a orillas del mar, Salvo Montalbano emerge de la oscuridad con las ideas más claras: la solución del caso le ronda las narices, así que sólo es cuestión de paciencia y método, para lo cual nada mejor que relajarse antes con algún manjar preparado por Adelina, su fiel asistenta. Si a los asiduos lectores de Andrea Camilleri esta escena les resultará familiar, los lectores no iniciados merecen una breve introducción: Salvo Montalbano tiene cuarenta y cinco años, conserva una novia en Génova y es comisario de policía del pequeño pueblo de Vigàta, en Sicilia, que si bien no se encuentra en ningún mapa de este mundo es más real que la vida misma. Fiel amigo de sus amigos, amante de la buena mesa y sabedor de que la tierra ha girado y girará muchas veces en torno al sol, Montalbano es el compendio vivo de las antiquísimas culturas mediterráneas.

Su calidad humana, unida a su infalible perspicacia, han hecho de su creador, Andrea Camilleri, uno de los autores más leídos de Europa. En esta ocasión, un conocido político y empresario aparece muerto semidesnudo en el interior de su coche en un arrabal donde reinan la prostitución y la droga. Todo apunta a que ha fallecido de un ataque al corazón después de haber mantenido relaciones íntimas con una persona desconocida. Sin embargo, el comisario Montalbano no se fía, y armado con su natural olfato para los comportamientos extraños, se propone descubrir la trama sexual y política que se esconde tras el presunto crimen.

Entre incrédulo y horrorizado, el comisario Salvo Montalbano contempla desde su ventana una imagen de pesadilla: un caballo yace muerto sobre la arena. Una rápida inspección a pie de playa le permite constatar que se trata de un magnífico purasangre que ha sido sacrificado con crueldad y ensañamiento. Pese a no ser precisamente un defensor de los animales, el comisario siente la necesidad de llevar ante la justicia a quien haya sido capaz de perpetrar semejante acto. Así pues, con la ayuda de su amiga Ingrid, Montalbano se adentrará en un ambiente al que nos tiene poco acostumbrados: el de los círculos ecuestres, las carreras de caballos y las elegantes fiestas benéficas, un mundo poblado por hombres de negocios de altos vuelos, aristócratas y amazonas de rompe y rasga. Pero de ahí a las apuestas clandestinas y las carreras amañadas apenas media un paso, y Montalbano se colocará en el punto de mira de turbios personajes que lo amenazarán de todos los modos posibles. Incluso, poco faltará para que su casa acabe pasto de las llamas. ¿Qué otra cosa puede esperarse de la mafia? En su máximo esplendor como detective y como seductor, Montalbano se niega en redondo a subsanar las primeras y evidentes huellas del paso del tiempo, como por ejemplo llevar gafas, que le ahorrarían avanzar a tropezones y cometer algún error. Y si bien su relación con Livia sigue atravesando horas bajas, su proverbial apetito y vitalismo socarrón se mantienen indemnes.

Montalvano se encuentra sumido en un mar de dudas. Su relación con Livia (se entenderá mejor si se ha leído Ardores de Agosto) es… compleja.

Entonces aparece el cadáver de una joven, de quien por toda identidad se tiene el tatuaje de una esfinge (mariposa nocturna) en su espalda. Y esta pista le lleva a investigar una asociación benéfica (La Buena Voluntad) dedicada a redimir chicas de la calle. La asociación está respaldada por gente importante… pero a Montalvano el tema le huele mal…

En esta octava entrega de la serie, Salvo Montalbano se encuentra postrado en cama, convaleciente de las heridas recibidas en su último caso. El comisario se siente confuso, el peso de los años lo abruma y una melancolía desgarradora lo lleva a cuestionarse cuál es el sentido último de la justicia y la «ley», a la cual él ha dedicado toda su carrera. En tal estado se encuentra Montalbano cuando se le informa del secuestro de la joven Susanna Mistretta, y si bien las pesquisas son asunto del comisario Minutolo, algo le hace saltar de la cama. Quizá sea la necesidad de probarse a sí mismo que aún conserva toda su capacidad de reacción, o tal vez las insólitas circunstancias del secuestro, dado que la familia de la joven había perdido toda su fortuna años atrás de forma repentina y misteriosa. Al final, ambos motivos resultan cruciales, pues ese nuevo distanciamiento, ese escepticismo, es lo que llevará al comisario a considerar aspectos de la investigación que cualquier otro pasaría por alto. En ese contexto tan nuevo como difícil de asimilar, la resolución del caso pondrá a prueba sus verdaderos valores, sus miedos y sus creencias. La paciencia de la araña es una insólita novela negra sin derramamiento de sangre y sin castigo para los culpables. La trágica destrucción de una vida, condenada a consumirse lentamente en el terrible dolor del desengaño y la traición, inspirará una venganza sutilmente perpetrada, como una gran telaraña de la cual resulta imposible escapar. Y a pesar de que la tristeza parece no querer abandonar a Montalbano, el breve y violento aguacero que cierra esta historia quizá sea un símbolo de esperanza de nuevos tiempos, más claros y luminosos.

Aussi nommé “Dexter revient !”

Voici notre cher Dexter, expert judiciaire de la police de Miami le jour, tueur en série à la pleine lune, doublement menacé. D’un côté le sergent Doakes, insensible à son apparence de gentleman, traque le « Passager Noir », l’autre moi sanguinaire et justicier de Dexter. Par ailleurs, un psychopathe particulièrement pervers laisse Dexter sans voix alors que son appétit meurtrier se réveille. Lequel de ces monstres rattrapera l’autre le premier ?

Le jour, Dexter Morgan est expert judiciaire à la police de Miami; la nuit, il se transforme en tueur en série. Pas n’importe lequel, notez bien: un serial-killer justicier qui ne tue que ceux qui le méritent. Un double meurtre particulièrement sordide laisse pourtant notre cher Dexter fort perplexe: serait-il confronté à plus fort que lui?

El coronel William McNamara, que pertenece a la cuarta generación de una familia de héroes de guerra, es apresado por los alemanes y recluido en un brutal campo de prisioneros durante la II Guerra Mundial. Como es el oficial estadounidense de mayor rango, toma el mando de sus compañeros internos y consigue mantener vivo el sentido del honor, pese a encontrarse permanentemente vigilado por el avieso mayor de las SS Wilhelm Visser. Sin renunciar nunca a la lucha para ganar la guerra, McNamara planea silenciosamente una estrategia ofensiva para devolver el golpe al enemigo en el momento oportuno. Un asesinato le dará la ocasión de poner en marcha un arriesgado plan, con la ayuda del joven teniente Tommy Hart.

Detective Inspector Vincent Ruiz can’t remember how he got to the hospital. He was found floating in the Thames with a gunshot wound in his leg and a picture of missing child Mickey Carlyle in his pocket. But Mickey’s killer is already in jail. Add to this the blood stained boat found near where Ruiz was pulled from the water, and the pieces just don’t add up. Now, accused of faking amnesia and under investigation, Ruiz reaches out to psychologist Joseph O’Loughlin to help him unlock his memory, clear his name, and solve this ominous puzzle. Michael Robotham is one of the finest new thriller writers working today. Marked by vivid characters and full of unexpected turns, Lost is a hair-raising journey of vengeance, grief, and redemption through the dark London underworld.

James Bond, Ian Fleming’s master spy, has returned, and He’s better than ever. Miss Moneypenny thinks so, and so soon will Lavender Peacock, the beautiful ward of the Laird of Mulcaldy. Political restraints are squeezing the department — but M still turns to his top agent when the country needs a trouble shooter. And one of those moments has arrived with an ominous meeting between an international terrorist and the top nuclear physicist, Anton Murik, Laird of Mulcaldy. Only James Bond can challenge a dangerously deranged opponent bent on the destruction of the Western World in a nuclear holocaust…

Devoted fans will be satisfied with the comfortably predictable final volume of Stewart's Last trilogy (after Last Look and Last Words), but others may find the formulaic plot a little hard to swallow. Attractive archeologist Daria McGowan has been retained by an eminent university to catalogue the findings of one of her ancestors, who was rumored to have discovered proof of a legendary lost civilization. Her initial survey reveals that some priceless items have disappeared, and she soon learns that their innocent purchasers have been ritually butchered. She calls on a past lover, hunky FBI agent Connor Shields, and as they hunt for the killer, sparks fly between them. There's little doubt that all will end happily, both for the Shields-McGowan relationship and for the university, making this a romantic thriller of more sweetness than substance.

Esta es la cuarta entrega de la serie de novelas protagonizadas por la pareja de la Guardia Civil: el sargento Bevilacqua y la cabo Chamorro. Bevilacqua comienza a acusar el paso de los años, incluso también su ayudante la cabo Chamorro, han crecido ambos en dimensión personal y literaria pero continúan siendo seres normales con sus virtudes y sus defectos pero bien alejados de los estereotipos habituales relacionados con la Guardia Civil.

La aparición de una mujer apuñalada en un pueblo de Zaragoza podría ser un trabajo más para el sargento Bevilacqua y la cabo Chamorro, pero éste es un caso fuera de lo común, la víctima es Neus Barutell, una célebre periodista casada con un consagrado escritor catalán, lo que atrae a la prensa más sensacionalista y somete a los investigadores de la Guardia Civil a una dosis suplementaria de presión. En estas peculiares circunstancias, Bevilacqua y su compañera deberán remover con sigilo las entrañas de una vida pública más allá de las apariencias y sumergirse en las flaquezas e inseguridades que se escondían tras la imagen solvente e impecable de la víctima. También será necesario rastrear con detalle sus últimos trabajos periodísticos. Las pesquisas llevan a nuestros protagonistas a Barcelona y las primeras pistas apuntan a un crimen pasional en un mundo de vanidades, lleno de tapujos y secretos y con ramificaciones hasta los sórdidos bajos fondos de la ciudad.

Esta novela incorpora elementos fundamentales vinculados a una gran urbe como Barcelona: emerge con fuerza la sociedad de los últimos años, con nuevos delitos como la prostitución nacida de la explotación del inmigrante, y por supuesto con nuevos medios, como es el uso de los chats de Internet, y las muchas posibilidades que los móviles han dado a la investigación criminal. Hay una sensibilidad respecto a las nuevas realidades sociales que la Guardia Civil de 2005 tiene entre las manos, la cuestión catalana, y las rivalidades de Guardia Civil, Mossos d`Esquadra, policía nacional, etc., metiéndose en la boca del lobo de la nueva situación política, que ha tenido que lidiar muchas refriegas fronterizas porque las competencias cedidas han dibujado otro escenario para la propia Guardia Civil. La novela trata el asunto con cuidado exquisito, pero no deja nada sin decir respecto a todos los problemas de esta nueva situación plagada de conflictos nuevos y de cambios.

La reina sin espejo nos sumerge en una indagación compleja y fascinante en la que los guardias civiles deberán, entre otras muchas cosas, dilucidar enigmas literarios de Alicia a través del espejo, desentrañar relaciones cibernéticas y colaborar con la policía autonómica catalana para llegar a la resolución de un caso espinoso y difícil.

Lorenzo Silva trasciende con esta novela el género policíaco en un texto colmado de intrigas, bajas pasiones e ironía y lo conjuga con su prosa más conseguida y acertada hasta el momento.

En palabras recogidas en una entrevista al autor:?Me gustaría que esta historia, aparte de para entretener, sirviera para reflexionar sobre esta extraña civilización que estamos construyendo en los albores del siglo XXI. Donde la gente, de puro hipercomunicada, está más sola que nunca, y donde aquellos que consiguen sus metas se sienten a menudo fracasados?

En un país indeterminado, en una época tampoco especificada, un extranjero llega a una catedral en construcción para tallar la sillería del coro. Allí, entre andamios, herramientas, albañiles y capataces, descubre una compleja organización, gobernada por oscuros personajes, que convierten la complicada tarea de erigir el templo en un instrumento para otros fines. Poco a poco, el extranjero se va adentrando en los desconcertantes entresijos de una intriga que desembocará en un final sorprendente. A medida que se desarrolla la trama, descubrimos un mosaico de caracteres fascinantes, y asistimos a una conmovedora historia de amor.

Novela de intriga y de ideas a un tiempo, La sustancia interior es una obra que se desarrolla a varios niveles y permite diversas lecturas, mostrándonos un registro más profundo y poco conocido del autor de El lejano país de los estanques.

Las intrigas y pasiones que rodean la construcción de una catedral son el telón de fondo sobre el que se desarrolla la historia de la lucha interior que todo hombre lleva consigo.

Tatum Knight is a former contract killer. Ruthless. Conniving. And he's Jack's newest client. Tatum is the older brother of Jack's best friend, Theo. Theo himself spent time on death row until Jack found the evidence to prove him innocent. Jack isn't so sure about Tatum.

A gorgeous young woman has been shot dead in her Mercedes on a Miami street. Tatum denies that he had anything to do with it, but he admits to Jack that he did meet with her in Theo's bar, where she tried to hire him.

Sally Fenning was worth forty-eight million dollars when she died. Money had never made her happy, so she left it all to her enemies – left it for them to fight over, that is. She named six heirs in her will, but there's a catch: No one gets a penny until all but one of the heirs are dead. It's survival of the greediest.

Quickly the lawyers gear up for a bitter legal battle, but Jack braces himself for much worse. He alone knows that heir number six – Tatum Knight – is a professional killer. As the heirs begin to fall, Jack and his unforgettable sidekick, Theo, are in a race against time to discover if Tatum is behind all the killing. Or is someone even more frightening, more dangerous, the odds-on favorite to be the last to die?

She is willing to risk everything – Lucky Lady, from a New York Times bestselling author. When Serena Sheridan's Grandfather vanishes into the vast and infamous swamps of Louisiana for no apparent reason, she feels compelled to abandon her successful career as a psychologist and go and find him. But Serena is deeply afraid of the hostile territory she is confronting and her only guide is the renegade Lucky Doucet, a dangerous Cajun who offers little hope of protection in the steamy Bayou swamps. However, determined to find her Grandfather at whatever cost, she sets off with lucky on a journey into the watery maze that will change both their lives irrevocably.

Intrepid sleuth/reporter Irene Kelly barely has time to recover from the shock of learning that her estranged aunt has been killed before being blindsided by an even bigger surprise – she's the number one suspect! Irene searches for her aunt's son, Travis – a young man who wants nothing to do with Irene or any of the Kelly clan. The seeds of contention sown by family members no longer living are now being reaped by the next generation in ways no one would ever have expected. As deeply buried family skeletons are unearthed, the line between stalker and stalked becomes increasingly blurred, with dangerous consequences for Irene. She casts her lot with Travis, who she believes is the killer's next target, but her efforts to protect him place her squarely in harm's way. Now Irene must dodge not only the arm of the law but also the reach of a killer who appears to want to settle the score of an age-old family grudge.